vendredi 30 avril 2010

Muguet gourmand


Le muguet, appelé aussi lys des vallées est une plante originaire du Japon. Elle est présente en Europe depuis le Moyen Âge. Cette plante à clochette a toujours symbolisé le printemps depuis les Celtes qui lui accordaient des vertus de porte bonheur. La tradition d’offrir un brin de muguet revient au roi Charles IX. Le 1er mai 1561, ayant reçu lui-même de ses sujets du muguet en guise de porte bonheur, il décida d’en offrir également chaque année aux dames de la cour !

Chaque année,
la maison Ladurée rend hommage au mois de mai en éditant en série limitée des macarons au parfum de muguet.

La boîte qui abrite les douceurs se pare de petites clochettes blanches। Le macaron Muguet, création du chef pâtissier Philippe Andrieu, est garni d'une onctueuse et aérienne crème blanche parfumée d'un trait de muguet (coffret de 8 macarons, 14,90€)
Vous pouvez accompagner votre macaron d’un thé au muguet de chez Mariage Frères. Pour la première fois, ses fragiles fragrances se marient avec un thé vert dans une très belle boîte métallique sérigraphiée (100g, 20€).

mercredi 28 avril 2010

Exposition universelle de Shanghai

L’exposition universelle à Shanghai, qui accueille 200 pays, ouvre ses portes samedi pour cinq mois. La démarche environnementale est présente dans la conception des pavillons, avec le concept de « Meilleure ville, meilleur vie ». La France, elle, va éblouir les chinois par « Sa ville sensuelle 性感城市 » pour révéler les cinq sens des visiteurs (un clin d’œil à la théorie des cinq éléments chinois ?)। Pour révéler la sensualité de ses visiteurs, le parrain du Pavillon Français n’est autre qu’Alain Delon !

Le Pavillon Français conçu par l’architecte Jacques Ferrier, est un édifice comme suspendu sur un miroir d'eau, habillé d'une fine mantille de béton et dissimulant en son cœur un jardin suspendu। La scénographie taille la part belle à la ville de Paris, avec des vidéos qui mettent la Ville Lumière en scène, un coin inspiré des stations du métro parisien dessinées par Guimard avec en prime, 7 grands chefs d’œuvre de l’art français du musée d’Orsay : l’Angélus de Millet, le Balcon de Manet, la Salle de danse à Arles de Van Gogh, la Femme à la cafetière de Cézanne, la Loge de Bonnard, le Repas dit aussi Les bananes de Gauguin et l’Age d’Airain de Rodin। Deux évoquent la table.


La femme à la cafetière de Cézanne।


Le repas dit aussi Les Bananes de Gauguin।

C’est une grande première qui est ainsi offerte par la France à la Chine, ces chefs d’oeuvres n’ayant encore jamais été exposés ensemble à l’étranger।


Dans ce cadre glamour, ce sont les frères Pourcel qui vont représenter dignement la cuisine (excusez-moi, la gastronomie) française। La vie de la brigade de cuisine fera parti du spectacle offert par la France. Les images seront diffusées sur des écrans géants dans le parcours des visiteurs. Les visiteurs auront à leur disposition un restaurant gastronomique de 120 couverts, une brasserie de 160 couverts mais aussi du snacking chic (naturellement !), une boutique-épicerie et de nombreuses animations culturelles et gourmandes tout au long de l'exposition... Pour déguster les classiques des frères Pourcel, prévoyez une addition autour de 60€ (soit environ 600 yuan). En plus de leur carte habituelle, les frères Pourcel rendront hommage aussi aux grands classiques de la cuisine française comme la blanquette de veau, le hachis Parmentier, la sole meunière….avec un prix moyen de 25€. La carte de vins comprendra plus de 400 références.
Pour exacerber la sensualité des chinois, la France propose à tous les couples vêtus d’habits de noce de prononcer leurs vœux d’union au Pavillon Français !
Les chinois qui vont représenter plus de 95% des visiteurs sont vraiment gâtés par la France !
Pour toute information sur l’exposition universelle de Shanghai
http://fr.expo2010.cn

mardi 27 avril 2010

La limousine

On ne peut aller en limousin sans déguster à sa fameuse limousine। C’est Turgot, ancien intendant du Limousin qui a fait connaître dès le 18ème siècle la qualité de la viande limousine à Paris. C’est une viande fine, maigre, juteuse et persillée. Elle révèle toute sa saveur juste poêlée ou grillée.


J’ai dégusté le filet poêlée nature dans du beurre, avec quelques cèpes sautés et du gros sel. La recette est simple : poêlez votre filet à la cuisson souhaitée (bleu, saignant à point). Dans le beurre qui reste dans la poêle, faites sauter environ 50g de cèpes frais par personne. Assaisonnez de gros sel, poivrez et servez avec l’accompagnement de votre choix. Le goût des cèpes sautés sublime celui de la viande qui reste très onctueux.

