samedi 29 septembre 2012

Un brunch en liberté à la Bastille !

 
Pour ce weekend aux colorations d’automne, découvrez ou redécouvrez le quartier de la Bastille ce samedi 29 et dimanche 30 septembre 2012 avec le 3ème festival Bastille Quartier Libre. Les artisans, les commerçants, les designers de la Bastille célèbrent leur esprit d’indépendance et vous invitent à découvrir leur activité à travers un programme très riche : spectacles, expositions, concerts, arts de la rue, dégustations… gratuitement. Vos déambulations vous mèneront entre les rues Keller, des Taillandiers, de Charonne, de la Roquette, de Lappe et Sedaine. Demain, dimanche, 3 animations gourmandes vous attendent.
11h à 16h, rue des Taillandiers, Un brunch de la liberté, avec des picnic box préparé par les commerçants de bouche du quartier.
11h30 et 15h30, chez le caviste Nicolas au 112 rue de la Roquette, l’animation Tandem Soupe et Vins, un quizz pour découvrir les meilleures associations de soupes et de vins.
13h30 et 19h30, à La Cave à la Bastille, 6 rue Sedaine, une dégustation à l’aveugle de vins, alcool et eau de vie.
Découvrez ici le programme complet et la liste des professionnels participants.

vendredi 28 septembre 2012

Le musée Van Loon, Amsterdam

 
En franchissant la porte d’entrée de cet hôtel particulier des Van Loon, une riche famille de notables d’Amsterdam, je me suis senti chez moi. Les Van Loo, qui avait amassé une fortune, acquit la maison en 1884. Depuis, elle a été transformé en musée, et la demeure cossue est conservé telle qu’à l’époque où les Van Loon l’habitaient encore ! En empruntant le hall d’entrée, vous voyez de suite que la salle à manger est à gauche. La table, dressée de fines porcelaines, de verres de cristal semble vous attendre pour le déjeuner. En continuant tout droit, vous découvrez un escalier imposant qui mène à l’étage supérieur décoré d’un magnifique lustre. Le jour de ma visite, il faisait beau, la pièce était baignée d’une lumière limpide. 
Ceci me permit à travers les grandes baies vitrées de découvrir le magnifique jardin (un luxe dans cette ville), dans lequel vous pouvez vous poser, admirer la variété des plantes, la beauté des statues, ou tout simplement prendre un thé ou un café. 
Pour y accéder, vous devez descendre vers le rez de jardin, en passant devant la magnifique cuisine restée dans son jus. L’élégance du matériel de cuisine m’a donné envie de mijoter un lapin au vin rouge, une tarte aux pommes à la cannelle et aux noix de pécan. En admirant la porcelaine de Loorsdrecht tous décorés aux armes des Van Loo, les pièces privées à l’étage, les tableaux, les souvenirs personnels et documents qui relatent l’histoire de cette famille, je suis impressionné. 


Il est vrai que je suis dans la maison du co- fondateurs de la VOC (la Compagnie néerlandaise des Indes orientales). Les membres de la famille ont occupé des postes importants au sein de la ville d’Amsterdam. Grâce à l’anoblissement de la famille par le roi Guillaume 1er, la famille créa la banque néerlandaise ! Pour faire fonctionner une telle demeure avec un si grand faste, une armée de domestiques, de cuisinières, de petites mains s’y affairaient toute la journée. Des photographies nous rendent comptent de leur quotidien. 
Pour le service des repas, les serveurs devaient faire l’aller retour entre la cuisine du rez de jardin et la salle à manger du rez de chaussée. Lorsque vous voyez toute l’argenterie et la vaisselle utilisée, imaginez le poids transporté à chaque aller ! Pour préparer votre visite, cliquez ici. Sachez que vous pouvez privatiser cet hôtel particulier pour vos besoins personnels et professionnel.

mercredi 26 septembre 2012

Le cuisinier et l’art


Pilotée par les responsables scientifiques Julia Csergo de l’Université du Québec à Montréal et de l’Université de Lyon 2, et Frédérique Desbuissons, de l’Institut national d’histoire de l’art et de l’Université de Reims Champagne-Ardenne, une journée d’études sur  Le cuisinier et l’art se tiendront les 2 et 3 octobre 2012 à l’Institut national d’histoire de l’art. Ces journées d’études sont organisées par l’EA Histoire sociale et culturelle de l’art (HICSA) et soutenu par le Labex « Création, Arts et Patrimoines). Pendant deux jours, scientifiques, historiens, sociologues, journalistes, conservateurs... débattront autour des thèmes suivants :
- L’œuvre et l’ouvrage culinaires,
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 Le jugement de goût,
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 Légitimations critiques,
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 Statut juridique de la création culinaire,
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 Processus de création,
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 Modèles et références,
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 Les cuisiniers à l’œuvre : figures et postures,
-
 Représentations artistiques et fonds iconographiques
Ces deux journées se termineront sur une discussion générale et les perspectives possibles.
Institut national d’histoire de l’art
2 rue Vivienne - 75002 Paris
Salle Vasari - Accès : 6 rue des Petits-Champs
L’entrée est libre.

mardi 25 septembre 2012

Erwtemsoep, soupe de pois cassés hollandaise

 
Cette soupe aux pois cassés, erwtemsoep, fait partie des fleurons de la gastronomie hollandaise. Avec l’arrivée de l’automne, vous allez l’apprécier. Il s’agit d’une soupe épaisse à base de pois verts ou de pois cassés, avec des légumes aromatiques. Il y a autant de versions que de familles. Le bouillon peut être enrichi avec de la viande de porc, d’agneau et de saucisses. Elle est servie avec du pain de seigle noir, avec du beurre et du lard. La brasserie De Poorts, ouvert depuis 1870, est le lieu idéal pour sa dégustation à Amsterdam. En voici la recette pour 4 à 8 personnes selon appétit.

