samedi 29 mai 2010

Obama cuisine pour le Memorial day


Pour beaucoup d’américains, le “Memorial day” est la fête du souvenir, célébrée le dernier lundi de mai. Il marque le début officieux de l’été. Le sens de cette journée est de rendre hommage aux hommes et femmes qui sont morts en défendant le pays. Les Obamas ne manquent pas une occasion de défendre leur plan nutrition santé via le programme « Lets’ move ». Pour eux, ces journées fériées sont une occasion de remercier les vétérans et les familles des militaires pour leurs services et sacrifices, en leur cuisinant de bonnes recettes saines à déguster. Un livret de recettes estampillées « White House » est proposé à toutes les familles, comme la recette de « salade de macaroni d’Obama », « Les épinards natures sans crème », « la soupe de brocoli », « poulet rôtis aux légumes »… La famille présidentielle, avant de rejoindre leur résidence familiale à Chicago a donné l’exemple dans les jardins de la Maison Blanche. Le président Obama ayant lui-même mis la main à la pâte.

Pour découvrir les recettes

www.huffingtonpost.com/2010/05/26/memorial-day-food-recipes_n_590886.html

vendredi 28 mai 2010

Apéros trendy

L’heure n’est plus à se remplir la panse, mais à boire & à grignoter chic dans des endroits branchés ou confidentiels auxquels vous n’avez jamais pensé dès la sortie du bureau ! Des lieux où l’on peut faire des rencontres, ou mettre la main à la pâte ! Les prochains rendez vous sont les suivants :

Mardi 1er juin, c'est burger et électro
Le
magazine Miam lance ses "Street Food", happenings estivaux mêlant cuisine et musique. Pour le premier volet, les burgers accosteront au Batofar, sous les mains expertes des chefs Yannick Alléno du Meurice, Gontran Cherrier -qui confectionnera notamment un "greenwhich" au guacamole et pousse radis (déjà vendu chez Colette !), Christophe Adam de Fauchon, qui étonnera avec un Breiz Burger, un burger à la fraise, et Romuald Sanfourch du Batofar, qui a imaginé un burger de canard.
Cocktails et musique -choisie par les invités d'Edouard Rostand du magazine
Trax- ajoutent à la branchitude de l'évènement.
De 18h à 2h. Tarif: ticket à 3 euros pièce, vendus par carnet de 3. Un verre de vin ou une bière= 1 ticket, soit 3 euros. Un burger= 2 ou 3 tickets, soit 6 ou 9 euros. Inscriptions sur
la page Facebook.
Batofar, quai François Mauriac, au pied de la BNF, Paris 13e.

Jeudi 3 juin, c'est dîner secret et années 80
La jolie
Rachel Khoo organise un "mash-up gourmand", soit un dîner dans un lieu secret, avec au menu cinq plats, un cocktail et du vin, autour de classiques culinaires français revisités, sur fond de musique Eighties.
Tarif: 65 euros. Plus d'infos sur l'hôte du dîner via
www.rachelkhoo.com et inscriptions sur www.myprivatedinner.com. Il reste encore quelques places à l'heure où cet article est mis en ligne. Attention, le menu unique risque fort de ne pas convenir aux végétariens.

Jeudi 17 juin, c'est tapas à cuisiner et vin
Grâce aux chefs patients comme tout des cours de cuisine
Cook and go, vous vous efforcerez dans la bonne humeur à fabriquer vous-même un assortiment de tapas, avant de les déguster avec vos amis, accompagnés de vin.
A partir de 19h à l'atelier Cook & Go du 175 rue Saint Charles, Paris 15e. Autres dates: jeudi 24 juin, à l'atelier Cook & Go du 69 rue Lafayette, Paris 9e. A partir de 19h. Tarif: forfait incluant le cocktail et les boissons à discrétion à 20 euros pour toute inscription au préalable ou 25 euros sur place.
Inscriptions sur le site Cook & Go.

Mercredi 23 juin, c'est vin et cuisine d'Afrique du Sud
A l'Atelier Guy Martin, baigné de lumière, on déguste des vins sélectionnés par le sommelier de
ChateauOnline -site spécialisé sur Internet- Jean-Michel Deluc, ancien du Ritz, et des mets préparés par Zama, en l'honneur du pays d'accueil de la Coupe du monde de foot. Le plus: la possibilité de papoter (et de picorer!) librement avec les chefs et le sommelier, tout en s'essayant à préparer son amuse-bouche sur les fourneaux de ce haut-lieu des cours de cuisine.
Atelier Guy Martin, 35 rue Mirosmesnil, Paris 8e. De 18h à 21h. Tarif: 35 euros sur place (inscription non requise). Autre rendez-vous le mercredi 7 juillet, sur les vins du monde.