J’ai dégusté aussi le rumsteak grillé, juste nappé d’une sauce au poivre. Pour confectionner la sauce au poivre, pour une personne, faites suer une petite échalote ciselée dans 20g de beurre. Ajoutez ensuite ½ cuillère à café de poivre concassé (plus selon votre goût). Complétez avec 2 cuillères à soupe de crème fraîche. Poivrez et laissez réduire la crème 1/3. Vous pouvez napper la sauce directement sur le rumsteak grillé ou servir à part en saucière.

Deux adresses où vous pouvez déguster de la bonne viande limousine à Limoges :
Le khedive, 39 boulevard Carnot (le restaurant est à vendre. Le chef a travaillé dans les grandes maisons dont Lenôtre).
La vache au plafond, 7 avenue Garibaldi.

Les bouchers de quartier vendent aussi de la viande limousine sur Paris, avec LA boucherie de tous les gourmets Hugo Desnoyer dans le 14ème ! Son veau de lait du Limousin est exceptionnel.

Le toupi


Ne le confondez pas avec la toupie, avec laquelle vous avez sûrement joué. Le toupi, une marmite à trépied, est un matériel de cuisson pour confectionner la délicieuse recette de raves et de châtaignes typique du Limousin. En effet, pour éviter que les châtaignes ne s’attachent au fond, une couche de rave est mise au fond avant d’être mouillée avec du lait. La recette est consommée en version salée. Les quantités sont à votre convenance. Cette recette très rustique est encore cuisinée dans les familles limousines. La mode du toupi revient dans la région.

Le toupi dans le temps avait aussi une autre fonction, celle qui sert à enlever la dernière fine peau des châtaignes après leur épluchage par les hommes, à l’aide d’un couteau de poche appelé le peladou. Il se présente avec une lame courte et large, sur une manche en bois, légèrement recourbée.
Une fois les châtaignes épluchées, les femmes prennent la relève et les blanchissent dans le toupi pour enlever la dernière fine peau, le tan। Pour cela, elles cognent (mettent) les châtaignes dans le toupi rempli à moitié d’eau. L’eau est chauffée sans être bouillie. Les châtaignes bognent (trempent) dans l’eau chaude un moment. Lorsqu’elles sont bien bognées (trempées), les femmes utilisent un déboueradour pour former un mouvement circulaire dans l’eau afin que la fine peau se détache. Le déboueradour se présente comme deux bâtons en forme de croix, ronds par le haut et carrés par le bas, réunis en son milieu par une vis.

Les châtaigniers sont appelés en Limousin « Arbre à pain » ou « Oranger du Limousin ». Lorsque les céréales se faisaient rares, les châtaignes prenaient la relève dans la ration alimentaire. Elles étaient consommées cuisinées avec des raves, en bouillie ou tout simplement grillées dans la braise.

dimanche 25 avril 2010

Rue de la boucherie à Limoges

Si vous passez par Limoges, après avoir dégusté votre viande limousine, ne ratez pas la visite de la rue de la boucherie, une des rues les plus pittoresque de l’ancienne cité de Limoges.

Dès le 13ème siècle, la corporation des bouchers s’y installe en construisant des maisons comprenant un niveau en pierre surmonté de deux ou trois étages en torchis et colombages। La rue débouche sur la petite place de la chapelle St Aurélien, qui appartient à la confrérie des bouchers de Limoges.
Cette chapelle abrite une Vierge à l’enfant très particulière : le Christ tient dans ses mains un rognon, friandise que les bouchers avaient coutume d’offrir aux enfants de leurs clientes।

Dans cette rue dédiée au commerce de la viande rouge, on aperçoit encore des crochets qui servaient à suspendre les quartiers de viandes। Une vieille dame, qui revient du magnifique marché des halles juste à quelques pas, me raconte que du temps de sa jeunesse, le sang des viandes coulaient au milieu des pavés jusqu’à la petite place de Saint Aurélien !
Pour se rendre compte du quotidien de cette corporation, vous pouvez visiter La Maison de la Boucherie. Ce petit écomusée retrace l'histoire, la vie, les traditions des bouchers de Limoges.
Abrité dans l'une des 52 maisons de la rue de la Boucherie, bâties au XIIIème siècle, il met en scène la vie d'une famille de bouchers.
Le rez de chaussée servait à l'abattage, au découpage, à la vente et à la cuisine, les combles étaient utilisées pour sécher les centaines de peaux de porcs, de moutons, et entre les deux, l'étage était réservé à l'habitat।

Prolonger votre visite par le livre de Grégory Parvaud, « La corporation des bouchers à Limoges du XIIIème au XVIème siècle ».aux éditions Alice Lyner.