2 pieds de porc
400g de pois cassés
1 cuillère à soupe d’huile
2 gros oignons émincés
2 poireaux émincés
2 pommes de terre coupées en dès
1 botte de feuille de céleri émincé
1 petit céleri rave coupé en dès
2 feuilles de laurier
2 clous de girofle
1 saucisse fumée
150g de lard fumé coupé en dès.
1 botte de persil haché
Pain de seigle
Beurre fermier.
Faites blanchir les deux pieds de porc, puis rincez-les à l’eau froide. Dans une grande casserole, faites suer dans l’huile chaude oignon, poireau, pomme de terre, céleri, céleri rave, feuille de laurier, clou de girofle. Mouillez avec trois litres d’eau, ajoutez alors le pois cassés, le pied de porc. Après ébullition, réduisez le feu et laissez mijoter pendant une heure. Puis plongez-y la saucisse fumée pendant 15 minutes. Retirez les pieds de porc et la saucisse fumée. Mixez la soupe, soit de manière fine, soit de manière grossière selon votre goût. La texture doit être très épaisse. Vous pouvez la détendre avec de l’eau si vous la préférez plus liquide. Désossez les pieds de porc, coupez les en morceaux. Coupez en rondelle la saucisse fumée. Dans une poêle, faites revenir les morceaux de lard fumé. Ajoutez-y les pieds de porc et les rondelles de saucisses. Une fois cuits, versez les dans la soupe de pois cassés. Servez la soupe saupoudrée de persil haché, avec du pain de seigle au beurre.

vendredi 21 septembre 2012

Le gouda sublimé !

 
Le gouda, Goudse kaas, est sûrement le fromage le plus célèbre et le plus consommé de la Hollande, même si sa présentation se rapproche aussi de l’autre fromage du pays, l’edam Edammer promu par le chanteur Dave ! Tous deux sont enveloppés d’une couche de paraffine. 
Jusqu’à présent, je connaissais la saveur de crème, d’amande, de noix du gouda traditionnel. J’avais dégusté aussi à la version du gouda au cumin. Depuis, le gouda a évolué et s’est adapté aux saveurs de la world food. En entrant dans le temple du gouda, la chaîne de fromagerie franchisée Henri Willig Cheese & more, vous découvrez toute la palette des saveurs du gouda : au pesto, aux herbes et à l’ail, à l’encre de seiche, au wasabi, aux poivrons, aux noix, fumé, à la tomate, brebis….La maison est généreuse : devant chaque déclinaison de gouda, des fines tranches attendent d’être dégustée gracieusement. Personnellement, je ne suis pas convaincu par certaines associations de saveurs, comme le wasabi. Mais je note que les hollandais consomment leur gouda accompagné de moutarde !
La boutique est très belle, très design. Les goudas sont présentés comme des pièces rares, avec tout le petit matériel qui accompagne le rituel de dégustation : coupe fromage bleu de Delft, râpe à fromage, petite assiette en porcelaine, plateau en bois, moutarde…Si vous êtes en manque d’idée pour cuisiner votre gouda, achetez le livre « KAAS » qui le décline en plats salés, et même en dessert. Ce livre est vendu exclusivement par Henri Willig Cheese & more. En plus des fromages, vous retrouvez toutes les gourmandises néerlandaises comme les Stroopwafel, les gaufres au sirop. Magie de la technologie, pour découvrir toute cette collection de gouda, vous pouvez passer commande via internet et vous faire livrer à domicile. Mais rien ne vaut un voyage sur place, avec l’accueil exceptionnel des vendeuses avec la coiffe traditionnelle hollandaise !


jeudi 20 septembre 2012

Le régime Hollande : maigrir, c'est maintenant !

 
Nous l’avons tous remarqué, avant de rentrer en campagne, François Hollande avait retravaillé sa silhouette pour se forger un corps présidentielle. Sa perte de poids spectaculaire sous l’œil des caméras et des photographes nous délivre aussi le message d’un homme déterminé et volontaire, des qualités essentielles pour le poste du Président de la République. Sa métamorphose physique lui a plutôt bien réussi. Mais va-t-il garder sa nouvelle ligne ? Il a déclaré officiellement vouloir juste être en harmonie avec lui-même, pour préserver son capital santé et non par coquetterie. Les mauvaises langues disent qu’il a décidé de perdre du poids et son embonpoint pour plaire à sa nouvelle compagne. Le livre de cuisine Les 36 recettes minceur du Président de la République, de la chef et journaliste Annie Lestoufade, nous dévoile ses secrets de minceur à travers des recettes humoristiques saupoudrées de tweets de la « first girlfriend », et des conseils minceurs signés par le président lui-même ! Vous pouvez ainsi tester les recettes d’un lièvre à la royal, d’un gratin de courgette de Martine au brie, les œufs cocotte à la Montebourg, des tagliatelles « normales », du Jospin perdu, et même un flamby à ma façon !

