vendredi 27 mai 2011

Coquelicot !

La fleur de coquelicot, je l’avais toujours associé au souvenir des combattants de la première guerre mondiale. Grâce à l’équipe de la Pâtisserie Au Petit Prince, je découvre qu’elle se consomme aussi ! En effet, pour la fête des mères, cette maison a décidé de mettre en l’honneur cette fleur de coquelicot à travers son dessert « Mama » composé d'un sablé et d'un biscuit au cacao croustillant, d'une gelée et d'un crémeux framboise et chocolat Ivoire, et d'un Tiramisu au Coquelicot, et à travers des macarons au coquelicot, avec son parfum envoutant, doux et sensuel de cette fleur si délicate !
La fleurs de coquelicot, consommée en tisane ou en pétale a des effets apaisants ! De quoi laisser passer maman une journée CALME !
www.aupetitprince-etel.fr

Maman Léopard !



Cette année, pour la fête des mères, le chef exécutif et directeur de la création de Lenôtre, Guy Krenzer mettent les mamans à l’heure d’Afrique avec un entremet baptisé « Fashion Maman ». Le design est très contemporain et reprend la peau d’un léopard. L’entremet dévoile une dacquoise moelleuse à la noisette, agrémentée d’une mousse au chocolat « Afrique », avec une feuilletine croustillante au praliné.
Et, comme la gourmandise n’a pas de limites, Fashion Maman est accompagné de macarons du chocolatier, composés de ganache chocolat et enrobés de chocolat noir aux origines de Tanzanie, Ghana et Sao Tomé.
Fashion Maman se décline également en un duo de gourmandises, une véritable friandise à dévorer jusqu’au bout des doigts.
Les petits félins feront patte de velours pour offrir à leur maman urbaine une douceur des plus tendance et exprimeront ainsi toute leur tendresse !
www.lenotre.f
Prix indicatif : 16€ pour 2 personnes.

Macaron marguerite



Pour la fête des mères, le macaron de Rêve se fait marguerite, le temps d’un effeuillage gourmand, complice et tendre avec sa maman !
Un délice de fruits des bois et de macaron vanille, à savourer immédiatement pour le plus grand bonheur des mamans ! Le doux parfum de vanille Bourbon de Madagascar, s’exhale du biscuit à la fois croquant et moelleux…A l’intérieur, une crème légère à la vanille et une compotée de fruits rouges aux notes acidulées : le mariage réussi de saveurs et textures du pr
Prix indicatif ; 54€ pour 6 personnes.
www.dalloyau.fr

jeudi 26 mai 2011

Gaufre Meert ou PH ?

La maison Meert avait ouvert une boutique dans le Marais au mois de décembre 2010 pour vendre sa gourmandise fétiche : la gaufre créée en 1849 et dont la fabrication se fait toujours de manière artisanale. Depuis le début du mois, Pierre Hermé reprend à son actif cette délicieuse gaufre, toujours réalisée à l’ancienne avec des moules traditionnels sur mesure pour avoir le logo du Picasso de la pâtisserie. 3 saveurs fétiches sont mises en avant : Ispahan (rose-framboise-letchis), Infiniment Vanille (vanille de Tahiti, du Mexique et de Madagascar), Pietra (noisette du piémont).
La gaufre individuelle vaut 2.80€, la boîte de 5 gaufres, 14€
Désormais, vous avez le choix entre les deux boutiques ! Vous ne pouvez vous tromper. Chaque gaufre porte le logo de sa maison ! Et il y une différence de forme !
www.pierreherme.com
www.meert.fr

mercredi 25 mai 2011

Dîner d’Etat des Obama à Londres

Après avoir offert une tournée générale de bière Guinness sur la terre de ses ancêtres en Irlande, le président Obama et son épouse Michelle sont arrivés une journée plus tôt à Londres, pour éviter les désagréments causés par les irruptions du volcan islandais Grimsvötn. Ces étapes font partie de sa tournée européenne avant son arrivé en France pour le sommet du G8 qui se tiendra à Deauville.
C’est donc la première visite d’Etat du président américain à Londres. La reine Elisabeth a accueilli le couple dans le célèbre Palais de Buckingham, à Londres. Pour clôturer cette première journée, un diner d’Etat est offert hier soir par la reine avec 200 invités. Le menu du dîner, rédigé en français selon la tradition du Palais, met en avant la cuisine française.
Paupiette de Sole et CressonSauce Nantua