Son ouvrage passionnant nous transporte dans une ville en pleine construction, où les bouchers qui inspirent crainte et méfiance vont se forger une place incontournable. Une puissance naît avec la rue torte qui deviendra plus tard la rue de la boucherie. Nous découvrons la construction d’une ville dans la ville, la concentration et le pouvoir des bouchers, la concentration des activités liées au commerce de la viande, les stratégies de cette corporation et la naissance de la confrérie de Saint Aurélien.

jeudi 22 avril 2010

Veggie burger

La tendance développement durable vient de s’emparer des burgers, plutôt profil végétarien. Il y a du bon, du sain, du gourmand et forcément de la bonne association.
Vous avez le cheese burger aux jeunes pousses de
Super nature, autoproclamé cantine nature (12 rue de trévisse, Paris 4ème), le veggie burger aux champignons et sa salade aux graines germées de Bio Boa (3 rue Danielle Casanova, Paris 1er) et le healthy burger de chez Colette (213 rue Saint Honoré, Paris 1er), la trendy shop de Paris. La qualité et la fraîcheur ont un prix, comptez en moyenne 15€ pour votre veggie burger.

Chez Colette, on va même vous proposer un lunch box à emporter en vente exclusivement dans son célèbre Water Bar avec le Green Burger tofu-courgettes-guacamole-graines de courges signé du boulanger à la gueule d'ange Gontran Cherrier - les légumes crus sont fournis par Czon, la marque du frais et prêt à consommer - le biscuit choco-amandes Quito vient de chez Jean-Paul Hévin et la boisson ne pouvait être autre chose qu'une vitaminwater flashy et pêchue. Pour ceux et celles qui habitent le 1er arrondissement, vous pouvez vous faire livrer en appelant le 01 55 35 33 90.

mercredi 21 avril 2010

A table au moyen âge




La gastronomie et les manières de table médiévales réservent bien des surprises ! On croit la cuisine grasse, elle est en réalité soulignée de sauces aigres-douces légères... On pense les manières rudes et grossières, elles sont raffinées, on rince les doigts avant les repas dans des bassins au décor délicat. On pense que l’on s’empiffre à la table du seigneur, mais certains plats étaient présentés uniquement pour être admirés ! L’exposition « A table au Moyen Âge » permet de découvrir les aliments, les secrets de préparation, le déroulement des banquets à travers manuscrits, ustensiles, reconstitutions fidèles de plats et dévoile un art qui flattait autant les papilles que les yeux !



Dans le cadre de cette exposition est proposée une animation destinée aux familles :
Le banquet par Maître Cocquempot : On s’active, on goûte, on prépare les plats, on dresse la table… Lorsque tout à coup surgit Maître Cocquenpot ! Il sort de cuisine pour vous faire découvrir le déroulement du repas, les aliments consommés et les usages lors d’un banquet। Vous connaîtrez toutes les manières de manger d’un grand seigneur désormais !

Jusqu’en juin 2010, au château de Langeais

www.chateau-de-langeais.com/htmfr/actualite.php

lundi 19 avril 2010

Cocktail détox au Meurice


Après nous avoir réjouit avec son macaron détox l’année dernière, à base de pamplemousse et de thé vert, dégustez le nouveau cocktail détox de l’hôtel Meurice pour retrouver vitalité, gaieté, tonicité et beauté !

Ce cocktail délicieux nommé « Le Meurice Tonic » est 100% vert. William Oliveri, Chef barman du bar 228 du Meurice, s'est amusé à associer la spiruline avec un jus d'ananas fraîchement pressé, pour le goût bien sûr, mais aussi et surtout pour faciliter davantage l'assimilation de certains composants présents dans la spiruline, notamment le fer.

Considéré comme un aliment à part entière par les Incas, la spiruline est une algue présente sur Terre depuis plus de trois milliards d'années. Elle est extraite des lacs des hauts plateaux andins, puis séchée à l'air sec et pur de la Cordillère des Andes. Là, elle bénéficie d'un ensoleillement privilégié qui favorise la photosynthèse optimisant la concentration et la préservation des vitamines et phytonutriments. La spiruline présente ainsi des valeurs nutritionnelles sans équivalent, telles que vitamines, minéraux, oligoéléments, enzymes, acides gras essentiels et protéines essentielles. Le programme optimal pour le corps et pour l'esprit !

Voici une bonne manière de passer un moment chic dans un cadre exceptionnel, tout en faisant du bien à son corps !

La spiruline s’achète dans les boutiques bios. Vous pourrez tenter aussi de confection ce cocktail chez vous.