mercredi 26 mai 2010

Le cuisinier de Martin Suter


Si vous n’avez pas encore acheté vos livres pour l’été, je vous conseille le dernier ouvrage de Martin Suter, auteur suisse à succès. Ses romans, que l’on dévore avec un plaisir compulsif, explorent plusieurs milieux - avec un intérêt marqué pour la grande bourgeoisie helvétique, propice aux intrigues d’autant plus vénéneuses que feutrées. Le cuisinier n’échappe pas à la règle : il mêle gastronomie de pointe, crise financière mondiale, trafic d’armes, amours tarifés et guerre au Sri Lanka ! Voici le résumé du livre sans toutefois tout vous dévoiler !

Maravan, jeune réfugié tamoul, coupe les légumes et fait la vaisselle au Huwyler, un restaurant suisse nouvelle cuisine fréquenté par le monde de la presse et de la finance. Il est pourtant loin de n'être qu'une petite main. Au Sri Lanka, il était un cuisinier prometteur, spécialiste des préparations ayurvédiques. Devenu en Suisse un fin connaisseur de la cuisine moléculaire, il se lance, chez lui, dans des expériences sophistiquées pour retrouver les fumets de sa jeunesse. Lorsque Andrea, son ancienne collègue qui rêve de se mettre à son compte, lui propose qu'ils s'associent pour réaliser des dîners aphrodisiaques à domicile, Maravan hésite un temps, craignant de corrompre sa passion. Mais la nécessité de porter secours à sa famille l’emporte vite, le précipitant dans un écheveau d'expérimentations culinaires, de tractations avec des Tigres tamouls suspects, le tout sur fond de crise financière mondiale.

Tout comme son personnage, l’auteur maîtrise à merveille les textures et les matières, les saveurs et les parfums ; il sait choisir, doser et mélanger les ingrédients adéquats, «transformer des produits bruts en produits finis».

Le cuisinier, éditions Bourgois, 20€

http://www.christianbourgois-editeur.com/fiche-auteur.php?Id=9

lundi 24 mai 2010

Paris Nature Capital




Même le soleil a répondu présent ! La plus belle avenue du monde est le rendez vous durant deux jours de la plus délicieuse promenade parisienne ! Vous pouvez encore profiter aujourd’hui de cet immense plateau végétal de 3 hectares, installé entre le rond point des champs Elysées et l’arc de Triomphe, sur une longueur de 1,2km.

L’avenue devient la vitrine de la biodiversité française, recouvertes de jardins et de forêts composés de fleurs, d'arbres, de fruits et de légumes. Une manière de rapprocher la nature des urbains. Plantes et animaux sont présents. Les petits parisiens peuvent toucher les vaches salers, Aubrac, Charolaises, Limousines, Blondes d’Aquitaine, Montbéliardes ; des moutons, des abeilles, des huîtres ! Côté plantes alimentaires, plus de 50 espèces sont représentées. Certains familiers comme l’ail, le chou, la betterave, la tomate, les cucurbitacées… D’autres moins familiers comme les plantes d’ananas, de canne à sucre, de houblon, de lupin, de tabac, de la coloquinte, des haricots de Soisson…

Comme nous sommes en France, en plus des explications techniques, la culture n’est jamais loin. Ainsi, on apprend qu’Alexandre Dumas aimait tant les melons, qu’il négocia en 1864 une rente viagère de 12 melons contre le don de la totalité de son œuvre publié à la bibliothèque de la ville. On apprend dans la présentation de la salade que les romains la consommaient avant le repas pour s’ouvrir l’appétit, et que François Coppée (il s’agit du poète dramaturge du 19ème siècle) écrit « Il faut quatre hommes pour faire une salade : un prodigue pour l’huile, un avare pour le vinaigre, un sage pour le sel et un fou pour le poivre ! ». On rappelle également que Louis XVI était passionné de petits pois, et exigea de son jardinier La Quintinie des productions à Versailles.

L’animation très dynamique est bien assurée par les
jeunes agriculteurs.