Agneau de la Nouvelle Saison de Windsor au Basilic

Courgettes et Radis SautéesPanaché d’Haricots VertsPommes Boulangère

Salade

Charlotte à la Vanille et Cerises Griottes

Fruits

Les Vins

Ridgeview Cuvée Merret Fitzrovia Rosé 2004

Chablis Grand Cru Les Clos 2004 (Domaine William Fèvre)

Echézeaux Grand Cru 1990 (Domaine de la Romanée-Conti)

Veuve Clicquot Ponsardin, Vintage Rich 2002Royal Vintage Port 1963

mardi 24 mai 2011

Tea Cake Store



Les passionnés de Tea et les gourmands de Cake pourront profiter de ce salon de thé éphémère, Tea Cake Store, au 28 rue Charlot, Paris 3ème jusqu’au 26 juin 2011. Vous pourrez ainsi déguster aux thés de Constances parfumés avec les préparations culinaires bios de Marlette. Le lieu se veut un boudoir, une bulle de douceur, un moment de détente entre thés de grands crus asiatiques et les pâtisseries qui sortent toutes chaudes de l’atelier de confection de gâteaux. On vous promet une dégustation sur mesure, du personnalisé +++ !wwww.lesthesdeconstance.com



Anthropology of food



Anthropologie of food est une revue académique bilingue (français et anglais) créée en 1999 et en accès libre. J’ai découvert récemment leur site internet également en accès libre. La contribution des articles de grande qualité est assurée par un réseau de chercheurs européens qui sont tous passionnés de recherches sur les sciences sociales en alimentation. Vous pouvez d’ailleurs apporter également votre contribution.

Les derniers articles m’ont passionné, comme
Faire la preuve de l’authenticité du patrimoine alimentaire de Sandrine Barrey et Geneviève Teil
Les trois traditions du foie gras dans la gastronomie française d’Elise Mognard
Innovation et patrimoine alimentaire en Midi Pyrénées de Jacinthe Bessière et Laurence Tibère

A découvrir sur
http://aof.revues.org/

dimanche 22 mai 2011

1664 by Christian Lacroix








« 1664, le plus grand numéro qu’une bière puisse vous faire ». Ce slogan publicitaire, ainsi que son visuel, qui date de plus de dix ans est toujours présent à mon esprit. A partir de juin 2011, vous verrez cette bière relookée par notre grand couturier Christian Lacroix avec comme devise le « goût à la française » à travers une collection de visuels inspirés par les racines et les valeurs de la marque. La créativité du couturier s’exprimera sur les bouteilles, les canettes, les verres, les plateaux, les sous-bocks à la fois dans votre city market et dans vos cafés préférés.








jeudi 12 mai 2011

Fromages de pauvres, fromages de riches



Fromages de riches et fromages de pauvres se jouent sur la qualité du lait utilisé à la fois sur sa teneur en « gras » et sa « pureté », selon qu’il s’agit de lait de vache à 100% ou de lait mixte, couplé par exemple, avec le lait de brebis.

Ainsi, les petits suisses couleur rouge plus gras dans les années 1950 étaient achetés par les riches, alors que ceux de couleur bleu moins gras étaient achetés par les pauvres. Idem pour le fromage de chèvre pour les riches et le mi-chèvre pour les pauvres. La présence du gras amène certes plus d’arômes, a un effet immédiat sur le prix et signe son statut social de riche. Ainsi, Oliver de Serre, à son époque, conseille d’écrémer le lait pour fabriquer le fromage, sauf lorsqu’il y a des invités.

Balzac, en 1841, parle de fruitières qui vendent du fromage blanc écrémé dans les étales des marchés, et des crémières, qui vendent du fromage blanc à double crème, dans des boutiques pour une clientèle plus aisée. Et dire qu’actuellement, c’est le fromage blanc maigre écrémé qui envahit nos rayons de supermarchés.

On observe trois profils dans le statut du gras du fromage :
- Le fromage maigre fabriqué à partir de lait écrémé. Les anciennes techniques laissent tout de même 15% de matières grasses.
- Le fromage commun, fabriqué avec du lait sans écrémage.
- Le fromage riche, où dans lait non écrémé, on rajoute en plus la crème issue du lait de la veille.