Chocolat de luxe sans sucre


A tous les malheureux qui sont privés de sucre, le maître chocolatier le plus connu de Belgique, Pierre Marcolini, innove et invente deux nouvelles tablettes de chocolat sans sucre। Il a remplacé le sucre par un édulcorant naturellement sucré à partir de malitol, un édulcorant contenant principalement du maïs ou du blé.


Le Sweetpearl, car c’est son nom, contient quasiment deux fois moins de calories, et celui-ci offre un goût plus intense et plus puissant que le sucre classique। De plus il n’est pas seulement meilleur pour notre ligne mais il est également bon pour nos dents... Et il n’y a pas de soucis non plus pour les diabétiques car la dose de glucides est moindre que dans du sucre normal.


Vous aurez le choix entre deux tablettes grand crus, chocolat noir et chocolat au lait.
La tablette de chocolat noir fondant contient 76% de cacao pur et des fèves provenant du Venezuela et du Ghana. Ses arômes sont à la fois fruités et doux donnant ainsi au chocolat un goût particulier.
Le chocolat au lait contient, lui, 50% de cacao et combine des fèves ghanéennes et équatoriennes.
Le petit carré coûte tout de même 7.50€, le prix de création d’un grand artiste, qui maîtrise toute sa filière chocolat !

samedi 17 avril 2010

Buvons l’histoire avec Pierre Chevrier

« Le vin est un objet d’art। Il partage avec le pur sang arabe le privilège unique d’être placé vif sous les feu des enchères, ces salles où la passion des hommes dépasse parfois leur raison ». Ainsi écrit mon ami Pierre Chevrier dans son livre « Le vin d’hier » aux éditions Slatkine qui retrace son fabuleux parcours œnologique. Il est l’un des plus grands spécialistes des crus anciens des trois derniers siècles !

Depuis 1987, il est connu pour ses célèbres déjeuners dégustations avec la complicité de son frère, Philippe Chevrier, le célèbre cuisinier étoilé de Châteauvieux, près de Genève. Les prochains auront lieu les samedis 8 et 15 mai 2010, dès 12h15 toujours au domaine de Châteauvieux. Pierre Chevrier nous invite à fêter le printemps par la découverte des vins anciens du Jura. Il est temps de réserver si vous désirez être de la fête.

En effet, il ne s’agira pas d’un simple déjeuner avec accord des mets et des vins. Pierre Chevrier, c’est plus que cela. Avec lui, en plus des plaisirs en bouche, vous serez nourri d’histoire et d’émotion en goûtant à ses trésors vivants. Tous vos sens seront sollicités. Vous allez frôler le sublime des bouteilles qui reposent dans sa cave depuis au moins 25 ans ! Parmi toutes les dégustations qu’il a organisées. Beaucoup gardent encore en mémoire celle de 2004 autour de Napoléon, où toutes les dates marquantes de ce dernier étaient fêtées par un millésime phare, les bouteilles bues allaient de 1789 à 1815 !

Comment arrive-t-on à une telle passion? Simplement par la providence lors d’un dîner de famille à15 ans। La dégustation d’une bouteille de Mouton Rothschild changea le cours de sa vie et le bouleversa, jusqu’à lui faire abandonner sa fonction de conseil dans l’entreprise et dans la finance !

Si vous ne pouvez vous rendre à son déjeuner dégustation, feuilletez les pages
de son livre. Vous ressentirez tout son bonheur de collectionneur de vins et d’histoire depuis 36 ans, en vous donnant envie de boire aussi ce château d’Yquen 1896 qu’il nous montre de sa cave !

jeudi 15 avril 2010

Vienna Vegetable Orchestra

J’ai eu le plaisir de les découvrir à Beaubourg il y a deux mois, ils seront en tourné en France cet été. Ne ratez donc pas cette formation de musiciens autrichiens qui composent et se produisent sur scène avec des légumes pour seuls instruments !

Ils sont 13 (dont un ingénieur du son et un vidéaste), issus de scènes diverses (improvisation, électro, pop, musique concrète, rock, punk, etc।), et rassemblent, depuis plus de 10 ans, l’unique orchestre de légume au monde : Vienna Vegetable Orchestra.


Le rituel de chaque concert est très sympathique. Les légumes sont achetés le matin même au marché local, car ceux des supermarchés, sous cellophane, ne tiennent pas la route. Les musiciens les façonnent ensuite en instruments, les découpant, trouant et assemblant selon des techniques appropriées. Vous pouvez assister à cette phase de préparation. Le soir, ils jouent en public... avant de réaliser une bonne soupe collective.