Cette initiative, qui se veut une "oeuvre poétique", est signée d'un promoteur de l'"art de rue", Gad Weil. Ce dernier avait mis en scène il y a 20 ans la "Grande moisson", dont les Jeunes agriculteurs étaient déjà à l'initiative. Les Champs-Elysées avaient alors été transformés en un vaste champ de blé qui fut moissonnée devant des centaines de milliers de personnes. Un évènement qui a marqué les esprits.

www.naturecapitale.com

samedi 22 mai 2010

Cultures et lait du monde


La Milk Factory, galerie et laboratoire de création de la collective des produits Laitiers, invite à découvrir l’exposition « cultures des laits du monde » un voyage photographique sur les routes des laits। L’exposition s’articule autour de 3 regards avec les cultures laitières pour trait d’union। Celui d’Isabelle Rozenbaum Photographe et vidéaste, Isabelle Rozenbaum offre une vision intimiste de quelques cultures laitières en Inde, au Sénégal et en Tunisie. L’artiste a photographié des hommes et des femmes, des gestes, des mains, partageant le quotidien de ses sujets, en les observant, les écoutant, pour photographier un instant porteur de sens. Véritable voyage culturel et culinaire, elle révèle le côté sacré des gestes, « répétés au-delà des peuples et des cultures" dit-elle. : gestes rituels de la préparation des repas, mouvements ancestraux transmis de génération en génération… www।rozenbaum.com Celui de Pierrick Bourgault a réalisé, de la Chine à l’Argentine, de nombreux reportages, poignants, sans mise en scène. Il propose un instant de vie, un zoom sur des cultures culinaires diverses, un éclairage teinté de naturel sur l’environnement avec toujours une seule et même volonté celle de comprendre et de témoigner. www.monbar.net Celui de Colette Dahan et Emmanuel Mingasson Turquie, Iran, Turkménistan, Ouzbékistan, Kirghizstan, Kazakhstan, Mongolie…tant de pays méconnus où règne une véritable tradition fromagère. Sans préjugés, Colette Dahan et Emmanuel Mingasson se montrent à l'écoute d'autres modes de pensée, de vie, de production et de transformation du lait liés à des besoins, une histoire et une culture différentes des nôtres. www.unansurlaroutedulait.org

Pour continuer le voyage chez vous et passer aux travaux pratiques sur les produits laitiers, pensez à prendre les documents mis gracieusement à votre disposition :
- Un carnet de « Voyage imaginaire aux pays des laits » illustré par Jérémie Dres.
- Deux excellents livres de recettes avec « Le beurre, dix façons de la préparer » par Frédérick Grasser Hermé, et « Le lait, dix façons de la préparer » par Sonia Ezgulian, aux éditions de l’Epure.
- Des recettes en carnet de la Milk Factory par Johana Kaufmann, Véronique Liégeois, Véronique Cauvin, Laura Annaert, Sonia Ezgulian & Martine Camillieri.

GALERIE DEBORAH ZAFMAN 3-5 PASSAGE DES GRAVILLIERS, PARIS 3 accès par la rue Chapon EXPOSITION du 12 mai au 26 juin 2010 du mardi au samedi de 13h à 19 h., entrée gratuite

www.lamilkfactory.com

Manger Crazy


Vous êtes du genre faim de loup ou appétit d'oiseau ? Nouvelle cuisine ou cuisine traditionnelle ? Assiette en plastique ou porcelaine de Paris ? Sandwich ou repas d'affaires ? Quelle que soit votre chapelle, oubliez tous vos repères et laissez-vous emporter ! Manger Crazy, ce sont des aliments improbables et parfois effroyables, des ustensiles déroutants, étonnants ou innovants, des chefs qui décoiffent ou qui hérissent, des restaurants venus de l'espace, et des oeuvres d'art pour tous les goûts, à voir, à boire et à manger.

Plus de 100 nouvelles expériences, plus crazy les unes que les autres, qui bouleverseront peut-être vos habitudes alimentaires et qui vous feront sûrement voir votre assiette d'un autre oeil! Une seule condition : avoir l'estomac bien accroché...

Des sucettes de scorpions, de l’urine de vache sacrée hindoue en canette, une lampe en pain, un réveil qui cuit le bacon à point et des hamburgers allemands en conserve : toutes les curiosités comestibles les plus tordues de la planète sont recensées dans ce livre. De quoi préparer les étapes gourmandes de vos voyages à travers le monde !

Manger crazy de Chantal Allès, éditions Gründ.

vendredi 21 mai 2010

Lieux de bouches éphémères

La tendance des lieux de vente éphémères continue sur Paris et concerne de plus en plus les lieux de bouche.