Les fromages des riches sont confectionnés par le premier lait de base. Ces fromages sont appelés « fromage de première intention ». Puis avec le petit lait et le lactosérum issu de la confection du premier fromage, le producteur fabrique un « fromage secondaire » pour sa consommation personnelle. Ceci grâce à la présence d’albumine et de protéines à chaîne courte dans le petit lait restant coagulé par la chaleur. Dès que le second fromage est obtenu, il est laissé nature ou aromatisé pour une conservation plus ou moins longue. Ces fromages secondaires, considéré comme fromage de pauvre sont devenus des fromages pour riches. Leur statut a changé aussi avec le temps. Ainsi, il y a par exemple le gaperon, un fromage secondaire d’Auvergne, à pâte molle à croûte fleurie enrichi d’ail et de poivre est devenu chic. Il y a aussi le Serac. Une fois moulé, le fromage est mis au dessus de la cheminée. La suie qui se dépose autour les protège des insectes. La fameuse cervelle des canuts répond aussi à cette lignée de fromage secondaire. En version sucré, il y a le fromage breuil, à gros granule, qui se mange avec le sucre ou de la confiture.

Le clivage du fromage riche pauvre se joue aussi sur la partie consommé du fromage. Avant que le roquefort ne soit emballé avec sa feuille d’étain, des femmes étaient chargées de gratter la croûte verte de surface. Elles ont font un fromage appelé « rhubarbe » à cause de sa couleur verte qui se rapproche de la fameuse crème de roquefort actuel.

Le clivage se joue aussi sur des goûts plus forts. Le maroilles crémeux et à odeur prononcée était éloigné des tables des riches mais recherchés par les ouvriers !



Et vous, achetez vous des fromages de riches ou de pauvres ?
Ce post est rédigé à partir de mes notes prises lors de l’intervention de Georges Carentino, pour le séminaire des rencontres de l’honnête Volupté, société des amis de Jean Louis Flandrin.

mercredi 11 mai 2011

Palace hôtel

Un nouveau label « Palace » participe au classement des hôtels de luxe et distingue les hôtels 5 étoiles luxe d’exception. Parmi les critères de sélection, il y a les aspects techniques, la situation géographique jugée exceptionnelle, l’intérêt patrimonial du lieu, la qualité de service liée à la formation du personnel.

Les hôtels candidats sont auditionnés par un jury de personnalités avec l'académicien Dominique Fernandez qui préside le comité, avec l'animatrice de télévision Carole Rousseau, l'écrivain Gonzague Saint-Bris et l'architecte Jean-Michel Wilmotte.

Pour cette première audition, les hôtels distingués sont, à Paris, Le Bristol, le Meurice, le Park Hyatt Paris-Vendôme et le Plaza-Athénée. En régions, l'hôtel du Palais à Biarritz, les Airelles et Cheval Blanc à Courchevel et le Grand Hôtel Cap Ferrat à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Le label « Palace » est attribué pour une période de 5 ans.

Ne pouvait postuler que les hôels qui ont au moins 30 mois d’activité. De ce fait, le Royal Monceau qui a ouvert octobre dernier ou le Sangri-La ouvert en décembre n’a pu concourir. La déception est de mise pour les candidats malheureux comme le Ritz et le George V à Paris et le Négresco à Nice.

Le restaurant gastronomique fait parti des critères incontournables de Palace. La personnalité du chef et sa signature culinaire y sont donc pour beaucoup. Voici les chefs des 4 palaces parisiens où leurs cartes sont à votre disposition.


Le Bristol, Chef Eric Fréchon
C’est le chef préféré du président. Il y prend ses repas en voisin. Le chef sert une cuisine classique sublimée.
www.lebristolparis.com/#/restaurant-gastronomique


Le Meurice, chef Yannick Alléno
C’est le chef qui a redynamisé le terroir parisien, avec une cuisine haute couture.
www.meuricehotel.fr/portraits-des-chefs


Le Park Hyatt Paris-Vendôme, chef Jean François Rouquette
D’origine aveyronnaise, sa cuisine marie tradition et influence internationale (surtout japonaise) toujours très lisible.
http://paris.vendome.hyatt.com/hyatt/hotels/entertainment/index.jsp;jsessionid=ABCBBD0DA035645B392A8DF6EF89716C.atg06-prd-atg2

