mercredi 29 août 2012

Swiss Cheese Lab

 
Pourriez-vous citer spontanément au moins trois variétés de fromages suisses ? Si vous calez, il est temps de vous rattraper du 18 au 23 septembre 2012 au « Swiss Cheese Lab » à la Crémerie de Paris
Un pop’up store qui fait découvrir, à travers des dégustations gratuites, aux treize fromages suisses les plus emblématique. Vous pourrez déguster par exemple le vacherin fribourgeois, la raclette suisse, la tête de moine, le tilsit…En plus de la dégustation simple des fromages, des ateliers de cuisine vont vous apprendre à les cuisiner soit de manière traditionnelle soit de manière plus moderne (en wrap, en mousse, en rouleau de printemps !). Vous pouvez également vous restaurer sur place, grâce à une carte payante, de burgers, pizzas et sandwiches aux fromages suisses.

Crémerie de Paris
Rue des Halles / rue des déchargeurs
www.cremeriedeparis.com

Carrot city, Parc de Bercy


En voyant de grosses carottes plantées dans le parc de Bercy, ce n’est pas Bugs Bunny qui y a élu domicile. C’est « Carrot City », une exposition en plein air qui concentre les projets novateurs en matière de production alimentaire durable en ville
Elle offre un aperçu d'initiatives contemporaines d'agriculture urbaine, conceptuelles ou en projet, dans plusieurs villes du monde. Conçue par l'Université de Toronto au Canada en 2010, elle a déjà été exposée à Berlin, Toronto, New York, … et s'enrichit au fil de ses voyages d'illustrations locales. Cette agriculture urbaine, à travers ses espaces de culture privée ou partagée, crée du lien social, de la valeur, du sens, en plus de la nourriture. Les architectes le mettent déjà dans leur cahier de charge.
Elle prend aussi une dimension commerciale comme un axe de communication, à l’image des hôtels Fairmont au Canada qui servent des fines herbes plantées directement sur les terrasses et toits des hôtels. Vous pourrez aussi découvrir au Parc de Bercy des exemples parisiens et franciliens, mais aussi lyonnais et strasbourgeois, Carrot City étant également présentée dans ces villes cette année. Une chose est sûre, vous ne verrez plus vos espaces vides de balcons, de toits de la même manière.
Exposition gratuite jusqu’au 4 novembre 2012 au parc de Bercy. Pour plus d’informations sur Carrot City, cliquez ici.

vendredi 24 août 2012

Fête de Ganesh, Paris


Ganesh, c’est l’un des Dieux les plus vénérés de l’hindouisme. Il représente la sagesse, l’intelligence, la prudence, la protection et sait lever tous les obstacles de la vie ! Vous le reconnaîtrez facilement dans le panthéon des dieux de l’hindouisme. C’est le seul qui a une tête d’éléphant. Dimanche 2 septembre 2012, la communauté indienne de Paris lui fait la fête. Ne ratez pour aucun prétexte cette 17ème édition de sa fête. Pour le prix d’un ticket de métro, vous serez transporté le temps d’une journée à Bombay. Habillez-vous de votre sari, de votre kurta, la cérémonie commence dès 9 heures du matin au temple de Sri Manicka Vinayakar Alayam par des pujas (des prières). L’entrée au temple et toute la fête sont gratuites, ouverts à tous. Après les bénédictions, Ganesh sera installé sur un char richement décorés et colorés avant de partir en procession, en musique, dans tout le quartier indien de la gare du nord. Pour honorer son passage, toutes les rues qui l’accueillent sont décorées de guirlandes.
Chaque commerçant a pris soin d’installer un petit autel garni de noix de coco, de bananes, d’encens, de curry, de lait de coco, de douceurs. Car notre Ganesh est gourmand, il adore le lait et les douceurs. C’est une fête joyeuse, colorée et généreuse. En signe de partage, on vous offrira gracieusement du lait parfumé à la rose, du riz sucré au lait de coco et au pois chiche, des friandises, des mets salés….Pour ouvrir le passage au dieu Ganesh, des noix de coco sont fracassés au sol, symbole de l’illusion du monde. Vous avez ici les détails et le parcours de la fête.
Ganesh est né de parents divins et hauts placés dans les sphères célestes : Shiva et Parvati. Il fut pendant un temps un petit enfant dieu comme les autres, jusqu'au jour où son puissant papa Shiva lui coupa la tête par mégarde. Il promit à son fils de réparer l'impair au plus vite en la lui remplaçant par celle du premier être vivant qu'il croiserait... Ce fut un éléphant ! Voilà pourquoi Ganesh se retrouva affublé de ce drôle de chef - qui fait son charme et son originalité. Il doit son immense popularité à sa ruse et à l’empressement joyeux avec lequel il assiste ses fidèles. Son icône figure souvent à l’entrée des temples et des maisons. Son nom est invoqué au commencement d’une prière, d’un voyage ou d’une entreprise.
Si vous désirez faire offrandes de douceurs à Ganesh ou à vous-même, rendez-vous au « Ganesha sweets », 191 rue du faubourg Saint Denis, Paris 10ème dans le quartier même de la fête. Vous serez séduit par les couleurs et les saveurs de ces douceurs confectionnées à partir de farine de pois chiche, de semoule, de lait concentré, de pâte d’amandes, de noix de coco, de pistaches, d’épices comme la cardamone…Vous êtes prévenus, ces sweets, en forme de losange, rondes, carrés... sont très très sucrés, comme les aime notre dieu éléphant !

