vendredi 31 juillet 2015

Fruit du jacquier



Le fuit du jacquier, c’était un des fruits de mon enfance à Madagascar. C’est avec plaisir que je le retrouve sur les étals des primeurs du quartier indien, toujours à gare du nord à Paris. Dans le marché à Tamatave, on l’appelle « palbé ». On l’appelle aussi en créole « petit Jacques ». La taille du fruit est impressionnante. Elle est énorme et peut peser jusqu’à 20 kilos.  La peau est très rugueuse.
Au moment de sa découpe, un liquide blanchâtre s’échappe du fruit. Pour éviter que votre couteau et vos doigts ne soient englués avec ce latex, il est recommandé de frotter vos mains avec de l’huile ainsi que vos couteaux. Même si vous portez des gants, passez aussi ces derniers à l’huile. Des mains huilées sont nécessaires pour extraire les petits fruits des alvéoles. Le fruit a une forme ovale, de couleur jaune, très parfumé. La texture est croquante et la saveur sucré et fraîche. Le petit fruit renferme un noyau, qui peut être bouilli et consommé. Son goût rappelle celui d’une châtaigne. Ces noyaux sont utilisés dans les plats de viandes mijotées, en place et lieu de la pomme de terre par exemple. Le fruit entre aussi la composition des plats « carry ». Dans les épiceries du quartier indien, le jacquier est vendu à la coupe. La portion est suffisante pour une première découverte. Vous pouvez déguster le fruit nature, au bien l’associer comme ingrédient à une salade salée ou pour amener une touche d’exotisme à votre salade de fruits de l’été. 
Pour ceux et celles qui n’ont pas la chance d’avoir des vendeurs indiens, les petits fruits de jacquier, délestés de leur noyau sont vendus aussi en boîte, conservés dans un sirop. Ils sont aussi excellents.

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