Qui dit qu’on ne joue pas avec la nourriture ?

www.gemueseorchester.org

La lentille blonde de Saint Flour


Jusqu’à présent, vous ne jurez que par les lentilles vertes du Puy, la graine AOC d’Auvergne. Sachez que pour notre grand plaisir, la lentille blonde de Saint Flour revient en force. Grâce à slow food et sa politique de produits sentinelles, quelques passionnés l’ont réintroduit en culture dans le Cantal en 1997. Elle est commercialisée depuis 2004 et commence à être distribuée en dehors de la région de l’Auvergne. Une vingtaine de producteurs s’emploient à faire revivre cette culture de tradition respectueuse de l’environnement sur les plateaux volcaniques à 1000 mètres d’altitude, ce qui la rend unique.

La lentille blonde de Saint Flour a un goût très doux en bouche, avec un arôme de châtaigne et de noisette. Elle est excellente aussi bien en salade, en plat principal et même en dessert.

Pour mieux la connaître et découvrir des idées de recettes.
www.lentille-blonde.fr

mardi 13 avril 2010

Democratea


Vous avez toujours rêvé de prendre un thé avec les grands de ce monde, en compagnie d’Angela Merkel, de Barak Obama, des membres de la famille royale britannique. Trois kits de thé vous sont proposés : democratea, royaltea et striptea (j’ai oublié de vous dire qu’il y a aussi les danseurs nus !).
Comme vous le voyez sur l’image, vos illustres invités sont installés dans votre tasse de thé, confortablement assis. La collection democratea est un thé Assam. Pour les deux autres, je n’ai aucune idée mais est-ce vraiment important ? Les achète-t-on pour le thé ?
http://shop.donkey-products.com/

lundi 12 avril 2010

Les Derniers Maharajas

Vous avez encore jusqu’au 9 mai 2010 pour découvrir cette magnifique exposition intitulée "Les Derniers Maharajas". Elle présente une collection de costumes du Grand Durbar à l'Indépendance (1911-1947).

Organisée en collaboration avec la Hutheesing Heritage Foundation, l'exposition présente des costumes des cours princières indiennes de la fin du Raj. Privés par la couronne britannique du socle de leur pouvoir, le droit de faire la guerre.

Privés de leur force, moyen d'expression privilégié de ces princes guerriers, les derniers Maharajas cultivent le faste et rivalisent sur la grandeur de leur image.

Le vêtement est au coeur du lien social de cette période courtoise, qui, du Grand Durbar de George V en 1911, réunissant à Delhi tous les princes des Indes, à la déclaration de l'indépendance en 1947, marque le chant du cygne de l'Inde des Maharajas.

L'apparat devient le langage officiel des cours. Pour la création textile, c'est une époque formidable, qui stimule comme jamais auparavant le talent des artisans indiens. Or, argent, soie, brocart, broderies, profusion de couleurs et de matières précieuses : on ressent dans la magnificence des costumes de cette époque, déclinant la palette du luxe jusque dans la démesure, le parfum beau et tragique de la décadence.

Ce sont les derniers feux des Indes, d'un pays qui s'écrivait alors au pluriel pour souligner une diversité de cultures que l'on retrouve dans ces costumes, et qui s'estompera pour partie ensuite avec la généralisation du khadi, coton blanc symbole de l'Indépendance de l'Inde unie et unique qui est encore aujourd'hui l'uniforme préféré du Parlement et des ministres।



En visitant cette exposition, je me suis projeté des images de ces princes dans leur habit d’apparat, en train de déguster un curry, dont la couleur jaune répond en écho aux bijoux en or, aux habits brodés d’or ou à la soie jaune. J’ai eu envie de relire le magnifique livre de Lizzie Collingham, « Le curry, une histoire gastronomique de l’Inde » à la petite bibliothèque Pavot.

Enseignante à Cambridge, auteur d'une étude sur le Raj britannique des années 1800 à 1947, Lizzie Collingham a suivi l'évolution et les pérégrinations planétaires de ce plat emblématique de la gastronomie indienne, sous les influences successives des Moghols et des Perses (Parsi), des Portugais, des Anglais surtout, et même, dans une moindre mesure, des Hollandais et des Français. Elle revisite ainsi toute l'histoire de l'Inde, guidée par une formidable documentation qui épluche aussi bien les registres de commerçants que les récits de diplomates ou de voyageurs.

J’espère pour très bientôt une belle exposition sur les tables des derniers Maharajas.

Exposition à la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent
Jusqu’au 9 mai 2010
Entrée de l'exposition au 3, rue Léonce Reynaud, Paris 16ème

samedi 10 avril 2010

Solutions locales pour un désordre global


Après la série de films pour dénoncer les catastrophes de notre planète, Coline Serreau a voulu montrer qu'il existe des solutions, en donnant la parole à ceux qui inventent et expérimentent des alternatives. Certes les dégâts sont importants, notamment à cause d'un système agricole perverti par une volonté de croissance irraisonnée. Certes le constat est affligeant partout dans le monde. Mais dans le même temps des hommes et des femmes de terrain, des penseurs, des économistes, expérimentent localement, avec succès, des solutions pour panser les plaies d’une terre trop longtemps maltraitée, et c'est ça que Corine Serreau a voulu présenter dans son dernier film.