mardi 18 septembre 2012

La fête des huîtres à Bercy Village Paris

 
Si vous aimez les huîtres, réservez votre date du vendredi 28 septembre 2012. C’est noël avant l’heure ! Des ostréiculteurs venus directement de Bretagne, de Normandie ou du Bassin de Marennes Oléron nous convient à déguster et à découvrir leurs huîtres gratuitement lors de la troisième fête des huîtres qu’ils organisent à Bercy Village Paris. Ce mois de septembre est un mois idéal. Grimod de La Reynière nous a bien enseigné que la présence d’un R dans le nom du mois est indispensable pour déguster des huîtres à point. Au-delà de la dégustation, c’est une occasion de vous initier ou de vous perfectionner à l’ouverture des huîtres auprès des écaillers présents. Si comme moi, vous êtes admiratif de la dextérité et de la rapidité de ces derniers, ne ratez pour aucune raison le championnat de France des écaillers qui aura lieu de 15h30 à 18h. Il y aura du beau spectacle avec les douze meilleurs écaillers de France ! Sachez qu’après dégustation, vous pourrez acheter des huîtres pour la maison.
Place des vins de France - Bercy Village - 75012 De 10h à 20h30.

Macaron bubble gum by Alber Elbaz

 
A l’occasion de la Fashion Week parisienne, Alber Elbaz, directeur artistique des collections Lanvin s’associe à la maison Ladurée pour nous offrir un macaron au goût de l’enfance : le bubble gum. Cette nouvelle fragrance gourmande a été déclinée par Vincenr Lemains, le chef pâtissier de Laduré. Une boite Un écrin spécial a été crée pour loger ces macarons au bubble gum, illustré par Alber Ebaz lui même. Scellé par un nœud rouge très girly, ses dessins multicolores sont une ode à l’enfance et à l’insouciance.
En vente en édition limitée dès le 25 septembre 2010, 17.90€ l’écrin de 8 macarons.

La cuisine et la table


« La cuisine et la table », c’est un livre sur l’histoire de l’alimentation qui nous offre les dernières contributions des historiens. Il rend hommage à l’inscription du repas gastronomique des français comme patrimoine immatériel de l’humanité à l’UNESCO avec une préface de Francis Chevrier. Ce dernier a créé et dirige l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation (IEHCA), un  réseau européen de chercheurs, basé à l’université François-Rabelais de Tours, qui s’attache aux dimensions culturelles et sociales de notre alimentation. Ci-après la présentation du livre par l’éditeur.

« Escargots, tête de veau, beurre et fromages ne sont pas seulement des aliments. Ce sont aussi des nourritures spirituelles. Car, de l'Égypte à nos jours, pharaons, moines, gastronomes et hommes du peuple ont organisé soigneusement leur façon de manger. Ils ont cherché à garantir une production saine, afin de fournir les tables des familles et des princes. Il fallait assurer la survie. Puis nos cuisiniers historiques et les prêtres ont établi des rituels pour savoir dans quel ordre manger une viande ou un légume et surtout quand il fallait faire maigre.
Progressivement, les sociétés ont transféré d'un continent à l'autre des mets délicieux et des techniques pour les accommoder. Depuis, des révolutions du goût sont en marche. Ce livre, rassemblant les contributions des meilleurs spécialistes d'histoire de la gastronomie, nous plonge donc au coeur de traditions culinaires parfois vieilles de plusieurs millénaires. Il révèle la gourmandise de leurs penseurs ainsi que les traces et les reliefs des anciens festins, afin de percer un mystère : ce que manger veut dire !
 »

samedi 15 septembre 2012

Des sushis signés Thierry Marx


Grâce à Thierry Marx, le chef étoilé du Mandarin Oriental, il y a enfin de l’innovation dans les sushis ! Après le chef Jean François Piège, c’est lui qui signe pour la chaîne de restauration Sushi Shop la nouvelle collection de la rentrée. Et quelle collection ! Bien imprégné de culture japonaise où il a passé cinq ans de sa vie, il a introduit dans ses 8 créations le bœuf Wagyu, une race à viande connue pour son goût exceptionnel et sa tendreté ; le yuzu, un agrume familier de la cuisine japonaise, et le miso, une pâte de soja fermenté, largement consommé en soupe au pays du soleil levant. L’utilisation du bœuf dans les sushis et même dans la cuisine est une révolution historique. Seul un chef français ose l’y associer. C’est à partir de 1872, l’année où l’empereur Meiji, Mutsuhito, déclarait aimer la viande de bœuf que les japonais commençaient à le consommer. En effet, depuis le VIIème siècle, l’empereur Temmu, fervent du bouddhisme avait prononcé un traité impérial interdisant la consommation des viandes à l’exception des produits aquatiques et des animaux bipèdes comme les volailles. Ce détail historique et culturel n’a pas échappé au chef Thierry Marx qui l’associe même avec une sauce miso truffée ! Le bœuf Wagyu utilisée ne sera pas originaire de Kobe, mais d’Espagne et d’Australie qui offre la même viande tendre et persillée. En plus des sushis, Thierry Marx introduit des « tataki », des tranches de viandes ou de poissons, justes snackées. Avec la signature d’un chef étoilé, certaines bouchées atteignent des prix de vente haut de gamme comme le tataki de booeuf Wagyu, gingembre et ciboulette 19.90€ ou le tartare bar kiwi sauce yuzu 13.50€.
Découvrez ici le reste de la carte.

