mercredi 17 juin 2009

Le melon, déjà cultivé par les papes


Profitons des premiers melons de la saison. Mais le melon, s’agit-il d’un hors d’œuvre ou d’un dessert ? J’ai des amis bretons qui le dégustent avec du beurre salé sur du pain, mes amis bordelais qui le dégustent en entrée avec une pincée de sel et un tour de moulin à poivre, d’autres sur Paris qui aiment bien remplir son cœur évidé d’un trait de porto ! Personnellement, pour une entrée, j’aime la version gourmet italien en servant du melon bien mûre avec de très fines tranches de jambon de Parme. Pour la version sucrée, le «melon en surprise » est une recette parisienne qui associe des morceaux de ce légume fruits et un assortiment de fruits de saison.

C’est en juin qu’apparaît sur les marchés la cucurbitacée, cucurbita melo, dont la France produit plus de 300 000 tonnes chaque année, notamment dans le sud de la France, en Aquitaine, en Poitou-Charentes et en Pays de Loire. On attribue à Charles VIII l’introduction en France du cantaloup italien que les papes cultivaient dans leur résidence d’été. Une appellation qui se francisa en cantaloup et fit la gloire de Cavaillon lorsque les souverains pontifes s’exilèrent à Avignon. Toujours est que depuis un siècle, le melon le plus cultivé dans l’hexagone est le cantaloup de type charentais, qu’il soit lisse ou à tranche marquée. C’est celui que préférait Alexandre Dumas père, en échange de ses livres parus ou à paraître, recevait du conseil municipal de Cavaillon, « une rente viagère de 12 melons par an ». Pour accompagner ce fruit : un muscat de Beaune de Venise, un pineau des Charentes, un banyuls, un rivesaltes ou un porto !

Pour avoir des conseils pour bien choisir son melon, des idées de recettes, de tourisme autour de Cavaillon, visitez
www.melondecavaillon.com
La fête du melon aura lieu du 10 au 14 juillet 2009 à Cavaillon comme chaque année.

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