Jusqu’au 20 septembre 2014, le musée de la poste, à quelques
centaines de mètres de la gare Montparnasse nous invite gratuitement à admirer
son exposition « L’art fait ventre », ou comment 16 artistes invités
perçoivent l’alimentation à travers peintures, installation, happening. En
effet, la nourriture n’est pas seulement une affaire de papilles, mais aussi
une histoire de goûts, de société, de commerce, de rituels, de représentation.
Dès
l’entrée, le ton est donné avec l’installation « Noir de poule blanche » de la plasticienne Brigitte de Malau :
des poules en plumes de plastique blanc sont suspendus au-dessus d’un chaudron
composé de pneus d’où sortent de fausses vapeur. La recette fait référence à la
poularde de demi-deuil de la célèbre mère Brazier, mais dénonce aussi les
simulacres sensoriels vendus par l’industrie agroalimentaire où les saveurs,
les fumets ne sont plus que chimiques.
L’autre installation au même niveau, « Wild food » de Martine Camillieri, composée d’un élégant nuancier de couleur au mur avec la collection de « Dix façons de préparer » des éditions de l’épure, répond en écho une série de plateau en plastique humoristique. Leur lien ? Ils sont calibrés, répétitifs, dans l’air du temps. On acquiert ces objets pour se rassurer, être dans la norme.
En montant à l’étage, vous tombez nez à nez avec « L’enfant à la saucisse » de Winshluss qui dénonce les méfaits de la junkfood avec l’obésité. J’ai aimé la « Pasta Skeleton » de Bevis Martin et Charlie Youle, très lisible. Stéphane Soulé nous donne à voir avec une installation vidéo la décomposition de la « Nature morte vivante de légumes avec Chrysalide »… Je vous laisse découvrir les autres œuvres sur place.
J’ai eu le plaisir de visiter ce musée où on y accède par une allée bordée d’ateliers.
Une plaque à l’entrée rappelle que des grands artistes comme Picasso, Braque, Modigliani, Léger, Matisse, Zadkine y avaient travaillé. Pour plus d’information sur l’exposition et les événements hors les murs, cliquez ici. Voici la liste complète des 16 artistes :
L’autre installation au même niveau, « Wild food » de Martine Camillieri, composée d’un élégant nuancier de couleur au mur avec la collection de « Dix façons de préparer » des éditions de l’épure, répond en écho une série de plateau en plastique humoristique. Leur lien ? Ils sont calibrés, répétitifs, dans l’air du temps. On acquiert ces objets pour se rassurer, être dans la norme.
En montant à l’étage, vous tombez nez à nez avec « L’enfant à la saucisse » de Winshluss qui dénonce les méfaits de la junkfood avec l’obésité. J’ai aimé la « Pasta Skeleton » de Bevis Martin et Charlie Youle, très lisible. Stéphane Soulé nous donne à voir avec une installation vidéo la décomposition de la « Nature morte vivante de légumes avec Chrysalide »… Je vous laisse découvrir les autres œuvres sur place.
J’ai eu le plaisir de visiter ce musée où on y accède par une allée bordée d’ateliers.
Une plaque à l’entrée rappelle que des grands artistes comme Picasso, Braque, Modigliani, Léger, Matisse, Zadkine y avaient travaillé. Pour plus d’information sur l’exposition et les événements hors les murs, cliquez ici. Voici la liste complète des 16 artistes :
Pilar Albarracín / Pedro
Diego Alvarado / Gilles Barbier / Martine Camillieri / Cizo / Roseline Delacour
/ Laurent Duthion / Felder / Olga Kisseleva / Joëlle de La Casinière / Mathilde
de L’Ecotais / Brigitte de Malau / Bevis Martin & Charlie Youle / Stéphane
Soulié / Daniel Spoerri /Winshluss.
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