lundi 13 août 2012

Les séductions du palais, musée quai Branly


Cette magnifique exposition au musée quai Branly me donne le vertige devant tant de beauté et de perfection sur les arts de la table chinoise. A part la vaisselle en bronze qui datent d’environ 1700-221 avant JC, comment ces poteries rouges et noires du néolithique, ou ces porcelaines si délicates, si fragiles, arrivent jusqu’à nous intacts, épargnés du ravage du temps ? Comme l’indique le sous-titre de l’exposition, cette vaisselle en poterie néolithique, bientôt métamorphosée en bronze sous les trois premières dynasties royales (2e et 1er millénaires avant notre ère), convertie en laque (à partir du 3e siècle av. J.-C.), puis en vaisselle d’or et d’argent sur les tables des palais des Tang (618-907) avant que ne triomphe définitivement la délicate porcelaine sous les Song (960-1278), nous évoque l’art de « Cuisiner et de manger en Chine ». Il faut avoir une imagination débordante pour se projeter du contenu, nécessairement raffiné, de cette vaisselle. Six recettes exposés dans le parcours du l’exposition nous y aident :
Fondue de faisan Zhigeng. Cette recette est inventée par Pengzu, père de la cuisine chinoise, et destiné au souverain Yao (vers 3000 avant JC). Il s’agit d’un faisan braisé dans une marmite en terre cuite, dans un bouillon de porc, de gingembre et de ciboule. Après sa cuisson, il est entièrement désossé, remis dans son bouillon. Il est ensuite enrichi de millet, de sel, de vin de céréale, et de baies de goji. Au moment du service, il est assaisonné avec quelques gouttes d’huile de graines de thé.
Patte d’ours, très apprécié par le roi Zhou (vers 1105-1045 avant JC) de la dynastie Shang. Il s’agit d’une patte d’ours enduite de miel, avec une première cuisson à l’eau pour une pré-cuisson. Puis une deuxième cuisson au bouillon de poule avec du gingembre et du vin de céréale. A travers cette recette, on découvre aussi l’art du faisandage. La patte d’ours ne rend toutes ses qualités gastronomiques qu’après avoir rancie une à deux années.
Chien braisé dans un bouillon de tortue de la dynastie des Han occidentaux (206 avant JC- 220 après JC), très apprécié de l’empereur Gaozu. Cette recette aiguise particulièrement l’imagination des visiteurs. Les viandes de chien et de tortue sont mijotées dans un bouillon à base de sel, de sucre, de vin de céréales, d’anis étoilé, de poivre de Sichuan, de ciboule, de gingembre. Elles subissent une seconde cuisson à la vapeur. Les viandes sont désossées et effilochées avant d’être servies avec de l’huile de sésame. Cette technique de mijotage est encore en vigueur actuellement dans la cuisine chinoise, mais appliquée à la viande de porc et de bœuf.
Oie farcie dans l’agneau de la dynastie des Tang (618-907) et très appréciée par l’impératrice Wu Zetian 武则天. Femme d'humble extraction, l'impératrice Wu Zetian arrive au sommet par le charme, la ruse et le crime. À la cour de Chang'an (l'actuelle Xi'an), elle assume le pouvoir suprême d'une main de fer pendant un demi-siècle, de 655 à 705, d'abord dans l'ombre de son mari puis de son fils, et enfin en son nom propre. Cette recette est d’une complexité certaine. L’oie est farcie avec un mélange de riz gluant, enrichi de morceaux de viande de porc avec une marinade composée de sucre, de sel, de sauce de soja, de vin de céréale, de vinaigre, de poivre de Sichuan, de poivre et de peau de mandarine séchée. Ces mêmes oies farcies et bridées sont enfermées dans le ventre d’un agneau, pour être rôtis durant 4 à 5 heures. Au moment du service, seules les oies farcies sont dégustées. L’agneau rôti est jeté.
Bouillon de poisson Songsao, de la dynastie des Song du sud (1127-1279), très apprécié par l’empereur Gaozong. Il s’agit d’un poisson mandarin, levé en filet, sans arrêt, cuit dans un premier temps 6 minutes à la vapeur avec de la ciboule, du gingembre, de vin de céréales. La chair cuite est ensuite sauté avec du jambon, des pousses de bambou, des champignons shiitake, assaisonnée avec de la sauce de soja, du vinaigre, du sel. La sauce est liée avec la fécule de pomme de terre.
Dragon et Phénix sous le signe du bonheur, de la dynastie des Qing (1644-1911) issus de l’un des banquets impériaux mandchou que j’évoque dans mon livre « A la table de l’empereur de Chine » aux éditions Philippe Picquier . Il s’agit d’une recette à base de salicoques que je vous laisse découvrir dans le parcours de l’exposition.
Une chose est sûre, les principes d’assaisonnements, les techniques de découpe et de cuisson évoquées dans ces six recettes sont toujours appliquées de nos jours.
Sur la manière de consommer les mets, c’est sous les Tang, que les chinois délaissent le mode de consommation assis sur les nattes, devant les plateaux individuels pour s’asseoir autour d’un table garnie de vaisselle et de mets présentés de manière esthétique. Comme pour la Renaissance en France, une vaisselle d’apparat entre en scène, avec des pièces d’orfèvreries très travaillées, fort luxueux. Seules les élites pouvaient se le permettre. Sur l’usage des baguettes, une invention chinoise, même si elles étaient utilisées déjà en cuisine sous les Shang, elles passaient à table que sous la dynastie des Han, à partir du IIème siècle avant JC avec l’apparition de la technique de la friture. En effet, manger avec les doigts n’était plus aussi commode, car les mets devenaient gras ! Les alcools de céréales étaient largement consommés durant les banquets, dès la dynastie des Zhou (1045-221 avant JC).
La verseuse en Yi en bronze de la dynastie des Zhou ne vous rappelle-t-elle pas la forme de notre saucière ? 
Vous découvrirez aussi peut être le premier grill du monde, qui date de la dynastie de Han occidentaux (206 avant JC, 9 après JC). La bonne société Han aimait savourer des grillades lors de dégustations d’alcool. Avec cette grille rectangulaire dotée de rebords, on faisait griller les côtelettes ou des brochettes. Une grille intérieure et une ouverture à bord ondulé sur le côté permettent de retirer les cendres ! Il y a une modernité dans la forme et le design de cet art de la table chinoise plus qu'étonnante.

