jeudi 18 mars 2010

Soul Kitchen


J’ai toujours aimé les films qui traitent des cuisines et des restaurants. Soul Kitchen m’a ravi. Il a toutes les caractéristiques d’un film entre potes avec pour personnage central, le pauvre Zinos ! Son réalisateur n’est autre que Fatih Akin, deux fois primés à Cannes et à Berlin avec Head On et De l’autre côté.

C’est un jeune trentenaire qui ouvre un bar restaurant dans un entrepôt désaffecté du port de Hambourg, qui se bat pour en faire un endroit qui lui ressemble et doit en même temps gérer les bourdes et les mauvaises nouvelles avec une persévérance rare. Sa fiancée, la grande et blonde Nadine s’envole pour Shanghai sans même verser une larme tandis que son nouveau chef fait fuir les clients en voulant à tout prix leur faire goûter sa grande cuisine. Ajoutez à tout ceci un frère repris de justice et un mal au dos persistant. Soul kitchen, en plus d’être un bar resto fait aussi office de salle de répétition pour groupe l’après midi et boîte improvisée la nuit autour d’une bande son de musique black.

Fatih Akin dédie son film à la famille, à l’amitié, à l’amour, à la bonne bouffe, et à la bonne musique, cette « nourriture de l’âme » comme s’écrie Zinos. Les scènes de préparations culinaires, de repas à table sont magnifiques !

Pour se mettre à niveau dans un vrai rôle de cuisinier, Birol Unel a pris des cours auprès d’Ali Güngörmüs, chef renommé du restaurant "Le Canard" à Hambourg.

L’histoire et l’ambiance de Soul Kitchen ont été inspirées par "La Taverna", un restaurant du quartier Ottensen à Hambourg qui appartenait à Adam Bousdoukous, l’acteur principal du film et ami de Fatich Akin.

En effet, le film est aussi une déclaration d’amour à sa ville natal, Hambourg.

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