Le Plaza-Athénée, chef Christophe Saintagne
D’origine normand, il fait parti de l’écurie d’Alain Ducasse, avec une cuisine typée Ducasse.
www.plaza-athenee-paris.fr/portraits-de-chefs

mardi 10 mai 2011

Suite Magnum en chocolat




Vous avez rêvé d’avoir une chambre entièrement en chocolat ? Karl Lagerfeld l’a fait. La luxueuse suite Magnum de l'hôtel La Réserve à Paris a été entièrement réalisée en chocolat ! Du tapis en passant par les murs et jusqu'à la table de nuit, ce décor ultra-kitsch a nécessité l'emploi de pas moins de 10,5 t de chocolat belge, sculpté par le Rodin du cacao, Patrick Roger.
Karl Lagerfeld va jusqu’à réaliser en grandeur nature, son ex-égérie Baptiste Giabiconi (devenu chanteur), habillé juste d’un petit slip, un bâtonnet de Magnum à la main.
Cette œuvre d’art n’est pas innocente. Le travail technique et esthétique du Patrick Roger est exceptionnel. Elle fait parti du plan marketing pour faire connaître au monde entier que Karl Lagerfeld est le réalisateur de la dernière campagne de publicité Magnum avec
Rachel Bilson, pour le moment diffusé aux Etats-Unis avec comme slogan « Le plaisir est là, saisissez-le ! ».

lundi 9 mai 2011

Le choix des aliments.



Les informations relatives à la nourriture sont de nature extrêmement diverse. L'alimentation intervient dans les conceptions de la santé, des plaisirs, des mœurs, de l'ordre public. Les sources d’information disponibles sur l’alimentation sont nombreuses et leurs visées respectives peuvent, ou bien se renforcer, ou bien se contredire. La question est alors de savoir comment les consommateurs arbitrent entre santé et plaisir, nutrition et saveur, bienséance et confort, croyance et science, tempérament et pression sociale, innovation et habitude, ou encore considérations éthiques et servitudes quotidiennes. Quelle légitimité accordent-ils aux paroles d’interlocuteurs venant d’horizons divers – de la médecine à la publicité, du gouvernement à la philanthropie – et qui diffusent messages et recommandations concernant la nourriture et l’hygiène de vie ?Ce sont les questions qui animent ce livre. Les chapitres contribuent à la restitution de l’univers informationnel des consommateurs depuis le XIVe au XXe siècle. Ils s’attachent à décrire et expliquer l’émergence et le fonctionnement des repères qui permettent de nous orienter dans les marchés alimentaires et des services qui s’y rattachent. Les thèmes concernent l’identification des produits et de leurs caractéristiques, l’imagination liée à l’alimentation et à la cuisine, et l’intervention des autorités publiques dans les transactions alimentaires.
Vous avez sur
liens-socio, une présentation détaillée du livre par chapitre.
Sous la direction de Martin Bruegel, Marilyn Nicoud et Eva Barlösius (PU François Rabelais, PU Rennes, coll. "Tables des hommes", 2010)

Course des garçons de café à Paris



Pantalon noir, gilet noir, chemise blanche, nœud papillon, tablier blanc, plateau rond. Vous l’avez reconnu ? C’est un garçon de café français. Une véritable institution française. Il est aimable (si, si !), a une mémoire d’éléphant pour vos commandes, un sens de l’équilibre sans pareil pour tenir son plateau et des mollets en acier. Il est debout et marche toute la journée pour servir ses clients ! Ce sont toutes ces aptitudes qu’exploite et met en valeur la course des garçons de Paris, né à Paris dans les années 1920 pour mettre en avant cette profession.

Après 10 années d’absence, non parce qu’il n’y a pas de candidats mais de sponsors, la course revit cette année grâce à Orangina. Cette course est bien sûre ouverte aux serveurs et serveuses parisiens. Le parcours annoncé fait 2,6 kilomètres avec comme point de départ la place des Vosges et se termine place Baudoyer dans le 4ème arrondissement. La course aura lieu le 15 mai 2011 (22 mai à Marseille). Plus de 200 participants sont attendus ! Sponsor oblige, les participants devront conserver la présentation de leurs plateaux intacts jusqu’à la ligne d’arrivée, avec une bouteille d’orangina ouverte, un verre rempli et le mythique limonadier, outil indispensable du garçon de café !