Bar à vache « Michel et Augustin »
« Michel et Augustin » lance le 1 er bar à vaches à la Grande Epicerie de Paris du 3 juin au 3 juillet 2010.
Michel et Augustin installe le premier bar à vaches avec tout l’univers étonnant de la Bananeraie : vache géante, bananiers, l’aventure en photos, et même quelques trublions… Le bar à vaches est un bar où l’on peut créer son propre yaourt, dans un gobelet « vache » servi à la louche. Ce yaourt contient une base de yaourt brassé au lait entier, ainsi qu’une pointe de crème, et on a le choix entre trois recettes : nature très bon, vanille de Madagascar et framboise myrtille. On les personnalise ensuite avec des fruits mixés, des pépites de chocolat… de quoi se régaler. 21 vaches différentes possibles, à partir de 2,50 €.
La Grande Epicerie de Paris, 38, rue de Sèvres 75007 Paris
www.micheletaugustin.com



Restaurant éphémère Géant Vert
A l'occasion de ses 50 ans, Géant Vert fait les choses en grand, Le Géant sort de sa vallée et vient s'installer au 6, cité de la Roquette (75011) à Paris, du 5 au 11 juillet 2010 dans un restaurant éphémère, aussi vert que lui ! Pour son anniversaire, le Géant a fait un sacré pari.
Le chef Paul Blouet épatera ses convives en leur proposant tous les jours de 12h à 15h deux recettes autour des légumes Géant Vert. Christian Etchebest, Alberto Herraïz (Restaurant Fogòn, Paris), David Zuddas (Restaurant DZ'Envies, Dijon)…Trois chefs de renom animeront des soirées privées et gourmandes de 20h à 23h
Attention, places limitées ! Inscriptions sur le site :
www.les50ansdegeantvert.fr (à partir du 1er juin 2010)



Bar à thé Hédiard
Les 28 mai, et les samedis 5 et 12 juin, Hédiard ouvre son var à thé. Au programme, dégustations gratuites de cocktails de thé avec ou sans alcool, à apprécier avec des pâtes de fruits au thé vert matcha.
Hédiard, 21 place de la Madeleine, Paris 8ème.
www.hediard.fr

jeudi 20 mai 2010

Estomago

Cinéma et cuisine font généralement bon ménage si l'on en croit les nombreux films consacrés au plaisir du ventre। Le réalisateur brésilien Marcos Jorge explique que son film se distingue de ses prédécesseurs. Il raconte l’histoire de Nonato, qui apprend à survivre dans une société où cohabitent ceux qui mangent et ceux qui sont mangés !


Nonato est un petit cuistot dans un restaurant populaire mais malgré son air un peu niais, il est le chef des Coxinhas, un plat très prisé dans le quartier. Il y rencontre Iria, une prostituée très gourmande avec qui il fricote contre de délicieux repas. Peu après il finit en prison où la hiérarchie est très stricte et impitoyable pour les faibles. Pour Nonato, qui n'a ni le courage ni la carrure, il va devoir trouver autre chose pour se faire sa place ; la cuisine. A partir de trois fois rien il va commencer par concocter des plats savoureux pour ses co-détenus et très vite Bujiù, le boss de la cellule, va le faire monter en grade et lui permettre de faire entrer clandestinement des aliments plus rares. Sa réputation ne tarde pas à faire de lui le chef es gastronomie de la prison et les festins se succèdent. Pourtant, ses camarades d'infortune n'ont aucune idée des charges qui ont conduit Nonato en prison...

Coxinhas


Très populaire au Brésil et au Portugal, le coxinha évoqué le film Estomago est une croquette panée, à base de farine de riz, de pomme de terre ou de manioc, farci avec de la chair de poulet effilochée. Légèrement épicée, sa forme rappelle celle d’une cuisse de poulet. Certaines recettes vont jusqu’à insérer. Voici une des recettes de croquettes dorées au poulet / Coxinhas de Galinha

Pour 12 croquettes environ :
huile de mais
1 poulet de 1,5 kg coupé en huit morceaux
1/2 oignonfinement haché
1 gousse d'ail écasée puis hachée
sel de mer
poivre noir du moulin
chapelure blanche
Pour la pâte :
250 g de farine de riz
50 cl de lait
100 g de beurre ramolli
3 jaunes d'oeufs extrafrais
sel de mer
poivre noir du moulin
quelques gouttes de sauce au piment
Chauffez un peu d'huile dans une sauteuse ou une casserole fond épais et faites-y dorer les morceaux de poulet sur toutes les faces. Versez 2 verres d'eau, couvrez et laissez cuire doucement pendant 20 à 30 min. Réservez le poulet, en conservant le jus de cuisson.
Quand la viande a suffisamment refroidi pour être manipulée, retirez les os et la peau (vous pourrez en faire un bouillon). Détaillez les blancs en douze longues bandes. Hachez finement le reste de la chair et mélangez-la avec l'oignon et l'ail hachés. Salez et poivrez. Réservez.
Préparez la pâte : mélangez la farine de riz et le lait, en ajoutant du jus de cuisson du poulet pour obtenir une pâte épaisse. Incorporez le beurre et les jaunes d'oeufs afin d'amollir la pâte, puis le poulet haché. Assaisonnez et aromatisez avec un peu de sauce au piment.
Divisez la pâte en douze portions égales. Formez les croquettes en enrobant chaque bande de blanc de poulet de pâte et en leur donnant la forme d'une cuisse de poulet. (Certains enfoncent, à la pointe de la pâte, de petits os de poulet; cela facilite la prise en main.)
Roulez les croquettes dans la chapelure. Faites-les frire, par trois ou quatre, dans de l'huile de maïs chauffée à 180 'C, jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées. Égouttez sur du papier absorbant et servez chaud.

mercredi 19 mai 2010

Produire, consommer, taxer ?