Stroopwafel, la gaufre hollandaise


Comment ne pas se pâmer en dégustant ce Stroopwafel, cette gaufre hollandaise ? Inventée en 1784 à Gouda, l’histoire raconte qu’un boulanger de la ville aurait utilisé les restes d’épices pour les noyer dans un sirop de caramel, avant de les fourrer dans une gaufre ! Le mot « Stroop » évoque un sirop de mélasse. En bouche, vous avez le croustillant, le croquant de la gaufre, sublimé par ce sirop de mélasse parfumé. Les meilleurs sont les préparations fraîches vendues sur les marchés. Ces Stroopwafel rappellent la gaufre de Lille à la vergoise.
 Ils sont vendus dans des boites ravissantes, décorés aux couleurs de décors de la porcelaine de Delft. Sur Paris, vous pouvez les trouver dans la boutique hollandaise HEMA aux Halles.

Hollandse Nieuwe, le hareng nouveau

 
Si les français attendent avec impatience chaque année leur beaujolais nouveau, les hollandais eux attendent aussi avec une grande impatience leur hareng nouveau ! La fête du  Hollandse Nieuwe, le nouveau hareng commence fin mai. Vous verrez ainsi les hollandais tenir par la queue le hareng nouveau, puis le dégustent goulument avec des oignons émincés, accompagné de pain. Son goût est exceptionnel : tendre, fondant, crémeux et légèrement salé. 
Le secret ? Les harengs pêchés entre fin mai et début juillet n’ont pas l’occasion de se reproduire, ce qui garantit sa teneur en graisse. La recette de préparation est depuis restée fidèle à celle du XIVème siècle. Les harengs sont vidés partiellement à l’exception du pancréas, puis couverts de sel (2%) pendant un à quatre jours pour les amener à maturation. Puis, ils sont congelés à -45°C avant de lever les filets. Cette étape permet de tuer les parasites. Avec les techniques de conservation modernes, vous pourrez déguster cette friandise tout le long de l’année. D’ailleurs, des kiosques à Amsterdam vous en proposent partout. J’ai observé que certains amstellodamois en déguster dès le petit déjeuner jusqu’à tard dans la nuit. Le filet de hareng nouveau est vendu en moyenne à 3.50€.

mercredi 12 septembre 2012

La part des Anges : vente aux enchères des meilleurs cognacs du monde

 
« La part des Anges », c’est le titre du dernier film de Ken Loach, c’est aussi depuis 2006 une vente aux enchères des meilleurs cognac du monde ! Cette année, elle aura lieu le 20 septembre 2012 au Château Chesnel à Cherves-Richemont. C’est le rendez incontournable des amateurs de cognacs : 26 crus des meilleurs, des plus prestigieux, des plus rares leur seront proposés. Parmi les flacons qui ont attiré mon attention, un Prince Hubert de Polignac 888 estimé à 9000€ pour 100 cl. Les chiffres 888 sont là pour séduire la clientèle chinoise car homophone de prospérité. Voici le descriptif du flacon : « La maison Prince Hubert de Polignac et T.T.TRUNKS, maison de malletier, ont joint leurs compétences pour concevoir la malle 888 Trunk alliant Cognac et Poker qui symbolise les valeurs d’impertinence, de modernité́ et de luxe de leurs univers respectifs. Pour célébrer cette union, le maitre de chai a souhaité dévoiler ses plus originales eaux-de-vie, secrètement préservées dans le Paradis de la Maison Polignac. La magie d’un très long vieillissement procure à cet exceptionnel assemblage de Cognac Grande Champagne une intense richesse aromatique mariée à la vivacité́ de senteurs d’agrumes confits, délicatement relevée de notes de fruits secs. Sa finale est intense et envoutante, caractérisée par un rancio d’une extrême finesse que seules expriment des eaux-de-vie hors d’âge ». Sur le site de l’événement, vous pourrez découvrir la suite du catalogue. A ces niveaux de prix, il faut faire déguster votre cognac aux vrais amateurs à petite gorgée ! En plus du plaisir de la dégustation et du rare, cette vente aux enchères a aussi du cœur. Elle récoltera des fonds pour l’Ordre de Malte et d’autres associations caritatives.

mardi 11 septembre 2012

Comme une bête : une plongée saignante, sensuelle et passionnante dans le monde de la boucherie


« Comme une bête » de Joy Sorman, aux éditions Gallimard, est un de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire. Jamais le monde de la boucherie ne fut aussi bien décrit, bien disséqué, mis en valeur grâce à son personnage principal Pim, un jeune garçon littéralement fou de la viande, au sens propre comme au sens figuré, jusqu’à rêver de devenir le plus grand boucher du monde. Il porte une passion dévorante à son métier, jusqu’à identifier aux bêtes qu’il dépèce, désosse et dénerve. Il entretien une relation charnel avec ses carcasses, les palpe comme il caresse les filles…
« Pim passe sa main partout où il peut, identifie à haute voix le jarret, la côte première et le filet mignon – les mots la font rire et puis moins quand il passe à la tranche grasse et au cuisseau. Le corps de l'apprenti ankylosé par des jours de découpe, de désossage et de nettoyage se détend enfin, s'assouplit, ses mains se décrispent, la chair est mobile, la peau se griffe, le sang détale dans les veines, il pose ses doigts sur les tempes de la fille, ça pulse. ». A travers cette passion dévorante de Pim pour la viande, le livre nous entraine aussi dans une réflexion de notre rapport avec l’animal et de ce que l’on mange, de ce sacrifice des bêtes pour nous nourrir.