Venez nombreux, ce sera une très belle fête très française. Ce concept de course a été exporté dans le monde entier.

dimanche 8 mai 2011

Wagashi 和菓子

Il n’y a rien de mieux et de plus simple que quelques wagashi pour bien ressentir les changements de saison au Japon. Les wagashi, ce sont ces ravissantes pâtisseries japonaise, qui flattent à la fois l’œil et le palais, avec comme marqueur, les ingrédients propres à la chaque saison. A travers leurs formes, leurs couleurs, leurs textures, ils expriment des souhaits, des symboles. Ce sont de poèmes gourmands. A Paris, nous avons le privilège d’avoir la maison Toraya, à quelques centaines de mètre de la place de la concorde, spécialisée dans la confection de ces wagashi depuis plus de cinq siècles. La maison est encore dirigée par la 17ème génération de son créateur, et demeure toujours le fournisseur officiel de la cour impériale. En dégustant les wagashi accompagné d’un thé, j’ai toujours le sentiment de vivre un moment d’éternité, avec le vrai goût du Japon, et d’être invité à la Cour !

Pour vous qui êtes habitués à la pâtisserie française, vous allez découvrir une nouvelle grille de dégustation. Les textures en bouche sont différentes : moelleuse, fondante, dur, gélatineuse… Les ingrédients qui entrent dans leur fabrication sont à base de farine de riz, de blé, du sucre, de l’agar agar, de l’azuki (crème sucrée à base d’un haricot rouge). L’appellation des wagashi est déjà une invitation à la gourmandise, à la beauté et à la méditation. Ainsi, au printemps, vous pourrez déguster les To-zakura (horizons vaporeux de cerisiers en fleurs) qui rappellent qu’au printemps, les fleurs de cerisiers sont épanouies. Alors que le kozue no aki (palette d’Automne) à l’automne, évoque le changement des couleurs des feuillages, surtout ceux des érables.

A la maison Toraya à Paris, pour suivre les changements de saison, une nouvelle collection de wagashi est proposée chaque mois. Pour ce mois de mai, vous pouvez déguster par exemple


Shin Hama no Matsu, Les Pins du Bord de mer Au Japon, les forêts de pins s’étendent le long des pentes et cette végétation luxuriante cotoie parfois le bord de mer pour offrir un panaroma naturel des plus exceptionnels. S’inspirant d’une recette de l’ère Taishô (début du XXe siècle), le Shin Hama no Matsu se compose d’une fine pâte de riz gyûhi, fourrée à la pâte d’azuki blancs parfumée au Miso blanc de Kyôto. Il représente les pins qui longent les plages de sable blanc, baignés par la lumière radieuse du soleil levant. Ayame Man, Gracieux Iris D'un bel ovale nacré, ce moelleux gâteau brioché, à base d’igname, fourré à la pâte d’azuki rouges en morceaux, est estampillé au fer chaud d’un motif d’iris. Les tiges et les feuilles ont été délicatement tracées, à la main, au pinceau fin. Le Ayame Man évoque le joli mois de mai au Japon, et ses élégantes silhouettes d’iris qui courent le long des prés…

Au Japon, ces wagashi sont de précieux présents qu’on offre à tout moment aux personnes qui nous sont chères. Découvrez sur le site de Toraya cet art de vivre pérenne.

Les prix des wagashi vont de 3 à 6€. La maison propose aussi de déjeuner typiquement nippon.

www.toraya-group.co.jp/paris/

samedi 7 mai 2011

Le sansho, saveur du printemps au Japon

Le sansho 香山椒marque l’arrivée du printemps au Japon. Cette plante avec ses baies se déguste en 3 temps.

Les feuilles de sansho. La forme très graphique des feuilles décore les plats de sushis et de sashimi. Une fois émincées, elles servent aussi de condiments à ces derniers, parfument les bouillons simples, le fromage de soja, les nouilles.

Les fleurs et les baies de sansho fraîches. Comme les fleurs de cerisiers, elles apparaissent que sur une courte période sur les étales de marché entre fin avril et début mai Les baies se présentent sous la forme de petites billes vertes accrochées à une fine tige. Pour simplifier, on peut le rapprocher d’un poivre vert frais, à la saveur piquante et anesthésiant. Les fleurs fraîche avec une saveur similaire mais en plus léger, sert d’ingrédient de décor et aussi de condiment. Ces baies fraîches se sansho se conservent en saumure ou au vinaigre.