La filière alimentaire au cœur des enjeux du XXIème siècle.

A l’horizon 2050, comment allons-nous faire pour nourrir 9 milliards d’hommes alors que nous sommes confrontés à une situation de monopole de certains pays détenteurs de matières premières et de besoins d'alimentation différents au niveau mondial, dans le respect de nouvelles exigences environnementales et sanitaires ? Comment résoudre l'équation d'une agriculture qui soit à la fois efficace et compétitive, dont la mission principale reste la production des matières premières agricoles destinées à la consommation humaine, tout en mettant en œuvre les bonnes pratiques qui préservent l’environnement ?

Ces défis engagent directement la responsabilité des différents acteurs : publics, privés et associatifs.

C’est pour répondre à ces questions fondamentales que trois associations ont décidé de se réunir pour la sixième édition de la conférence Agro X Ena.

La conférence aura lieu le mercredi 9 juin 2010 de 9 à 16h30 à la chambre de commerce et d’industrie de Paris, 27 avenue de Friedland, Paris 8ème.

La participation à la conférence est gratuite, sauf si vous désirez déjeuner sur place.
Inscription et informations détaillées de la journée sur
http://conferenceagroxena.com

Road Food Book




Comment soigner ses adresses « Food » lorsqu’on voyage sans avoir la déception d’une adresse caduque à cause d’un guide qui date de la saint glinglin ? Ou d’un restaurant trop branché qui a fait faillite ?

Ceci est désormais possible grâce au service offert par la journaliste culinaire Julia Sammut. Après avoir répondu à un questionnaire pour mieux cerner vos attentes et vos goûts, elle vous proposera une liste d’activités ainsi qu’un carnet d’adresse pointu des meilleures tables en résonnance avec vos goûts. Elle pourra même vous réserver vos nuits d’hôtel.

Road Food Book n’est disponible que dans 13 villes : Barcelone, Florence, Istanbul, Londres, Madrid, Marseille, Milan, Montréal, Naples, New York, Paris, Tokyo et Stockholm.

Ainsi, à Florence, vous saurez où déguster une omette aux artichauts cuite au feu de bois ; à Tokyo, où déguster les boulettes de bœuf de Kobé dans la rue ; à Istanbul, où lapper les meilleurs yaourts en admirant le Bosphore !

Ce service vous coûtera 250€ et s’adresse aux « vrais Foodistas ».
www.roadfoodbook.com

mardi 18 mai 2010

Let’s move de Michelle Obama


Le programme «Let's move » de Michelle Obama est entré depuis hier dans une nouvelle phase par la signature d’un accord sans précédent avec 7 grands groupes de l’industrie alimentaire américaine qui produisent 25% des produits mis sur le marché। Il s’agit de Kraft, PepsiCo, Coca Cola, Campbell Soups, Kellogg's, ConAgra, and Sara Lee. Ces industriels s’engagent à revoir la qualité nutritionnelle de leurs produits dans la politique de lutte contre l’obésité : revue des recettes et des ingrédients, grammage moins important, produits plus sains. La signature de cet accord prévoit l’élimination de plus de 1 milliard de calories en moins d’ici 2012 par ces derniers ! Il s’agit d’une première mondiale !


Le programme Bougeons (Let’s move) de Michelle Obama apporte de multiples solutions pour résoudre le problème de l'obésité infantile afin que les enfants qui naissent aujourd'hui atteignent l'âge adulte avec un poids sain। Avec cette initiative, madame Obama s'adresse directement aux enfants et aux parents. Elle encourage les enfants à faire des exercices physiques et à les inclure dans leurs habitudes quotidiennes. Elle n'oublie pas de mentionner que les écoles aussi ont un grand rôle afin d'inciter les enfants à participer aux cours d'éducation physique. Ce programme Bougeons permettra aussi aux parents d'avoir des outils nécessaires pour les changements.


Selon Madame Obama, « vaincre l'obésité ne se fera pas par le biais d'une prouesse technologique, telle que l'envoi d'un homme sur la Lune ou la découverte d'Internet। Nous avons dès à présent les moyens pour aider nos enfants à mener une vie saine ».