lundi 10 septembre 2012

La cuisine de la maison de Rembrandt, Amsterdam

 
Est-elle d’origine ? Le guide de Rembrandthuis, le Musée de la Maison de Rembrandt, m’a répondu oui, avec une reconstitution des objets d’après les archives dont ils disposaient. L’inventaire de ses biens réalisé lors de sa ruine en 1656 a permis de reconstituer sa maison, telle qu’elle était à l’époque. Rembrandt, un des plus grands peintres néerlandais du XVIIème siècle, y habitait pendant près de 20 ans, entre 1639 et 1658. La découverte de sa maison commence par le sous-sol où se trouve cette vaste cuisine très élégante. 
Votre regard est attiré d’emblée par une grande cheminée, décoré de vaisselle et de matériel de cuisson, et de son sol en marbre noir. Pour l’époque, la cuisine est d’une grande modernité. A sa droite se trouve les espaces de stockage des denrées, l’espace de préparation des mets, un point d’eau avec un grand évier, un vrai luxe !   
A gauche, se trouve l’espace de cuisson, avec la cheminée bien sûre, mais aussi un foyer. C’est le royaume de la cuisinière Geertje Dircks. C’est aussi sa chambre à coucher. Son lit, caché dans une armoire à porte se trouve à quelques mètres de la grande cheminée. Le guide me précise que la cuisine sert aussi de salle à manger pour les repas quotidiens, de la famille de Rembrandt, mais aussi de ses élèves peintres. Pour les repas des invités, ils sont servis directement dans la pièce en face, ou dans le grand hall au rez de chaussée, qui servait d’espace d’exposition des peintures du maître, accolé à une anti-chambre où Rembrandt avait installé son commerce d’art. Tout est fait pour impressionner le visiteur. Trois autres étages vous font découvrir la chambre à coucher, les ateliers de travail, le cabinet d’objets d’art qui servaient de modèle à Rembrandt, la salle de presse en chêne qui fonctionne toujours…
C’est toujours émouvant de découvrir l’intimité d’un grand maître. Un atelier vous démontre comment Rembrandt préparait quotidiennement ses couleurs, à partir de minéraux dilué dans de l’huile de lin. Les gestes se rapprochent de ceux de la cuisine. Les couleurs restantes de la journée sont conservées dans de la vessie de porc. A ma question quels étaient les plats préférés de Rembrandt, le guide me répond, les grands classiques de la cuisine néerlandaise, les soupes, les pots au feu, le fromage, les fruits !
 C’est au Rijksmuseum que vous verrez le mieux ses chefs d’œuvre, dont le célèbre « La ronde de nuit ».

Chocolat en poudre Van Houten


Savez vous que le chocolat en poudre que vous et vos enfants avez plaisir à déguster au petit déjeuner est une invention hollandaise ? C’est à Amsterdam, en 1828 que le pharmacien Coenraad Johannes Van Houten fit une découverte majeure pour améliorer le traitement des fèves de cacao. Il réussit à séparer le beurre et le tourteau de cacao avec une presse hydraulique de son invention. En réduisant la masse de chocolat solide (fèves de cacao moulues) en poudre, il réussit à la rendre soluble, digeste et bon marché. Il se vit même accordé un brevet par le roi hollandais Guillaume IV. Ainsi commence la conquête du chocolat en poudre dans le monde entier.  La maison Van Houten existe toujours, et continue à nos régaler de ses gourmandises et inventions. Lors de votre séjour à Amsterdam, pour vous familiariser avec ce monde savoureux du chocolat, visitez le musée chocoladefabriek. Niché dans un bâtiment industriel, il vous conte l’histoire du commerce et de la fabrication du chocolat à Amsterdam, avec notamment les chocolatiers Bensdorp et Korff.

samedi 8 septembre 2012

I love Bidoche, les battles

La première battle du 14 septembre 2012 est annulée. 
Voir le message de monsieur Le Bourdonnec dans les commentaires.
Il prépare déjà la prochaine manifestation !

Les bouchers ont décidé d’occuper pour cette rentrée l’espace médiatique. Après l’article d’Hugo Desnoyer dans Libération du 5 septembre 2012 « Moi, boucher, je jette un os dans la mare de l’emploi » où il évoque la difficulté de recruter des bouchers alors qu’il y a 4000 ouvriers bouchers manquants, c’est au tour d’Yves Marie Le Bourdonnec de proposer un battle (une bataille ) entre bouchers le 14 septembre 2012 à coup de schlass ! Est-ce une réponse à Hugo Desnoyer pour combler le déficit d’image de la profession, une manière de rendre plus sexy le métier ? Est-ce une manière de communiquer sur l’ouverture sa nouvelle boutique parisienne ? Les battles jusqu’à présent étaient pratiqués par les DJ, les baristas et les bartenders. Voilà donc les bouchers qui s’y mettent. Et il s’agit juste du premier round. Une chose est sûre, vous êtes tous invités, amateurs comme professionnel à assister à la compétition saignante, de 13 à 21h, entre le français Didier Massot, amoureux des blondes d’Aquitaine, et le belge Hendrick Dierendonck, partisan de la Rouge des Flandres. Au programme, confrontation des savoirs faire, bataille de découpe, dégustation. Pour accompagner la bidoche, il y aura même une dégustation de vins sélectionnés par Le Petit Ballon, avec en prime des whiskies Nikka.
La Boucherie YM Le Bourdonnec, 172, av Victor-Hugo, paris 16e.