D’autres belles histoires vous attendent dans le parcours de l’exposition. Vous avez encore plus d’un mois pour les découvrir. Pour plus d’information, cliquez ici.

dimanche 12 août 2012

À table ! Comment la France mitonne sa cuisine depuis les Gaulois


« C'est un sujet sur lequel on ne plaisante pas. De Lille à Marseille, de Brest à Strasbourg, la table est un élément clé du code génétique français, un marqueur vivant de l'identité nationale. Pour une raison simple : la cuisine a fait la France autant que la France fait la cuisine. Rien d'étonnant si celle-ci est devenue indissociable de notre culture, de nos moeurs, de notre tempérament. Et ce, depuis Vercingétorix, au moins : je suis venu, j'ai vu... j'ai savouré, pourrait-on dire en parodiant la célèbre citation du grand Jules ». Ainsi, pour nos lectures estivales, le dernier numéro n° 788 d’Historia nous invite à savourer l’histoire de notre gastronomie, des recettes d'Apicius, le premier grand chef reconnu, à l'invention de la restauration sous la Révolution. Un dossier savoureux, mitonné par des spécialistes de la bonne chère, à déguster sans modération.

vendredi 10 août 2012

L’appétit vient en lisant


Avec sa nouvelle collection « L’appétit vient en lisant », Angès Vienot nous met en appétit en associant un extrait d’œuvre littéraire, en lien avec la gastronomie, avec un chef contemporain. Le chef réalise ou interprète la recette présentée dans l’extrait choisi. Pour nous, c’est l’occasion de découvrir ou redécouvrir cette littérature par son prisme gourmand. Quel bonheur de lire ces descriptions de mets par les mots si délicats, si choisis et parfois, si poétiques. 6 livres sont déjà parus avec
La brioche feuilletée Guy de Maupassant & Stéphane Vandermeersch

La madeleine de tante Léonie Marcel Proust & Philippe Conticini

La bouillabaisse aux asperges vertes Jean-Anthelme Brillat-Savarin & Reine Samut
La terrine de p'tits perdreaux Alexandre Dumas & Frédérick e. Grasser-Hermé
La patate en coque de pain Honoré de Balzac & Alexandre Gauthier
L’indulgence d’Alexandre Grimod de la Reynière et Pierre Hermé qui nous propose un délicieux dessert à base de petits pois !
Après cette mise en bouche, vous n’avez plus qu’une envie, de découvrir le livre complet de son auteur, dans l’’attente de la découverte d’autres gourmandises. En effet, chaque livre, en plus de l’extrait choisi et de la recette du chef, vous présente la biographie de l’auteur, du chef ainsi qu’une riche bibliographie.

Agnès Viénot, 11 rue Jean-de-Beauvais, 75005 Paris

jeudi 9 août 2012

La fête de la gastronomie, 22 septembre 2012


Suite à l’inscription du repas gastronomique des français au patrimoine immatériel et culturel de l’UNESCO, la France a décidé d’organiser chaque année au premier jour de l’automne, la Fête de la Gastronomie. La deuxième édition aura lieu le 22 septembre 2012. A l’image de la fête de la musique, elle propose une succession d'événements, dans toute la France, pour fêter la cuisine, ses produits et les arts de la table. C’est l’occasion pour les français de prendre conscience de la richesse et de la diversité de leur gastronomie. Pour cette année 2012, c’est le thème du Terroirs : création et tradition qui est retenu avec comme parrain Michel Guérard, 3 étoiles au guide Michelin (Les Prés d’Eugénie).