Les responsabilités sont individuelles, familiales et sociales : on devrait donc agir ensemble. Alors elle engage tous les secteurs qui affectent directement la santé des enfants. Elle interpelle les industries alimentaires de faire attention aux matières nuisibles comme le gras, le sel, le sucre et les autres ingrédients dans les aliments fournis dans les restaurants scolaires. Mais aussi, elle souligne que les publicités attirent l'attention des enfants vers ces produits gras.
Le président américain, Barack Obama, soutient le programme de sa femme. Il accepte même de mettre l'accent sur certains programmes et d'apporter une contribution significative de 10 milliards de dollars du budget alloué à cette cause noble pour une période de 10 ans, ce qui fait un 1 milliard de dollars chaque année.

Vaisselle volante

Apprêtez vous à vivre prochainement dans les restaurants branchés la lévitation culinaire ! Grâce à un système d’électro-aimant appliqué aux arts de la table, votre assiette, votre verre… décollera de la table jusqu’à 10 cm. La prouesse technique, réalisée par l’UFOOD (contraction de UFO, ovni en anglais et FOOD, nourriture), est un concept élaboré par les astrochefs couronnés par le grand prix 2010 de l’innovation au Forum Madrid Fusion. Le poids de la vaisselle lévitée va jusqu’à 350g.

www.astrochefs.com

lundi 17 mai 2010

Le gâteau de Savoie


C'est le gâteau indispensable pour fêter le 150ème anniversaire du rattachement de la Savoie à la France cette année. Sa création remonte en 1358 à Chambéry lorsque Amédée VI, comte de Savoie recevait à sa table son suzerain Charles IV du Luxembourg. Pour l'amadouer, Amédée VI demanda à son pâtissier Pierre de Yenne de créer une recette légère comme une plume. Le pâtissier avait eu l'idée de battre les jaunes d'œuf avec du sucre jusqu'à les faire blanchir (faire le ruban en terme technique), de mélanger la farine dans l'appareil obtenu puis de l'alléger avec du blanc d'œuf monté en neige. Pour garder le moelleux de la recette, il faisait cuire son gâteau dans un moule à bois. Le bois est moins conducteur de chaleur que les moules en fer habituel, donnant ainsi au gâteau sa légèreté légendaire grâce à une douce cuisson.

La recette s'est affinée avec le temps grâce à Massialot au XVIIe siècle et Menon au XVIIIe, par le rajout de parfums (zeste de citron vert, cannelle, fleur d'oranger etc।). Le poudrage du sucre glace sur le dessus ne fait pas parti de la recette d'origine même si vous rencontrez cette pratique de nos jours. Certains l'appellent aussi biscuit de Savoie. C'est une appellation erronée car le gâteau ne subit pas de double cuisson.


Voici la recette pour un gâteau de Savoie pour 8 personnes : 7 œufs, 250g de sucre, 200g de farine, 1/2 sachet de levure chimique, 1 pincée de sel.
Séparez les jaunes des blancs d'œuf.
Travaillez au fouet les jaunes d'œuf avec le sucre jusqu'à ce que la préparation blanchisse et double de volume.
Montez les blancs en neige avec la pincée de sel.
Tamisez et mélanger ensemble farine et levure.
Ajoutez la farine enrichie de levure à la préparation jaune d'œuf et sucre. Mélangez délicatement.
Ajoutez ensuite dans l'appareil les blancs d'œufs en neige. Mélangez avec soin puis versez la pâte obtenue dans un moule beurré.
Faites cuire au four à 150°C pendant 40 minutes.
Démoulez le gâteau de Savoie encore chaud sur une grille.
J'adore servir ce gâteau de Savoie avec de la crème chantilly, enrichir de fruits rouges.

Biscru


Voici des petits tuiles qui égayent vos apéritifs et préservent votre ligne. Composés à base de graines variées et de légumes punchy, ils sont préparés sans cuisson avec des associations comme tomate/parpika, betterave/carotte, olive noir/oignon. Existe aussi en version sucrée.

Prévoir 3.70€

www.biscru.fr

lundi 10 mai 2010

Venez goûtez au meilleure de la France gourmande sur les Champs Elysées.


