Nous connaissons le dernier menu du dîner servi à bord, en première classe, ce dimanche du 14 avril 1912.
Au déjeuner.
Au dîner.
Hors d’œuvres variés / Huîtres
Consommé Olga / Crème d’orge
Saumon poché et sa sauce mousseline / Concombres marinés
Filets mignons Lili / Sauté de poulet à la lyonnaise / Courgettes farcies
Gigot d’agneau et sa sauce à la menthe / Caneton rôti et sa sauce aux pommes /Aloyau de boeuf rôti / Pommes de terre château/ Timbales de petits pois à la menthe/ Carottes à la crème/ Riz à l’eau/ Pommes de terre nouvelles à l’anglaise / Pommes de terre Parmentier
Punch à la romaine
Pigeonneau rôti sur lit de cressonSalade froide d’asperges et sa vinaigrette
Pâté de foie gras, céleriGâteau Waldorf/ Pêches en gelée de Chartreuse/ Eclairs au chocolat et à la vanille/ Glace à la française
Assortiment de fruits frais et fromages/ Vins doux champagne/ Vins mousseux
Le passionnant livre de Xavier Manente, « La table du Titanic, 40 recettes avant l’iceberg » aux éditions Alma nous fait revivre ce monde passé. A la lecture du dernier menu de la première classe, vous constatez que le foie gras était consommé à la fin du repas, alors que le fromage était servi après le dessert ! Pour ces privilégiés de la première classe où l’argent n’était pas un problème, les ingrédients les plus luxueux étaient présents à chaque service : homard, foie gras, caviar, œufs de vanneau. Pour la seconde classe occupée par une bourgeoisie issue du monde industriel de la fin du XIXème siècle et qui cherche à s’élever socialement, les menus sont proches d’une excellente brasserie parisienne actuelle. Pour la troisième classe, la White Star Line prend soin aussi de leurs repas, proche des menus d’une restauration collective actuelle. Les passagers étaient composés d’une clientèle de migrants, qui assurait la rentabilité du bateau !
La White Star Line se targue aussi d’avoir les cuisines les plus modernes à bord. Le bateau compte au total 3 cuisines, une pour chaque classe de passagers, toutes communicantes. Le chef était français, Pierre Rousseau. Le service était dirigé par un italien, Luigi Gatti. La brigade en salle et en cuisine était composés de français et d’italiens ! Aucun cuisinier ne survécut !
Le passionnant livre de Xavier Manente, « La table du Titanic, 40 recettes avant l’iceberg » aux éditions Alma nous fait revivre ce monde passé. A la lecture du dernier menu de la première classe, vous constatez que le foie gras était consommé à la fin du repas, alors que le fromage était servi après le dessert ! Pour ces privilégiés de la première classe où l’argent n’était pas un problème, les ingrédients les plus luxueux étaient présents à chaque service : homard, foie gras, caviar, œufs de vanneau. Pour la seconde classe occupée par une bourgeoisie issue du monde industriel de la fin du XIXème siècle et qui cherche à s’élever socialement, les menus sont proches d’une excellente brasserie parisienne actuelle. Pour la troisième classe, la White Star Line prend soin aussi de leurs repas, proche des menus d’une restauration collective actuelle. Les passagers étaient composés d’une clientèle de migrants, qui assurait la rentabilité du bateau !
La White Star Line se targue aussi d’avoir les cuisines les plus modernes à bord. Le bateau compte au total 3 cuisines, une pour chaque classe de passagers, toutes communicantes. Le chef était français, Pierre Rousseau. Le service était dirigé par un italien, Luigi Gatti. La brigade en salle et en cuisine était composés de français et d’italiens ! Aucun cuisinier ne survécut !
quel fabuleux ouvrage ça doit être!
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