Des témoignages de "résistants", amoureux de la terre, comme
Pierre Rabhi (fondateur du mouvement colibris), Claude et Lydia Bourguignon, les paysans sans terre du Brésil, Kokopelli en Inde, ... recueillis pendant près de trois ans par la cinéaste pour démontrer qu'une autre voie est possible, pour répondre concrètement aux défis écologiques et plus largement à la crise de civilisation que nous traversons.

C'est l'histoire d'un tour du monde au ras de la terre, cette terre nourricière dont on s'est écarté et pourtant Oh combien importante pour nourrir la planète. Cette terre mise à mal par les semenciers, amaigrit, lessivée, dévitalisée... Et c'est l'histoire de ces hommes qui ont perdu le contact de la terre, en même temps qu'ils ont perdu leur bon sens.

C'est aussi de l'espoir ! La force d'un constat identique et partagé à des milliers de kilomètres par ces hommes, qui sans se connaître ni se concerter, disent tous la même chose. Et la force du témoignage sur des expérimentations de culturelle naturelle qui réussissent partout dans le monde, qu'il nous faut découvrir et développer, parce qu'elles redonnent ses valeurs inestimables à la terre, et l’autonomie alimentaire des peuples.

www.solutionslocales-lefilm.com

Lire à Limoges


Fidèle à sa tradition, « Lire à Limoges » accueille à chaque printemps sur son champ de juillet, auteurs, conteurs et personnalités diverses pour offrir à ses visiteurs et amateurs de livres une manifestation dédiée à la transmission du patrimoine culturel.

Cette année, c’est l’auteur Didier Van Cauwelaert qui est invité d’honneur de la manifestation. Entre signature et rencontre avec les auteurs, vous pourrez participer à des conférences et tables rondes.

« A la table du rêve dans le Pavillon Rouge » sera présent à Lire à Limoges. J’aurai le plaisir de vous retrouver sur le stand 18 de l’association
Limousin Chine durant des trois jours.

Pour plus de détails sur le programme
www.ville-limoges.fr

23,24 et 25 avril 2010, Champ de Juillet, Limoges, entrée libre

jeudi 8 avril 2010

Opinel & cuisine à l’opinel


Avec les beaux jours, avez-vous votre opinel pour vos pique-niques ou promenades dans la nature ?

L’opinel est lié à l’histoire de la Savoie। Son inventaire n’est autre que Joseph Opinel qui était taillandier à Abiez-Le-Vieux, petite commune près de Saint Jean de Maurienne en Savoie. Dans son atelier familial, il forgeait des outils dont se servaient les paysans d’alentours comme les haches, les serpes et serpettes.

Pour son usage personnel et quelques amis, il fabriqua en 1890 des couteaux de poche, simples, robustes, et bon marché। Ces couteaux avaient tant de succès, qu'un jour Joseph Opinel décida d'entreprendre la fabrication de manière plus importante. Depuis, l’opinel est devenu un couteau emblématique de la France. Il se murmure même qu’il se vend un tous les 7 secondes dans le monde !

Un livre, La cuisine à l’Opinel rend hommage à ce couteau historique qui fête ses 120 ans। Comme un bonheur n’arrive pas seul, à travers cet opinel emblématique de la Savoie, c’est l’occasion aussi de fêter les cent cinquantenaires du rattachement de la Savoie et du comté de Nice à la France. Une belle occasion pour mettre en valeur l’histoire de la gastronomie savoyarde, ses chefs étoilés, leur inséparable couteau et leurs recettes du terroir.

Préfacé par
Guy Martin, un autre savoyard expatrié au Grand Vefour et par Maurice et Denis Opinel, ce livre se veut résolument moderne à l’image de cette cuisine et de cette entreprise toujours en évolution.
« Emincés d’histoire » illustrés avec l’Opinel, anecdotes de chefs joliment nommées « Emotion Opinel », savoureuses recettes du terroir revisitées photographiées avec talent par
Anthony Cottarel, un autre savoyard, émotion, plaisir des yeux et du palais, un vrai moment de gourmandise…
On y retrouve 25 étoilés des Savoies, entourés de 2 étoilés du Pays Niçois, et 2 étoilés du Piémont, plus quelques recettes emblématiques autour du Vermouth de Chambéry, de la bière de Savoie, des crozets….et bien sûr l’incontournable gâteau de Savoie!

Découvrez vite ce voyage gourmand autour de l’Opinel, aux éditions Lagon Rouge, mis en scène par Annie Victor et Françoise Détroyat.

www.opinel.com

mardi 6 avril 2010

Pizza, oui mais de luxe !