Le poivre de sansho et la poudre de sansho. Une fois arrivée à maturité, la baie qui passe de couleur verte à rouge noire est déshydratée et broyée en poudre. C’est comme le poivre de Sichuan花椒 qui n’a de poivre que son nom. Sa saveur piquante et anesthésiante est encore plus marquée. Ces sensations de picotements et de fourmillement sont dues à deux composées : l’alpha sanshool et l’alpha hydroxy sanshool. Ce poudre de sansho assaisonne merveilleusement l’anguille fumée et grillée à la sauce de soja douce (unagi), les brochettes (yakitori), le poulet et œuf brouillé au riz (oyakodon)…
Cet épice entre surtout dans la composition du shichimi (7 saveurs), mélange de 7 épices qui font office de condiment et d’assaisonnement comme le sel et le poivre en France. Les 7 épices sont le piment rouge, le zeste de mandarine, les graines de sésame, des graines de pavot somnifère, les graines de chanvre, le nori et le sansho.

Précipitez vous aux boutiques japonaises de la rue Saint Anne ou en
shopping internet pour pouvoir profiter aussi à cette saveur japonaise printanière.

Wasabi touch

Le wasabi 山葵, rose trémière des montages, est un condiment piquant qui se rapproche du raifort français. Les amateurs de sushis le connaissent bien. Il est présenté avec les sushis sous la forme d’une pâte verte émeraude avec les lamelles de gingembre tendre et légèrement sucrées. Il ne reste plus qu’au mangeur de diluer la pâte de wasabi dans la sauce de soja pour accompagner ses sushis. Le dosage du wasabi doit être parfait pour éviter le choc des sinus et les larmes aux yeux ! Le wasabi sur Paris s’achète en pâte prête à l’emploi conditionnée dans un tube, ou sous forme de racine fraîche. Il faut alors râper la racine avant usage. Vous pouvez le trouver aussi en version poudre. Sous les deux versions, vous pouvez l’utiliser comme de la moutarde, pour mettre plus de peps dans vos vinaigrettes ou pour relever vos plats cuisinés.
Voici quelques idées faciles :
Pour accompagner les sushis et les poissons crus finement tranchés, mélanger une cuillère à soupe de sauce de soja, ½ cuillère à soupe d’huile de sésame et une pointe de pâte de wasabi.

Pour une vinaigrette au wasabi : 1 cuillère à soupe de vinaigre de vin, 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, une pointe de pâte à wasabi, sel, poivre, ½ café de sucre. Le sucre permet d’équilibrer les saveurs.

Sauce fromage blanc, wasabi et fines herbes. Mélanger 200g de fromage blanc de votre choix avec ½ cuillère à café de wasabi, 50 grammes de fines herbes hachées de votre choix (cerfeuil, ciboulette, coriandre…), 1 cuillère de vinaigre de vin, sel. Cette sauce accompagne vos crudités, un poisson vapeur, une viande pochée ou un rôti.

Pour les fans de cette saveur, sachez qu’un baume à lèvre au goût de wasabi vient de sortir !
www.myidbox.com/ficheproduit-cadeau-original-baume-a-levres-wasabi-1240.html

mercredi 4 mai 2011

Grand prix de la baguette de Paris 2011



Le professionnalisme et la patience finissent toujours par payer. Après plusieurs participations, Pascal Barillon, avec sa boulangerie « Au levain d’antan », a finit par décrocher le 17ème grand prix de la baguette de la ville de Paris. En plus d’empocher 4000€ de prix, comme le gagnant de chaque année, il devient le fournisseur officiel en pain du Palais de l’Elysée.
Cette édition a connu un véritable succès. 174 artisans boulangers ont participé au concours sur 1220 que compte la profession en Ile de France. Pour la première année,
le jury était composé aussi de vrais parisiens non professionnels.

Pour Pascal Barillon, cette victoire est un plus pour sa boulangerie et son équipe. C’est surtout une grande notoriété qui lui permettra comme ses prédécesseurs de multiplier son chiffre d’affaires par trois ! Niché pas loin du sacré cœur , en plus des parisiens, les touristes du monde entier viendront lui rendre visite.