En famille autour du monde - jeux, repas et traditions

 
Ce livre très ludique nous invite à découvrir et à partager les traditions culinaires et les jeux autour du monde. C’est le livre idéal qui permet aux parents et aux enfants de partager un moment précieux, de voyager en Russie, en Suisse, en Chine, en France, en Turquie, au Mexique…Bref, une manière de prolonger les vacances ! Les jeunes vont découvrir qu’il y a d’autres jeux que ceux implantés dans leur game boy ou dans leur ordinateur ! Pour la France, il y a le jeu des petits chevaux, la belote, la pétanque. Pour la Chine, ce sont les jeux du mah jong et du tangran qui sont présentés. Le livre vous explique les règles pour que vous puissiez les fabriquer, jouer en famille, connaître leur origine. La même approche est appliquée pour les repas. Les traditions culinaires sont bien expliquées. Pour la France et la Chine, la variété des deux traditions gastronomiques sont bien mises en avant. Les mets évoqués pour la France sont le hachis Parmentier, la galette des Rois, et le chou à la crème. Pour la Chine, vous aurez une soupe chinoise, du bœuf à la cantonaise, du riz sauté. Les recettes sont détaillées. La sélection des jeux et des mets pour chaque pays répond aux clichés que nous avons. Mais sachez qu’il s’adresse d’abord aux jeunes. Ecrit par Catherine Gex et Laetitia Aeberti Rochat et édité aux éditions Glénat, ce livre est le fruit d’une collaboration de plusieurs années entre le musée l'Alimentarium Junior et le Musée Suisse du Jeu. Le livre, joliment illustré, explore les plans les plus caractéristiques des grandes cultures du monde afin de plonger dans un univers peu connu, de découvrir des sensations, des ingrédients, des goûts, des ustensiles, des jeux, des valeurs, des us et coutumes...

Nouveau classement grands crus Saint-Emilion 2012

 
J’ai été informé par le Château Péby Faugères et le Château Faugères de leur nouveau classement Grands Crus de Saint-Emilion qui désirent m’y associer à leur succès ! L’attaché de presse met en avant  l’exigence de la qualité dès la reprise de ces vignobles par Corinne et Péby Guisez en 1987, leur recherche incessante de l’excellence, leur reconnaissance de la presse sur la qualité de leurs vins. Ceci a éveillé ma curiosité sur ce nouveau classement décennal qui vient de paraître sur le classement de Saint-Emilion. Suite de l'homologation en juin 2011 du règlement de classement des « premiers grands crus classés » et des « grands crus classés » de l'appellation d'origine contrôlée « Saint-Emilion grand cru », une commission de classement a été constituée avec 7 membres nommés par le Comité national des appellations d'origine viticoles de l'INAO. Pour éviter tout conflit d’intérêt, les membres désignés sont extérieurs à la région bordelaise. Le choix du classement se porte sur 4 critères : une dégustation des échantillons pour évaluer la qualité et la constance des vins, l’étude de la notoriété de l’exploitation, l’art de la vinification sur l’exploitation, l’étude sur la caractérisation de l’exploitation. Ce classement n’est pas neutre en termes d’image et de débouchées commerciales, à l’heure où les vignobles de prestige deviennent un objet d’investissement étranger. D’après un article du point, ce nouveau classement fait déjà grincer les dents. Jugez la liste par vous-même.
Premier Grand Cru Classé A
Château ANGÉLUS (promu)
Château AUSONE (maintenu)
Château CHEVAL BLANC (maintenu)
Château PAVIE (promu)
Premier Grand Cru Classé B
Château BEAU-SÉJOUR BÉCOT (maintenu)
Château BEAUSÉJOUR (DUFFAU-LAGARROSSE) (maintenu)
Château BELAIR-MONANGE (maintenu)
Château CANON (maintenu)
Château CANON-LA-GAFFELIÈRE (promu)
Château FIGEAC (maintenu)
Château LA GAFFELIÈRE (maintenu)
Château LA MONDOTTE (promu)
Château LARCIS-DUCASSE (promu)
Château PAVIE-MACQUIN (maintenu)
Château TROPLONG-MONDOT (maintenu)
Château TROTTEVIELLE (maintenu)
Château VALANDRAUD (promu)
Clos FOURTET (maintenu)
Château MAGDELAINE sort du classement car il fusionne avec BELAIR-MONANGE.
Château MATRAS sort du classement après son rachat par Château CANON.
Grand cru classé
Château LA DOMINIQUE (maintenu)
Château JEAN FAURE (promu)
Château FLEUR-CARDINALE (maintenu)
Château MONBOUSQUET (maintenu)
Château PAVIE-DECESSE (maintenu)
Château LES GRANDES MURAILLES (maintenu)
Clos SAINT-MARTIN (maintenu)
Château BERLIQUET (maintenu)
Château QUINAULT L’ENCLOS (promu)
Château ROCHEBELLE (promu)
Château CÔTE DE BALEAU (promu)
Château LANIOTE (maintenu)
Château LA CLOTTE (maintenu)
Château CORBIN (maintenu)
Château GRAND-MAYNE (maintenu)
Château LE PRIEURÉ (maintenu)
Château DE FERRAND (promu)
Château FAUGÈRES (promu)
Château PEBY-FAUGÈRES (promu)
Château de PRESSAC (promu)
Château HAUT-SARPE (maintenu)
Château LARMANDE (maintenu)
Château SOUTARD (maintenu)
Château DESTIEUX (maintenu)
Château FOMBRAUGE (promu)
Château LAROQUE (maintenu)
Château BALESTARD-LA-TONNELLE (maintenu)
Château CAP DE MOURLIN (maintenu)
Château BELLEFONT-BELCIER (maintenu)
Château FAURIE DE SOUCHARD (maintenu)
Château GRAND-PONTET (maintenu)
Clos de L’ORATOIRE (maintenu)
Château CHAUVIN (maintenu)
Château DASSAULT (maintenu)
Château CLOS DES JACOBINS (maintenu)
Château FONPLÉGADE (maintenu)
Château GRAND CORBIN-DESPAGNE (maintenu)
Château PETIT-FAURIE-DE-SOUTARD (maintenu)
Château FONROQUE (maintenu)
Château MOULIN DU CADET (maintenu)
Château VILLEMAURINE (maintenu)
Château LA TOUR-FIGEAC (maintenu)
Château FRANC-MAYNE (maintenu)
Château GRAND CORBIN (maintenu)
Château L’ARROSEE (maintenu)
Château LA COUSPAUDE (maintenu)
Château La SERRE (maintenu)
Château LAROZE (maintenu)
Château RIPEAU (maintenu)
Château SAINT-GEORGES-CÔTE-PAVIE (maintenu)
Château COUVENT DES JACOBINS (maintenu)
Château BARDE-HAUT (promu)
Château BELLEVUE (maintenu)
Château CADET-BON (maintenu)
Château LE CHÂTELET (promu)
Château LA COMMANDERIE (promu)
Château FAURIE DE SOUCHARD (maintenu)
Château DE FERRAND (promu)
Château GUADET (maintenu)
Clos LA MADELEINE (promu)
Château LA MARZELLE (maintenu)
Château DE PRESSAC (promu)
Château YON-FIGEAC (maintenu)
Château CADET-PIOLA sort du classement car il fusionne avec château SOUTARD.
La Grande surprise vient de Château MAGDELAINE, qui ne fait plus partie du classement.
 