Nous savons déjà que les français adorent consommer la pizza, et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Elle est en train d’évoluer vers plus de qualité et à devenir un produit complètement hype et même ruineux !

Le nouveau crédo est une pâte faite maison, qui a mis du temps à se reposer. Adieu les pâtes surgelées pré-poussées ! En effet, la réussite d’une pizza réside d’abord dans la pâte. Puis, il y a plus de sophistication dans la créativité des garnitures.

Les grands chef comme Alain Ducasse l’a sacré dans son dernier livre « Nature, simple, sain et bon » ( p71 Pissaladière à ma façon, p72 Pizza aux courgettes et au Saint Maure , p75 Pizza aux cèpes…), Jean François Piège réinterprète dans son nouveau restaurant Thoumieux la calzone soufflée garnie de roquette, burrata et thon, le chef Mauro Colagreco, une étoile au michelin au Mirazur à Menton a signé la première pizza des grands chefs en vente chez
la Boite à pizza avec potimarron, lardons, gorgonzola, caramel de balsamique, noix et roquette ! Sa tête et sa pizza était en affichage durant tout le mois dernier dans le métro ! Sa pizza est livrée dans un emballage spécifique, blanc et or, et est accompagnée d’objets collector tels qu’une assiette, en édition limitée, signée par le chef lui-même ! Pour ces pizzas de grands chefs, comptez tout de même 20 à 25€ en moyenne la portion ! La créativité dans les garnitures se retrouve aussi dans les livres à pizza qui se vendent comme des petits pains : foie gras, poire, magret de canard, truffes, légumes grillées…. Même le programme sur M6 Top chef, remporté par Romain, a imposé le thème de la pizza comme épreuve entre les candidats. Résultat, l’engouement d’apprentissage de la pizza se retrouve aussi dans les ateliers de cuisine ! Tous en proposent !

Paris commence à prendre aussi un air de Rome. La pizza se vend à la découpe et au poids. Ouvrez l’œil !

Pour vous permettre de réussir vos pizzas, voici la recette de la pâte d’Alain Ducasse. Pour 4 personnes.
1 cuillère à café de levure boulangère
145g de farine type 45
2 pincées de sel
1 cuillère à café d’huile d’olive
8 cl d’eau froide

Délayer la levure boulangère dans un peu d’eau tiède

Dans votre batteur, verser la farine tamisée, le sel, l’huile d’olive et 2 cuillères à soupe d’eau froide, la levure boulangère.

Mélanger à petite vitesse pour que la pâte soit homogène et souple. Mélanger à la main est possible aussi. La mettre en boule, couvrir ‘un linge humide et laisser gonfler la pâte à température ambiante pendant au moins 30 mm.

Retravailler à la main la pâte avant de l’étaler. Vous pouvez confectionner la pâte la veille. Et la laisser à température ambiante.

Après être garnie, la pizza se cuit de 15 à 20 mm à 200°C.

Si vous préférez déguster à la pizza de notre première dame de France, Carla Bruni, voici
la recette de son chef personnel Fatzère Saibi qui travaille occasionnellement dans sa maison au Cap Nègre, lorsque la maison de remplit d’amis.

Pizza en cornet


Faut-il juste changer la forme pour continuer à booster les ventes ?

En effet, rien ne semble apaiser la faim de pizza des français classé comme le plus grand mangeur d’Europe à raison d’au moins une par semaine. Un Français consomme en moyenne 10 kg de pizzas par an. Soit, à 200 g la part, une cinquantaine par an. C'est deux fois plus que les Italiens qui en mangent 5 kg par an et par personne, mais un peu moins que les champions du monde, les Américains, avec 13 kg par an et par personne.

La dernière tendance est la pizza en cornet. La pâte est pliée en cornet et la garniture de votre choix farcie dans le cône avant d’être cuite.

Il paraît que c’est une révolution : fini les mains remplis de sauce (c’est moins vrai, cela dépend de la garniture !), on peut le manger en marchant (il faut prendre aussi le temps de vivre !), et même dans la salle de cinéma !!!

Peut-on encore l’appeler pizza ?

Pour ceux et celles qui veulent en goûter, ils sont vendus en surgelés dans vos points de vente habituel, ou à Marseille et Quimper, dans la chaîne Kono Pizza.

A


Que connaît-on de la maîtrise des règles d’hygiène dans les restaurants, d’autant plus qu’en France, être restaurateur n’oblige à aucun diplôme ?