Au levain d’Antan, 6 rue des Abbesses, Paris 18ème.

dimanche 1 mai 2011

Manet, inventeur du moderne.

« L’asperge » : On connaît la charmante histoire de ce tableau d’Edouard Manet. Il vend à Charles Ephrussi Une botte d'asperges pour huit cents francs. Mais Ephrussi lui envoie la somme de mille francs, et Manet, qui n'est pas en reste d'élégance et d'esprit, peint cette asperge et la lui adresse avec ce petit mot : "Il en manquait une à votre botte". Ce tableau, minuscule est situé vers la fin de l’exposition « Manet, inventeur du Moderne » que le Musée d’Orsay consacre au peintre jusqu’au 3 juillet 2011. Malgré la modestie de son format, il est un résumé de sa peinture. L’art du cadrage. Il représente le légume posé seul sur le bord d'une table. Le bout de sa tige est dans le vide alors que sa pointe se redresse, décrivant une courbe gracieuse. Certains ont vu dans la position et dans la nature même de l'asperge une métaphore sexuelle. D'autres lui ont trouvé une allure maladive. A tous, Manet pourrait répondre ce qu'il répondait aux contempteurs de son Olympia, peinte en 1863 (et dont la pose ressemble étrangement à celle de L'Asperge) : « Je rends aussi simplement que possible les choses que je vois. »La visite dévoile de nombreux portraits : celui audacieux d'Olympia, ceux émouvants de Berthe Morisot, Irma Brunner, ou de femmes élégantes peintes vers 1881-1882 au rythme des saisons. Des mises en scène sont aussi présentées comme le célèbre Déjeuner sur l'herbe, ou encore Les Gitanos qu'il va découper en trois tableaux, rendant sa peinture plus intense. J’aime Manet pour ses peintures autour de l’alimentation, des natures mortes gourmandes. J’ai une affectation particulière pour 2 autres de ses tableaux visibles aussi au musée: le citron, bar aux folies bergères.
Pour plus d’informations sur l’exposition jusqu’au 3 juillet 2011 au Musée D’Orsay

Saveurs créoles

Etre à la foire de Paris est comme un voyage en long courrier pour le prix d’un ticket de métro ! C’est le monde qui vient vers vous ! Vous avez surtout le dépaysement garanti du hall 4 baptisé « Terre des tropiques » et « Richesses du Monde ». En plus de pouvoir acheter l’artisanat du Sénégal, de la Chine, du Vietnam, du Mexique, du Maroc, de l’Inde… Vous avez surtout l’occasion de découvrir ou de re-déguster à la cuisine créole par sa présence massive (Antilles, Gaudeloupe, Réunion, Madagascar...), jusqu’à éclipser la cuisine mexicaine ou de Tahiti. Si vous désirez juste étancher votre soif, des cocktails de fruits exotiques pourront faire l’affaire. Mais on vous fait vite comprendre que rien ne vaut un petit ti punch. Leurs appellations sont déjà des promesses des plaisirs à venir : caresse créole (rhum blanc, malibu, jus de goyave, grenadine), 7ème ciel (rhum blanc, gingembre, bois bandé, citron vert), l’orgasme (rhum blanc, gingembre, noix cola, passion), ti décolage avec du rhum à 59°C ! L’alcool appelle toujours du grignotage. Vous pouvez donc accompagner votre ti-punch d’accras de morue, de boudin créole, d’achards de légumes ou de petits bouchons. En plat plus consistant, vous avez les crevettes sauce gingembre Combava, du massalé de de porc, du cari de poulet, du rougail saucisses, du gratin de chouchoux…En dessert, sorbet à la noix de coco fabriqué sur place, tarte à la noix de coco, bonbons coco, ananas frais…

Pour les entrées, comptez en moyenne 9€, pour les plats, 20€, les desserts 10€, les ti-punch 10€, pour un sandwich 5€.

Si vous préférez les saveurs de la métropole, rendez-vous au hall 7.3 où vous pourrez déguster les saveurs des 22 régions. Sur ce niveau, des ateliers et démonstrations culinaires gratuits vous attendent à « Pause cuisine » (allée H, stand 02). Vous avez également le stand de démonstration culinaire de la radio France Bleu (allée A, stand 02). Ce dimanche après midi, c’était la Chef Babeth de Rosière qui faisait la démonstration de ses recettes végétariennes créoles !

www.foiredeparis.fr