Le coup d’envoi de la fête sera lancé le 21 septembre 2012 à Plouider. Pour connaître le programme proposé et les animations près de chez vous, consultez le site web de la fête.
Après le grand succès remporté en France par la première édition, le déploiement de la fête de la gastronomie 2012 sera renforcé à l’international, notamment par des actions à New-York et Tokyo. En effet, ces deux villes concentrent le plus de restaurants étoilés dans le monde et de nombreux chefs, ainsi que des artisans de produits de bouche (chocolatiers, boulangers, bouchers, charcutiers) et d’arts de la table français.

mercredi 8 août 2012

Tarte salée All Green


La tarte salée, c’est vraiment la recette idéale de l’été accompagnée d’une belle salade ! Elle se mange chaude ou froide. On peut la déguster à la table, en pique-nique, avec les couverts ou sans couvert ! Pour vous qui ne connaissez pas encore la tarte salée, il s’agit d’un fond de pâte brisé bien installé dans un moule, rempli d’une garniture de votre choix, couverte d’un appareil à quiche à base de lait, de crème et d’œuf. 30 à 40 minutes au four et c’est prêt. La papesse des tartes salées sur Paris, c’est Catherine Kluger. Vous pouvez vous régalez de toutes ses créations dans sa boutique atelier dans le Marais. Ici, la tarte salée se marie et se combine à l’infini avec que des ingrédients bios ! Son livre « Atelier tartes, salé + sucré » aux éditions Marabout nous propose des recettes étonnantes en version salée comme le mélange thon+ wasabi + algues nori / tofu+haricot rouge+chili / cresson+cheddar+bacon… Une des recettes qui se vendent le mieux dans sa boutique est le « All green », une tarte à base de courgettes + petits pois+ fond d’artichaut+ roquette, une recette de saison. La pâte est croustillante et tendre, l’appareil, moelleux. Voici la recette pour 4 personnes et un moule de 20 cm.
Pour la pâte : mélangez 200g de farine avec une pincée de sel, ajoutez 90g de beurre coupé en morceaux. Sablez l’ensemble entre les doigts. Ajoutez ensuite un œuf battu en omelette avec 2 cl d’eau très fraîche. Travaillez l’ensemble pour avoir une pâte souple. Laissez reposer une heure avant de l’étaler et chemiser votre moule beurré au préalable. La pâte peut se préparer aussi la veille.
Pour l’appareil à quiche : cassez 3 œufs dans un saladier, ajoutez 30 cl de lait, 10 cl de crème liquide, salez et poivrez à votre convenance, puis mélangez l’ensemble au fouet.
Pour la garniture : 150g de courgettes coupées en rondelles et cuits dans deux cuillères à soupe d’huile d’olives, 3 fonds d’artichauts cuits coupés en quartier, 100g de roquette, 50 g de petits pois cuit.
Montage et finition : disposez les légumes par couche dans le moule, puis versez dessus l’appareil à quiche. Faites cuire 30 minutes au four à 160°C. Avant de servir, décorez le dessus avec de la roquette.
Vous avez compris, à partir de la pâte et de l’appareil à quiche, vous pouvez laisser libre cours à votre créativité pour les garnitures. Si vous avez besoin d’être rassuré, vous pouvez vous rendre dans la boutique Tarte Kluger dans le Marais pour voir comment se confectionnent les tartes ou prendre tout simplement un cours. Son site n’est pas avare d’idées et de conseils. La petite personnalisation ? Dans votre appareil à quiche, vous pouvez ajouter de la moutarde à l’ancienne, du sésame grillé, du gingembre, du beurre salé, du fromage….