Vingt ans après la « Grande Moisson », les Champs Elysées, la plus belle avenue du monde se transformera en une gigantesque ferme les 23 et 24 mai 2010. Bananiers, fraisier, vigne, blé mais aussi vaches, poules, cochons… 8000 parcelles d’un mètre sur un mètre vingt seront installés par le syndicat des jeunes agriculteurs pour former une fresque d’un kilomètre de long de la place de l’étoile jusqu’au rond point des Champs Elysées. Pour cela, 600 agriculteurs et techniciens métamorphoseront la chaussée dans la nuit précédant l’inauguration. Il s’agit de « faire partager la nature dans cet espace public par excellence connu de tous », explique Gad Weil, un des créateurs du projet. Pour rentabiliser cette œuvre végétale, et surtout ne rien jeter à la poubelle, le public pourra s’en procurer des bouts (pot de terre, jardinière et même des parcelles de 14 à 700€.

www.naturecapitale.com

dimanche 9 mai 2010

La sève de kitel


Suc de la fleur d’un arbre Sri Lankais, le Caryota Urens, appelé aussi palmier queue de poisson, la sève de kitel (ou kital) est comme un sirop ambré qui évoque le caramel et le café. Elle est riche en vitamine B1, B12, C, fer, calcium.

Elle s’utilise comme le sirop d’érable pour sucrer vos salades de fruits, vos produits laitiers, vos crêpes, vos boissons chaudes et froides.

Vous la trouvez exclusivement en boutique bio.

Environ 14€ la bouteille de 32cl.

Historique des usages de table : du moyen âge à nos jours.


Quels sont au fil des siècles, les objets usuels de la table ? A quel moment sont-ils apparus, sous quelles influences, et comment ont-ils évolué ? Quels sont les rites alimentaires, les divertissements, la composition des menus du Grand Siècle, la hiérarchie du placement autour de la table, commet s’effectue le service ? Qu’est qu’un entremet ? Pourquoi divertit-il au Moyen Âge et se déguste-t-l les siècles suivants ? Quelle différence terminologique entre « dresser la table » au Moyen Âge et aujourd’hui ? Le « couvert » d’autrefois est-il le même qu’au XXIème siècle ? Voici autant de points abordés de façon ludique et constructive lors de la rencontre animée par la conférencière Anne Kolivanoff à la bibliothèque Drouot, Paris 9ème le jeudi 20 mai à 11 heures.
Réservez vos places au 01 42 46 97 78.

jeudi 6 mai 2010

Le gourmet solitaire

Voici un manga japonais qui me donne le sentiment d’être à nouveau à Tokyo, en suivant les errances gastronomiques et les pensées d’un homme appréciant la bonne table sans prétention।
On ne sait presque rien de lui. Il travaille dans le commerce, mais ce n’est pas un homme pressé ; il aime les femmes, mais préfère vivre seul; c’est un gastronome, mais il apprécie par-dessus tout la cuisine simple des quartiers populaires… Cet homme, c’est le gourmet solitaire. Imaginé par Masayuki Kusumi, ce personnage hors du commun prend vie sous la plume de Jirô Taniguchi, sur un mode de récit proche de l’Homme qui marche : chaque histoire l’amène ainsi à goûter un plat typiquement japonais, faisant renaître en lui des souvenirs enfouis, émerger des pensées neuves ou suscitant de furtives rencontres. Ainsi la visite d’un sushi-bar au milieu de l’après-midi lui fait-il voir d’un autre œil les innocentes ménagères qui fréquentent le lieu, ou prend-t-il conscience, à l’occasion du match de Base-ball, des vertus tonifiantes du curry... Le Gourmet solitaire est un met de choix dans l’œuvre de Taniguchi. Ce qui constitue son talent, c’est la simplicité dans le fait de nous faire partager des choses tout à fait anodines et de les transformer en d’agréables saynètes éclairées d’une lumière nouvelle, tout en étant pédagogue sur la composition des mets. Comme ce délicieux riz à l’anguille fumée.


Le gourmet solitaire,
éditions Casterman, 10,50€.

mercredi 5 mai 2010

Lord of burger

Le premier manga français sur l’univers de la restauration est enfin en vente, avec le premier tome de « Lord of Burger, clos des épices » !
«
Lord of burger » est une saga familiale : Arthur travaille chez Fast-Do. Ambre se prépare à aller étudier au Japon. Mais leur père, grand cuisinier 3 étoiles au Guide Michelin, est retrouvé mort dans sa chambre froide. Le restaurant est endetté. Ambre et Arthur n'ont d'autre choix que de le faire tourner pour rembourser les banques. Mais comment s'en sortir lorsqu'on n'a pas été formé au très difficile exercice de la gastronomie haut niveau ? Saga familiale, comédie, polar ?

« Lord of Burger » est avant tout un hommage à la grande cuisine. A la fin de chaque album, les lecteurs trouveront des suppléments, des recettes de cuisine, des explications sur les MOF (Meilleurs Ouvriers de France), des fiches oenologiques… Ces « bonus » sont directement intégrés à l'intrigue, pour un ensemble savoureusement fun !