Pour le côté historique, la classification officielle des vins de Bordeaux de 1855 est la référence établie à l’époque suite à la demande de l’empereur Napoléon III pour l’exposition universelle de Paris de 1855. Depuis, cette classification est revue régulièrement.

vendredi 7 septembre 2012

Poulet à la vanille de Madagascar

 
Mon poulet à la vanille de Madagascar est toujours apprécié par mes invités, qui me le réclament régulièrement. La clé de sa réussite repose avant tout sur la qualité des produits : un beau poulet fermier, de la gousse de vanille premium, de la bonne crème fraîche. Le riz créole est son meilleur accompagnement. Voici la recette.

1 cuillère à soupe d’huile
1 poulet de 1,2 kg maximum (fermier de préférence).
2 gousses de vanille
50 cl de crème fraîche épaisse.
Sel, poivre.

Coupez votre poulet en morceaux, puis faites les colorer dans la cocotte avec l’huile.
Couvrez la marmite pendant environ cinq minutes, mouillez ensuite le poulet à hauteur d’eau.
Ajoutez les gousses de vanille fendues en deux. Prenez soin de racler avec la pointe de votre couteau les graines des gousses. Puis ajoutez les graines ainsi que les gousses dépouillées avec le poulet.
Après ébullition, réduisez le feu et laissez cuire trente minutes.
Vérifiez si le poulet est tendre, sinon, continuez de quelques minutes la cuisson.
Décantez dans un plat les morceaux de poulet cuits.
Puis ajoutez dans le bouillon de cuisson la crème fraîche.
Laissez reprendre l’ébullition puis laissez réduire la sauce jusqu’à ce qu’elle soit nappante.
Salez et poivrez.
Puis remettez les morceaux de poulet cuits dans la sauce à la vanille.

Recette extraite de mon livre en page 62 « Ma cuisine de Madagascar : Recettes, saveurs et culture alimentaire au pays des lémuriens » aux éditions Jean Paul Rocher.
Vous pourrez bien sûre élaborer cette recette avec une autre vanille que celle en provenance de Madagascar.

jeudi 6 septembre 2012

Eat Shop drink


Vous le constatez vous-même en fréquentant les différents lieux de bouche (restaurant, bar, épicerie fine, boîte de nuit…), ils sont tous design, en harmonie avec le concept du produit et signés par les meilleurs architectes
Si vous désirez connaître les tendances actuelles, grâce au livre de Philippe Jodidio Eat Shop Drink  aux éditions Taschen, découvrez de Kobe, au Japon, à Turku, en Finlande, ou à São Paulo, au Brésil, en Chine, à Shanghai, les dernières réalisations des architectes de ces lieux les plus en vue de notre belle planète. 
Sur Paris, vous verrez par exemple l’Opéra restaurant signé Odile Decq Benoit Cornette, le Mandarin Oriental signé Jouin Manku, le Silencio, la boîte de nuit parisienne signée David Lynch…Vous serez comme moi admiratif du travail de ces grandes signatures. Vous aurez aussi le plaisir de découvrir de nouveaux lieux gourmands, dans le monde entier !

mercredi 5 septembre 2012

Prêt (e) à cuisiner dans le métro parisien ?