Tarte Kluger www.tarteskluger.com

lundi 6 août 2012

Des légumes et des hommes, au potager Royal de Versailles


Quel autre écrin aurait pu accueillir cette exposition de 32 photos, en très grand format, extrait du livre « Des légumes et des hommes », que le potager Royal de Versailles ? N’est-ce pas sous le règne de Louis XIV, avec son fabuleux jardinier La Quintinie, que Versailles est devenu un potager royal, avec des espèces rares, connu du monde entier ? N’est-ce pas à Versailles, que les légumes tels que l’asperge, les petits pois, les melons… ont connu leur heure de gloire ? Pour cette raison, si vous avez le dessein de vous rendre à Versailles cet été, pensez à visiter ce potager royal ainsi que celle belle exposition. De quoi vous faire découvrir des espèces de fruits et légumes que vous n’avez jamais goûté ! C’est en recevant son panier bio, que la photographe Joëlle Dollé découvre pour la première fois un vrai salsifis, puis d’autres fruits et légumes. L’idée lui a germé de photographier ces trésors de la nature avec ses amis, ses voisins et quelques people. Les photos sont ponctuées par un texte de Christophe Opec avec beaucoup de joie et de spontanéité. Sachez que vous pouvez acheter sur place les fruits et les légumes issus du potager royal. L’exposition prend fin le 9 septembre 2012.

Livre aux éditions du Chêne, pour plus d’informations, cliquez ici.

5 ans de réflexions


Etes-vous prêt à sacrifier votre carrière par amour, si vous êtes un grand chef ? « 5 ans de réflexions » nous plonge dans une histoire d’amour contrarié dans l’air du temps. Tout le monde admire Tom et Violet qui forment le couple idéal à l’avenir prometteur. Tom, star de la haute cuisine à San Francisco est prêt à rejoindre le gotha de la gastronomie californienne. Violet est une brillante doctorante en psychologie à Berkeley. Le mariage ne devait être qu'une formalité pour ces deux amoureux. Jusqu'au jour où Violet n'est pas acceptée dans l'université qu'elle souhaitait. Elle se rabat sur celle du Michigan. Tom sacrifie donc sa carrière montante pour s'installer dans là-bas et là, commencent les ennuis... D'obstacles en mauvaises surprises, les amoureux déchantent. Ils repoussent leur mariage, le diffère encore. D'autres promesses qui s'écroulent et tout est remis en question. Chacun évolue individuellement et personne n'est heureux. Il leur faudra bien 5 ans de réflexion... Violet est jouée par Emily Blunt, révélée entre autres par le film « Le diable s’habille en Prada ». Quand au rôle de Tom, il est joué par Jason Segel connu en France par son rôle du personnage Marshall dans la série télévisée « How I met your mother ? » diffusé sur la chaîne 11. Bref, une comédie sympathique desservie par des acteurs généreux.
Pour découvrir le film, cliquez ici.

