vendredi 3 mai 2024

La cuisinière des Kennedy : Andrée Imbert


« La cuisinière des Kennedy » de Valérie Paturaud nous raconte sous forme de biographie romancée le destin extraordinaire d’une petite orpheline française Andrée Imbert. Grâce à son talent pour la cuisine et un travail acharné, elle a travaillé pour les plus grands : les Berliet, les frères Lumière, Albert Camus, les Gallimard et les Kennedy ! C’est en 1955 qu’elle entra au service de Joe et Rose Kennedy, tombés sous le charme de sa cuisine traditionnelle française avec ses plats comme les daubes, les blanquettes, les gratins de fruits de mer et les criques de pommes de terre ardéchoises ! Elle travailla ensuite pour le fils Ted. Durant toutes ces années de service auprès du clan Kennedy, elle était témoin des histoires de la famille, mais aussi de la grande histoire lorsque que John Fitzgerald Kennedy fut élu président des Etats-Unis en 1961. Elle a tissé des liens indéfectibles avec les enfants Kennedy qui l’appelaient « mamie gâteau ». Lorsqu’elle prit sa retraite en 1974 et rejoint la Provence, elle garda des contacts avec les membres des clans qui lui rendirent visite en France. Sur sa tombe dans un cimetière du Vaucluse, on y voit toujours une couronne de fleurs avec ces mots tendres « To Andrée, with love and gratitude. The Kennedy Family ». Cette histoire savoureuse d’une femme qui a réellement existé, avec des photos privées et des recettes extraites de son carnet dans le livre, nous rappelle que le rayonnement de la cuisine française dans le monde n’est pas que l’œuvre des chefs médiatiques ! La fin du livre évoques quelques recettes cuisinées par Andrée Imbert comme le gâteau d'omelette, les farcis de tomates poivrons aubergines, les pâtes au pistou, le gratin de courges, la saucisse à l'ivrogne...

mercredi 1 mai 2024

China in seven banquets, a flavor full history de Thomas David Dubois


Thomas David Dubois est professeur au centre de recherche sur la culture populaire de l’université de Pékin. Dans ce livre “China in seven banquets, a flavor full history », il nous invite à découvrir l’évolution de l’histoire de la culture alimentaire chinoise sous le prisme de sept banquets à des époques différentes. Découvrez ici la présentation détaillée du livre.

La salle à manger du château d’Oiron avec sa collection de vaisselle signée Raoul Marek


En séjour au château de Saint Loup, si vous êtes amateurs d’art ancien et contemporain, rendez-visite au château d’Oiron qui est juste à environ 30 minutes en voiture. 






Edifié à partir du XVIème siècle, le château d’Oiron abrite la collection contemporaine « Curios et Mirabilia » conçue sur le thème du cabinet de curiosité en référence à la fabuleuse collection d’art de Claude Gouffier, grand écuyer d’Henry II. 







Dès la visite de la première grande salle, la salle d’armes, avec l’installation « Corps en morceaux » de Daniel Spoerri, le visiteur non averti est dérouté ! 








J’ai beaucoup apprécié la galerie du Grand Ecuyer du style de l’école de Fontainebleau longue de 55 mètres, composée de 12 scènes illustrant l’antique histoire de Troie et des épisodes de l’Enéide de Virgile. Les peintures sont juste magnifiques même si les couleurs s’estompent avec le temps. Les 1600 petits caissons qui composent le plafond sont d’une finesse absolue. 





Dans la salle à manger au rez de chaussé, on peut admirer une belle collection d’assiettes où sont identifiés par l’artiste Raoul Marek 150 oironnais. Le 30 juin de chaque année, ils sont conviés à un dîner présenté dans ce service de table ! Les personnes sont identifiées par leur profil tracé sur les assiettes, par leurs initiales gravées sur le verre et leurs lignes de main imprimées sur la serviette !


 




Le plaisir d’un séjour au château de Saint Loup


Ce fut un coup de foudre instantané entre le comte Charles Henri de Bartillat et ce magnifique château de Saint Loup  construit au 17ème siècle. Situé à environ 60 km de Saumur ou de Poitiers, il réussit à en faire l’acquisition à l’âge de 40 ans en 1992 ! 




Plus de 30 ans après, il en est toujours fasciné par sa beauté, et se bat chaque jour pour le faire-vivre et le restaurer du mieux possible. Si vous êtes dans la région, c’est l’occasion de visiter ce haut lieu de l’histoire du Poitou, avec son majestueux château de l’époque Henri IV-Louis XIII, son donjon médiéval, ses douves et ses 50 hectares de parc et jardin, tous classés monuments historiques. Vous pouvez aussi y passer la nuit. 





J’ai eu l’occasion d’y dormir plusieurs fois aussi bien côté donjon que château 17ème siècle. Toutes les chambres doubles ou familiales sont très spacieuses, confortables, décorés avec soin et raffinement. Mon coup de cœur est la chambre gothique côté donjon, avec son lit à baldaquin et ses magnifiques courtines. La raison principale ? La vue directe sur le château 17ème, où je peux admirer les jeux de lumière sur la façade ouvragée. 





Je retiens toujours cette phrase de Charles Henri de Bartillat lors de ma première visite il y a 30 ans : « La beauté, ça rend heureux ! », et il a raison. Lors de mon récent séjour l’été dernier, il m’a refait visiter son château, avec ses dernières évolutions, avec toujours un œil pétillant ! 





On se sent apaisé dans ce cadre enchanteur avec un parc dessiné dans la pure tradition des jardins à la française de Versailles, entre jardin d’usage et d’ornement, disposé de part et d’autre du canal et le long de la rivière Thouet. 



Dans la cour de l’orangerie louée par les réceptions et les mariages, on peut admirer la collection des plants d’agrumes (plus de 17 variétés) transformés en confitures, fruits confits, liqueurs… La visite du potager est aussi un incontournable avec ses arbres fruitiers. 




Cette restauration du potager est réalisée avec l’architecte des monuments historiques François Jeanneau et la paysagiste Laure Quonian. 






J’adore aussi me promener le long du canal, pour arriver dans le charmant pavillon du canal, où j’aime prendre le thé au son de la musique de l’eau. 



Séjourner au château de Saint Loup vous donne le sentiment d’être à la maison. Vous pouvez profiter de l’immense parc, mais aussi des salons historiques côté donjon comme château. 



L’accueil de Charles Henri et de sa femme Sabine est toujours chaleureux et personnalisé. Ils proposent un excellent petit-déjeuner au réveil. Pour vos déjeuners et dîners, de nombreuses offres de restauration sont disponibles dans le village où vous pouvez aller à pied. Réclamez le fromage de chèvre, spécialité locale, produit dans le village depuis 1894. Un immense parking permet de garer votre voiture à l’entrée du château.