A New York, les services d’hygiène prévoient de mettre en vigueur un nouveau système l'été prochain.
Les restaurants les plus propres pourront arborer leur excellence en apposant une lettre «A» sur leur vitrine, les autres qui recevront une mauvaise note, un B ou un C, auront un mois pour s'améliorer. Ils seront dispensés d'affichage de la lettre pendant un mois, jusqu'à une nouvelle inspection sanitaire.
Selon une directive des services de santé de la ville, «donner plus d'informations au consommateur permettra de rendre nos établissements plus sains et plus hygiéniques».Une évaluation des 24 000 restaurants de New York, régulièrement inspectés, existe mais elle n'est consultable que sur le site Internet du département d'hygiène de la ville.
Et si l’idée sera aussi transposée en France ?

jeudi 1 avril 2010

Eglise gourmande

En cette veille de Pâques, qui dit qu’une église est simplement un lieu de prière ? Sachez que vous pourrez aussi assouvir votre péché de gourmandise !

Le destin des églises change. En manque de fidèle, l’entretien devient trop coûteux pour la commune. D’autant plus qu’une église peu fréquenté et fermé se dégrade naturellement ou fait face au vol. De ce fait, beaucoup d’églises connaissent un autre destin. Ils sont vendus, transformés en appartement ou en galerie d’art ! Le plus original est l’église Saint Marie de Sarlat La Canéda, transformé en marché, lieu de péché de gourmandise par excellence !
Le réaménagement de cette église de style gothique construite à partir du XIVème siècle a été faite en l’an 2000, et confié aux soins de l’architecte Jean Nouvel. Un livre a été publié dans la foulée par Jean Nouvel aux éditions Le Festin. Il permet d'enrichir la réflexion autour de la mutation d'un monument historique. Il faut quelques minutes pour s’y habituer, mais le résultat est très réussi avec deux vastes portes en acier hautes de 17 mètres !

Sa visite vaut le détour, d’autant plus que Sarlat est une ville charmante du Périgord noir et un lieu de pêché de gourmandise par excellence avec son foie gras, son canard, ses truffes et ses cèpes.

L’office de tourisme de Sarlat vous donne tous les détails et itinéraires gourmands.

En attendant d’aller dans le Périgord, je vous propose une recette simple de Confit de canard et Pommes de terre salardaises.

Achetez une boîte de confit de canard pour 4 personnes. Réchauffez le confit dans sa graisse puis utilisez cette dernière pour confectionner les pommes de terre salardaises.

800g de pomme de terre à chair ferme / 3 gousses d’ail / 1 bouquet de persil / 4 cuillères à soupe de graisse d’oie ou canard / Sel, poivre.

Pelez les pommes de terre, lavez et séchez-les. Coupez-les en rondelles assez épaisses. Pelez et hachez les gousses d'ail. Lavez, effeuillez et hachez le persil.
Chauffez la graisse dans une grande poêle. Faites rissoler les pommes de terre quand la graisse est très chaude et à feu vif tout en les retournant sans arrêt.
Salez et poivrez, ajoutez le hachis d’ail et de persil, mélangez et couvrez la poêle. Faites cuire pendant 30 min (à feu moyen) en retournant les pommes de terre toutes les 10 min.
Elles doivent être dorées, moelleuses, pas sèches mais croustillantes. Les "vraies" pommes sarladaises ne comportent pas de truffes. Vous pouvez mettre des cèpes fricassés.

La Cène gourmande

Selon les chercheurs de la revue britannique « The international Journal of Obesity », en analysant cinquante deux des plus célèbres œuvres représentant la Cène, peintes entre l’an 1000 et 2000, les peintres au fil des siècles ont rendu la table de plus en plus gourmande ! Le nombre et la taille des assiettes et des verres ont augmenté. Les assiettes sont mieux garnies। Selon le chercheur Brian Wansink, ceci n’est pas lié au péché de gourmandise des mangeurs mais reflète le succès de l’agriculture au cours des siècles !


« La Cène » fin du XVème siècle par Léonard de Vinci : l’assiette principale est vide। La table est clairsemé de maigre morceaux de pain। Le peintre met en avant les caractères spirituel et solennel du moment au détriment sans doute de tout ce qui a rapport avec la chair.



« La dernière Cène » 1542 de Jacob Bassano. Cinquante ans plus tard, la table est plus riche : viandes, verres remplis, pain généreux ! Une dimension plus foisonnante, relaxe, humaine !

Orties et gelée de violette du printemps


Avez-vous déjà goûté aux orties ? J’ai juste le souvenir que certaines espèces sont piquantes. C’est l’occasion d’en goûter grâce à mon amie Christine.Spécialiste en herbes et plantes, elle nous invite à réveiller notre corps aux saveurs du printemps. Dans son blog A fleurs de goût, elle nous propose une étonnante soupe d’orties et une délicieuse gelée de violette avec recettes ! Elle vous accueillera A la maison de l’environnement le 3 avril, lors des journées de développement durable à Tours. Vous pourrez déguster ses créations gourmandes à bases de fleurs et de végétaux. Sachez qu’elle n’est pas avare en conseil !