samedi 4 août 2012

Restaurant La Cigale, Nantes


J’ai une passion pour les restaurants historiques. Si vous êtes à Nantes, pensez à diriger vos pas vers le restaurant La Cigale, place Graslin juste en face du théâtre  Signé par l’architecte céramiste nantais Emile Libaudière, le restaurant La Cigale fut inauguré le 1er avril 1895. Le décor est époustouflant, il vous emmène d’emblée dans un monde flottant de bien être et de plaisirs. Il n’est donc pas étonnant qu’il fut et est toujours le lieu de rencontre des grands de ce monde, le lieu de tournage de nombreux films (dont « Lola » de Jacques Demay en 1961). En 1964, La Cigale est classée monument historique. Ici, vous pouvez profiter de ce magnifique décor pour un petit déjeuner, un drink, un thé, ou un repas de 7 heures à minuit. La destiné de sa cuisine est entre les mains du chef Gilles Renault. Pour le dîner. J’avais dégusté les mets suivants.
Velouté glacé de courgettes
C’était l’entrée parfaite pour cette soirée caniculaire. Un velouté crémeux, bien glacé, très goûteux légèrement épicé. La qualité du pain et le beurre cru à la baratte de Beillevaire, proposé en accompagnement était juste exceptionnelle.
Onglet de bœuf poêlé, sauce au poivre, petites pommes grenailles.
Un classique de la cuisine de brasserie rudement maîtrisé. Une viande tendre dont la saveur est juste rehaussée d’une sauce au poivre frais, confectionnée avec un jus de viande. Les pommes grenailles étaient fondante, sa saveur sucrée rappelle même celle de la patate douce.
Crème brûlée à la vanille de Bourbon.
Une crème onctueuse, avec une très fine couche de sucre brûlé. Dans la crème, on perçoit encore les nombreuses graines de vanille.
Cette entrée, plat, dessert est proposé dans le menu « Si on sortait » facturé à 17.50€ !
A quelques encablures de la mer, à la Cigale, vous pouvez aussi vous régaler aussi des plaisirs de la mer. Les huîtres proposées sont les fines de Vendée Bouin n° 3, les fines Prat ar Coum Madec n° 3, les spéciales Gillardeau n° 4, l’homard breton vous est proposé en court bouillon ou à la plancha (59€ pour une pièce de 600g). Si vous avez envie de fruits de mer, le plateau royal de la Cigale pour 2 personnes est à 125€, avec un homard breton, langoustine tout venant, un tourteau, 6 bulots, crevettes roses, deux palourdes, deux amandes, deux praires, bigorneaux et dix huîtres. Pour les mets classiques de La Cigale, vous avez en entrée les escargots bio du bocage vendéen farcis, le saumon fumé traditionnelle, le foie gras de canard poêlé, pêche rôtie au poivre de Sechouan, la terrine de foie gras de canard au « Coteaux du Layon ». Le prix moyen des plats est de 20€.
La Cigale n’est pas un restaurant comme les autres. Ici, vous êtes dans la gastronomie, dans l’art, dans la légende !

Maison Georges Larnicol, Nantes


A mon grand plaisir, depuis ma dernière visite en 2009, le prix de la torchette, création de la Georges Larnicol, meilleur ouvrier de France, est resté identique, 1.5€ ! Même si j’ai la possibilité d’acheter la même torchette dans sa boutique à Paris, rien ne remplace la saveur et le souvenir de la première torchette dégustée dans cette boutique classée monument historique, installé dans le décor magnifique du passage Pommeraye depuis 2007. 
Depuis, ce chocolatier breton, dont les ateliers de production sont à Concarneau, a ouvert une vingtaine de boutiques dans le monde. Sa création la torchette est une spécialité bretonne de galette croquante aux amandes, noisettes, raisins et algues de Bretagne (wakamé), sans beurre ni jaune d’œuf. La torchette est très énergétique par la présence des fruits secs, et très diététique par l’absence de graisses animale avec l’apport d’oligo-éléments et de sels minéraux par les algues. Ces torchettes, chocolats et autres friandises sont disposés dans un meuble ancien de confiseur en libre service. Pour ses délicieuses moumouttes (des meringues acidulées) et ses irrésistibles kouignettes, il faut se faire servir. Les kouignettes, version cocktail du kouing amann se décline comme ses macarons en plusieurs parfums, rhum raisin, chocolat, caramel au beurre salé, citron…Même si les 100g ne coûtent que 2.5€, soyez raisonnable en pensant à votre ligne !