Comme pour le film Ratatouille, les auteurs se sont immergés dans l’univers d’une cuisine de Palace, celui de l’hôtel Meurice, avec en bonus, les conseils du chef étoilé Yannick Alléno.
« Ici on fait de la cuisine madame, pas du cirque ! » risque de devenir votre slogan préféré, dixit Alessandro Capreze, héros défunt de Lord of Burger

Lord of Burger***, tome 1 , Le Clos des épices, éditions. Glénat, 9,50 €

Café twist


La cafétière Twist, au design ramassé vient de révolutionner l’art de se concocter un café de qualité. Fini le matériel imposant, fini la gestion des filtres ou des capsules qui nous coûtent des fortunes.

La cafetière tiwst a repris les simples principes de base d’un bon café : de l’eau chaude, du café et de la pression. Pour cela, vous remplissez votre cafetière twist d’une dose de café moulu de votre choix, d’une dose d’eau chaude et la cartouche de protoxyde d’azote contenu dans le manche délivre 8 bars de pression. En trente secondes, votre café est prêt !

Twist tient dans votre poche et il est nomade. Il n’est pas encore en vente en France. Il coûte 170US $. La boîte de 24 recharges de gaz vous coûte 16 US $ assurant 200 tasses.

www.mypressi.com/twistgallery.php

lundi 3 mai 2010

Pop Fizz, pâtisserie fashion de Paris


Depuis 2006, le Café de la Paix invite chaque année les créateurs de mode à inventer une pâtisserie. Cette année, c’est au tour de Rosemary Rodriguez, directrice artistique de Thierry Mugler de se livrer à cet exercice.
Sa création Pop Fizz est une gourmandise colorée au goût acidulée. Elle se présente sous la forme d'un millefeuille contemporain, la création mêle de la gelée d'acérola, de la mousse de thé vert et du crémeux au yuzu, un citron japonais. Les consommateurs pourront la déguster du 16 mai au 15 septembre au prix de 15 euros.
Petit bonus pour vous : la pâtisserie sera à déguster avec une caissette en chocolat garnie de crémeux au yuzu et de perles au "popping candy", un sucre qui pétille et craquette sous la langue.

Cette création entre dans le cadre de l’événement Pâtisseries Fashion de Paris, Capitale de la création lancée il y a 5 ans.

www.cafedelapaix.fr

Cuisinez l’été


En faisant votre marché, vous voyez que les produits de la saison d’été commencent à faire leur apparition. Pour vous aider à bien croquer l’été et à sublimer tous ces beaux produits en 110 recettes délicieuses, les éditions J’ai Lu a une excellente idée de regrouper dans un même ouvrage tous les stars de l’été, en fruits et légumes, à partir de la collection dix façons de préparer un produit, des éditions de l’épure. Voici la liste des produits et leurs auteurs.

« La roquette, dix façons de la préparer » par Pierre Clauss
« L’aubergine dix façons de la préparer » par Françoise Dubarry et Régine Lorfeuvre-Audabram
« La courgette dix façons de la préparer » par Patricia Romatet
« Le poivron dix façons de le préparer » par Lorfeuvre-Audabram
« Le melon dix façons de le préparer » par Marie José Baudoin Gaset
« La lavande dix façons de la préparer », par Olivier Etcheverria
« La framboise » dix façons de la préparer par Françoise Durif
« La pastèque dix façons de la préparer » par William Chan Tat Chuen
« Le basilic dix façons de le préparer » par Philippe Marquet
« La tomate dix façons de la préparer » par la « Brigade rouge »
« Les soupes d’été dix façons de les préparer » par Michel Profido

Si vous désirez découvrir « La pastèque, dix façons de la préparer » rédigé par mes soins, rendez-vous directement en page 125 !

Pour tous ceux qui ne résistent pas à l’envie de croquer dans une tomate en fermant les yeux !

Cuisinez l’été, éditions J’ai Lu, 8€

samedi 1 mai 2010

My Sweet Flower bomb


Pour fêter les 5 années de leur parfum Flowerbomd, le duo Viktor & Rolf ont engagé la crème de la crème en matière de pâtisserie en les personnes de Yannick Alléno, chef du Meurice et son pâtissier Camille Lesecq. Viktor & Rolf ont demandé à ces derniers de leur créer une pâtisserie à l’image de leur parfum "Flowerbomb" aux accords sucrés et fleuris.

La pâtisserie, appelée « My Sweet Flower bomb » est vraiment à l’image de la boîte de parfum à l’honneur, à base de chocolat noir fondant délicat sur une mille-feuille colorée où se mêlent des saveurs de praline, de citron vert, un brin de vanille et du jasmin. Cette pâtisserie vous est proposée au restaurant de l'hôtel
"Le Dali", en édition limitée jusqu'au 30 juin 2010.