vendredi 14 novembre 2008

Diminuez son empreinte écologique par une meilleure alimentation.


Connaissez-vous votre empreinte écologique ? Si non, vous pouvez le mesurer sur le site
www.bilancarbonepersonnel.org

Sachez que l’alimentation représente environ 30% de l’empreinte écologique d’un français. Pour trouver son régime sain pour soi et pour la planète, voici quelques bonnes pratiques.

Evitez de consommer les poissons menacés.
La pression est de plus en plus forte sur les ressources de la mer.75% des stocks mondiaux sont surexploités ou épuisés. L’empreinte écologique du poisson est élevée, de 50 à 100m2 environ par kilo, selon les espèces. Pour cela :
- Choisissez les espèces les moins menacées, de préférence pêchées localement. Nausicaa (Centre national de la mer) publie un guide d’achat mis à jour selon les saisons
www.nausicaa.fr
- Voir aussi le guide du WWF qui présente le MSC, écolabel de pêche durable www.pourunepechedurable.fr
- Les mollusques ont une empreinte écologique basse, d’autant qu’ils sont généralement produits localement : 4,7m2 par kilo.

Evitez les produits d’OGM.
Les OGM sont au cœur de l’actualité, les plus grandes incertitudes demeurent quant à leur innocuité pour la santé et l’environnement. Le plus sûre est de se fier aux étiquettes, qui doivent indiquer la présence d’OGM au-delà d’un seuil de 0.9%. Attention, la loi n’impose pas d’étiqueter les produits animaux, bien que 80% des OGM soient destinés à l’alimentation des animaux d’élevage.

Limitez l’usage des emballages et des sacs en plastique
Les emballages et les sacs plastiques sont une source majeure et souvent inutile de pollution. Ils représentent 50% des volumes des déchets.
- Pour vos courses, munissez-vous de cabas, paniers, caddies…
- Préférez des produits peu ou pas emballés, en vrac ou au marché.

Privilégiez les produits bios
L’empreinte écologique du bio est de 2 à 5% moins forte que celle de l’agriculture conventionnelle. Mais le principal avantage de la production bio réside dans la réduction des pollutions, qui ne sont pas pour l’instant mesurées par l’empreinte écologique.
Le bio est généralement plus cher que le non-bio, car il provient d’une agriculture plus exigeante et moins subventionnée. Pour les fruits et les légumes, il est néanmoins possible de profiter à bon prix de ces produits plus sains et plus goûteux :
- en vous fournissant directement auprès d’un agriculteur bio
- en rejoignant une AMAP : arrivée en France en 2001, ces associations mettent en lien agriculteurs et consommateurs, ces derniers s’engagent à leur acheter une part de la production pendant 6 à 12 mois
http://alliancepec.free.fr


Privilégiez les protéines végétales.
Selon la FAO, il faut l’équivalent de 7 protéines végétales pour produite une protéine animale. L’empreinte écologique de la viande est élevée : de 70 à 150 m2 par kilo. En comparaison, l’empreinte écologique d’une pomme de terre est de 2m2 par kilo.
- Remplacer une fois par semaine la viande d’un repas par un plat végétarien à base de céréales (riz, quinoa, blé…) et de légumineuses (lentilles, pois..) réduit son empreinte écologique de 1000m2 par an.
- Privilégiez la viande blanche et les œufs dont l’empreinte écologique au kilo est de 2 à 3 fois plus faible que celle de la viande rouge.

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