vendredi 3 août 2012

Les Propos de table de Plutarque


Les « Propos de table » de Plutarque est un des plus savoureux traité de philosophie, à découvrir cet été. Ils nous plongent dans les mœurs de cette époque en nous rappelant les règles de savoir vivre lors des banquets, l’art des conversations en traitant de diverses questions : Pourquoi a-t-on plus d’appétit en automne ? De la poule ou de l’œuf, lequel est apparu le premier ? Peut-on parler philosophie en buvant ? Pourquoi dit-on que l'amour rend poète ? Ci-après le texte de la quatrième de couverture
« Depuis l’époque homérique, le banquet était au cœur de la vie sociale des Grecs et des Romains, qui ne manquaient jamais une occasion de festoyer.
Si dans ses Propos de table, Plutarque nous décrit ce que l’on mangeait et buvait, il n’oublie pas ce qui rehaussait l’ornement d’une table de qualité, c'est-à-dire les convives (hommes de lettres, politiciens, orateurs, médecins célèbres), et surtout la teneur des conversations, qui a donné son titre au recueil.
Ces assemblées d’esprits vifs et curieux, ces réunions d’excellents causeurs se déroulaient dans une ambiance gaie et détendue, mais, misogynie oblige, les femmes n’y étaient pas admises, même s’il arrivait que certains invités fussent accompagnés d’une courtisane ou de leur éphèbe favori.
Plutarque et ses amis y apparaissent comme des convives de bonne compagnie, des modérés, des observateurs, et leurs points de vue, exempts de partis pris, sont très révélateurs de l’état d’esprit des hommes cultivés de ce temps. Et si nombre de leurs affirmations semblent aujourd’hui controuvés, voire saugrenues, ces Propos restent une évocation de la vie sociale et des mœurs domestiques sous l’Empire, pleines de détails étonnants ou savoureux, qu’on découvre avec gourmandise. On aurait aimé être de ces fêtes ! »

A la cueillette des plantes sauvages comestibles


Avec la chaleur de l’été, devant l’exubérance de la nature, votre instinct primaire vous pousse vers des envies d’alimentation sauvage, saine, au plus près de la nature ? Ne vous y aventurez pas seul vers ce garde à manger à ciel ouvert ! Vous risquez soit de passer à côté des vraies plantes comestibles, soit de vous empoisonner. Parce que c’est l’été, il faut savoir se détendre, prendre du plaisir tout en apprenant.
Si vous aimez le jeu et le déguisement (et pas trop marcher !), optez pour « Le voyage aromatique de Marc Veyrat ». Dans le célèbre site du Puy du fou, il vous propose de devenir un des « jardiniers cuisiniers de la nature ». Tous vos sens seront mis en éveil. D’abord, vous serez habillé comme un jardinier du XVIIIème siècle : un grand tablier, une darne, un chapeau de paille, une ceinture avec un sécateur et un panier en osier. Puis, vous vous dirigez vers le potager de plantes sauvages et aromatiques pour la reconnaissance et la cueillette, sous l’animation du chef Veyrat. Il faut fera partager toutes ses connaissances déjà évoquées dans ses livres « L’herbier des montages », « L’herbier gourmand » et « L’herbier à croquer » co-signés avec François Couplan, un autre expert des plantes sauvages. Cette cueillette est le prélude à un cours de cuisine au restaurant de l’Orangerie où deux recettes seront mises en œuvre. Vous enlevez votre costume de jardinier pour celui de chef, avec la toque et le tablier. A la fin de la session, un diplôme vous sera remis. Petit hic, cette animation facturée à 55€ est réservée aux visiteurs qui séjournent dans les hôtels du Puy du fou !
Si vous préférez rester dans votre tenue habituelle, aimez marcher, batifolez avec la vraie nature, optez pour « Les stages de découverte et d’utilisation des plantes sauvages comestibles et médicinales »,  animés tout au long de l’année par Guy Lalière, botaniste gourmand et naturopathe. Avec lui, tous vos sens seront aussi mis en éveil ! Le prix d’une journée est de 50€. Il comprend la découverte des plantes sauvages suivant leur milieu, les conseils de cueillette, la reconnaissance des plantes, un atelier de cuisine à partir des plantes cueillies et le déjeuner en commun. Si vous arrivez à constituer votre groupe, il peut même se déplacer dans votre région ! Les dates des prochaines sorties sont sur son site. Vous pouvez aussi suivre les stages découvertes de François Couplan, un autre expert sur les plantes sauvages, co-auteur des livres avec le chef Marc Veyrat. Ses prochaines sorties sont consultables sur son site web. Lors de la sortie de cette semaine en Haute Provence, il s’est associé avec la cuisinière japonaise Keiko Imamura pour apprêter les plantes cueillis aux saveurs japonaises. Si vous êtes du côté de Tours, Pascal Ferret vous propose aussi des cueillettes suivi aussi d’un cours de cuisine et d’une dégustation conviviale. Il vous enseignera l’art d’accommoder votre corps et votre assiette à la sauce Ayurveda. Avec Pascal, vous pouvez en plus vous initier au yoga. Le programme de ses activités est sur son site web.

