C’est toujours un plaisir renouvelé de se promener
dans Salon en Provence. On vient pour sa
douceur de vivre provençale, pour son célèbre huile d’olive et son savon,
pour
visiter la maison de Nostradamus et le magnifique château de l’Empéri dans le cœur
historique de la ville.
Dès que vous traversez la tour et la porte de l’horloge
construite au 17ème siècle pour vous rendre au château, la boulangerie
fournil de l’horloge situé à gauche vous tente déjà avec ses gibassiers et
navettes.
En cette après-midi, il y avait des navettes à la fleur d’oranger et
à l’anis. Cette navette provençale est une pâtisserie typique des fêtes de la
chandeleur. Sa forme de navette symbolise la barque sui amena les Saintes sur
la côte de Provence.
Le gibassier est une pâte à pain travaillée à l’huile d’olive fruité, légèrement
sucrée, parfumée à la fleur d’oranger. Son appellation vient du fait que les
chasseurs emportaient cet en-cas dans le gibasse (sac de chasse). C’est l’un
des best-sellers de la boulangerie. Il ne faut pas le confondre avec la pompe à
huile, plus moelleuse et qui doit être décoré avec des écorces d’orange à la
fleur d’oranger ! Si vous souhaitez déguster tranquillement votre gibassier
accompagné d’un petit rosé de Provence frais en haut du château de l’Empéri,
marchez tout droit toujours vers le château,
et arrêtez-vous à gauche à 800
mètres à la boutique « De la
vigne à l’olivier ». Ici, vous trouverez tous les vins de la région et
du monde entier. Et les bouteilles sont déjà au frais. Chaque vendredi soir,
Mathieu Ségui, son heureux propriétaire vous propose des dégustations
gratuites.
Avant de visiter la collection des armées
royales du château, promenez-vous dans le Jardin des simples. Ce jardin se
compose de plantes que Nostradamus utilisa dans ses recettes. Chaque carré est
protégé par des branches de châtaigniers tressées, et a un lien avec ses
textes, comme le carré pour les confitures, le carré des teinturiers... A
l’origine, les « simples » étaient des plantes médicinales. L’histoire raconte
que Nostradamus s’était illustré avec ses médicaments contre la peste. Vous retrouverez
l’angélique, la rue, la ciboulette, le thym, la sauge, l’hysope, la mélisse
dans les carrés… Autant d’herbes aromatiques qui entrent dans le répertoire de
la cuisine provençale.
Une fois sur les hauteurs du château, votre regard
embrasse la ville historique de Salon en
Provence avec tout près l’église Saint-Michel au pied du château,
et au loin,
la collégiale de Saint Laurent où repose pour l’éternité Nostradamus. Sur le
chemin du retour, promenez-vous dans les petites rues du centre historique.
Ne
ratez pas la fontaine Moussue, véritable mascotte de la ville qui existait déjà
depuis le 16ème siècle. C’est autour de cette place aux arbres que j’ai
trouvé de magnifiques jujubes !
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