Du 13 au 15 novembre 2012, la RATP organise la quatrième édition des Grands Chefs dans le métro. Elle aura lieu à la station de métro de Miromesnil. Les chefs Patrick Berton du relais Bernard Loiseau, Philippe Labbé du palace parisien Shangri-la, Bruno Doucet de la Régalade…sont déjà annoncés. Ils vont nous faire partager leurs recettes, conseils et astuces. Si vous désirez cuisiner auprès de ces grands chefs et partager la même scène, la RATP organise un concours de vos meilleures recettes. Vous avez jusqu’au 23 septembre 2012 pour envoyer votre dossier à l’adresse suivante : www.ratp.fr/lagrandecuisinepourtous pour être sélectionné(e) !
Le principe est simple. Vous proposez votre recette d’entrée, de plat ou de dessert avec une photo à partir d’un panier d’ingrédients composés des productions de l’Ile de France : poulet ou poule, écrevisse, pomme de terre, cresson, noix, pomme fruit, raisin… Vous pouvez enrichir votre recette d’herbes, aromates et épices de votre choix.
Le jury sera présidé par Marc Champerard, sponsor de cette opération. Les trois meilleures recettes seront sélectionnées. Sachez qu'il y aura foule devant votre démonstration culinaire comme sur la photo avec le chef Eric Fréchon l'année d'avant.
Pour plus d’informations, cliquez ici.

lundi 3 septembre 2012

Les paysans, 15ème rendez-vous de l’histoire à Blois

 
Les Rendez-vous de l’histoire est une manifestation populaire à Blois, un lieu unique et privilégié d’échanges, de discussions, et de divertissement entre les historiens et le grand public. Comme chaque année, ils sont composés d’un grand salon du livre d’histoire, de débats et de conférences, d’un cycle de films. Cette année, du 18 au 21 octobre 2012, les rendez-vous de l’histoire traitent comme sujet « Les paysans »,  avec comme président de l’édition 2012 Erik Orsenna qui animera une table ronde avec le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll sur « Quelle place pour les paysans dans le monde d’aujourd’hui ? ». Le chef Olivier Roellinger, président du Pôle gastronomie et histoire animera la table ronde « Le repas gastronomique des français, quelle histoire ? ». Grâce au partenariat de l’IEHCA (institut européenne d’histoire et des cultures de l’alimentation à Tours), les débats et conférences autour de l’histoire de la gastronomie sont très riches pour cette édition, et constituent une nouveauté. Jugez par vous-même par les thèmes programmés :
Le banquet des rois dans l’antiquité.
Pêcheurs de Loire depuis la nuit des temps.
Les cuisines de l’Inde.
Le discours gastronomique, une passion française.
Le vin et le divin.
Festins de la Renaissance….
En plus du discours, du verbe, vous pourrez déguster la cuisine des paysans solognots, franc-comtois grâce aux dix restaurateurs de la ville qui vous proposent des dîners historiques.
Découvrez ici le programme détaillé pour préparer votre séjour dans cette délicieuse ville royale de Blois. L’accès à toutes les activités et conférences proposées est gratuit.
Vous pourrez visiter encore l’exposition « Festin de la Renaissance » au château de Blois qui prend fin le 21 octobre 2012.

dimanche 2 septembre 2012

Recette de la bière de la Maison Blanche

 
Si vous suivez ces dernières semaines la campagne présidentielle américaine, vous avez sûrement vu des images du président Barak Obama buvant une bière. Le message est simple. Il permet de marquer sa différence avec l’autre candidat, Mitt Romney, d’origine mormone qui ne consomme pas d’alcool, et de se rapprocher de l’américain moyen, qui aime aussi la bière. Lors d’un chat avec le président Obama, ses internautes lui ont réclamé la recette de la bière de la Maison Blanche. Il a saisi la perche en répondant oui. Sur le site de la Maison Blanche réservé aux pétitions, il y a plus de 12000 demandes de la formule du breuvage de cette bière présidentielle. C'est un véritable buzz !
La promesse est tenue. Hier, pas une mais deux recettes de bières brassées à la Maison Blanche sont révélées par Sam Kass, l’un des cuisiniers de Barak Obama. Sur le site de la Maison Blanche, vous avez les recettes et en image les étapes de fabrication de ce breuvage, commentées par Sam Kass et son collaborateur Tarafi Campbell, grand amateur de houblon. Ils n’hésitent pas à faire un jeu de mot sur houblon « hops » en anglais, avec « hope », espoir. Jeu de mot également sur « la bière du chef », « hail to the chief », l’hymne officiel du président des Etats-Unis. Ils soulignent également qu’il s’agit de la première boisson alcoolisée brassée et distillée à la Maison Blanche. En effet, Georges Washington avait brassé de la bière et distillé du whisky, mais dans sa résidence au Mont Vernon. En tant que porte parole du président, il n’hésite pas à souligner que c’est le président Obama lui-même qui a acheté le kit de brasseur, inspiré lui-même par les personnes qui brassent  la bière chez elles partout dans le pays. Petit détail final, le miel utilisé dans cette bière présidentielle est du miel récolté dans les ruches installées sur la pelouse Sud de la résidence officielle du président américain. Ainsi, la bière, comme les cookies, deviennent de la communication politique.
Pour avoir les recettes détaillées, cliquez ici.