mercredi 1 août 2012

Le dernier dîner secret de Nantes, 6 août 2012

 
Les dîners secrets de Nantes, c’est la conjugaison de deux chefs de talent, 3 produits régionaux imposés, et un lieu insolite pour les déguster. Pour les heureux élus, le lieu du restaurant éphémère est gardé secret et dévoilé juste au dernier moment par SMS et courriel. Ils ont le privilège de déguster à une création unique, dans un ping pong culinaire entre un chef de la région et un chef invité. Alexandre Couillon, La Marine à Noirmoutier et David Toutain, l’Agapé Substance à Paris avaient ouvert le bal le 25 juin. Leur dîner avait eu lieu au passage Pommeray avec comme ingrédient le bœuf, la langoustine et les petits pois. Le 9 juillet, c’était au tour de Ludovic Pouzelgues, Lulu Rouget à Nantes et Alexandre Gauthier, La Grenouillère, La Madelaine sous Montreuil. Leur dîner avait eu lieu au gymnase Armand Coidelle avec la tomate, l’oignon et la fraise. Le 23 juillet, c’était au tour d’Eric Guérin, La Mare aux Oiseaux, Saint Joachim et Jean Marie Baudic, Youpala Bistrot à Saint Brieuc. Ils servaient leur dîner sur les toits de l’école d’architecture avec comme produits imposés le bulot, l’artichaut et la myrtille. Le dernier dîner secret aura lieu le 6 août, avec Nicolas Guiet, l’Uni à Nantes et Mathieu Rostaing, Lyon. Le lieu et les produits imposés restent encore secrets ! A chaque édition, il y a environ 200 clients qui dégustent 2 entrées, 2 plats et 2 desserts (40€, boissons inclus). Comme vous pouvez en douter, les places sont prises d’assaut. Mais un miracle peut toujours arriver. Appelez l’office de tourisme de Nantes au 0 892 464 044 pour vérifier s’il reste encore des places disponibles pour votre réservation.
Sinon, vous avez l’alternative de la « Croisière gustative estuaires 2012 » les 3 et 17 août 2012. Le principe de  cette croisière est de porter un regard gourmand et créatif sur la descente de l’estuaire entre Nantes et Saint Nazaire. Des chefs s’inspirent des paysages pour vous créer un bento remis au moment de l’embarquement. Ces « œuvres comestibles » sont à déguster au fur et à mesure de la croisière, en écho avec les paysages admirés. Vous retrouvez le chef Ludovic Pouzelgues, Lulu Rouget à Nante pour le bento du 3 août et d’Eric Guérin, La Mare aux Oiseaux, Saint Joachim le 17 août. Le prix est aussi de 40€. A la fin de la croisière, vous pouvez rester sur le bateau qui se transforme en clubbing !
Pour plus d’information, cliquez ici.

Chocolatier Gautier Debotte, Nantes


C’est toujours un plaisir renouvelé de me rendre dans cette boutique de chocolatier, 9 rue de la fosse, la plus ancienne de la ville de Nantes. Ici, je m’approvisionne en galettes nantaises pur beurre, en mascaron et en muscadet nantais. Si vous lisez trop vite, vous risquez de lire macaron ! Le mascaron nantais est un praliné feuilleté. Il est décoré d’une figure doré inspiré des masques fantaisies, appelées mascaron, sculptés au dessus des porches des immeubles baroques.  Le muscadet nantais est un grain de raisin, macéré dans de la liqueur, puis enrobé au chocolat noir. 
Ce que j’aime dans cette boutique ? La qualité des produits sûrement avec des recettes du passé qui conserve toute leur saveur et leur modernité. L’atmosphère exceptionnelle créée par l’élégance de son décor XVIIIème avec son magnifique lustre en baccarat, le canapé conversation en velours pourpre où vous pourrez vous poser, la gentillesse du service !