J’aurai aimé aussi
séjourné dans le domaine de Nohant au temps de George Sand.
Ses carnets de cuisine, à travers ses 80 recettes, me donnent envie d’y prendre pension. Au cœur
du Berry, elle y recevait sa famille, ses amis, ses amants et les personnalités
de l’époque. Elle leur servait une
cuisine simple, généreuse, gourmande avec des produits de saison, cultivés
et élevés dans la grande propriété.
Chopin, Liszt, Balzac, Alexandre Dumas fils, Flaubert, Delacroix …. avaient
sûrement dégusté ses bouchées à la reine, sa bouillabaisse, sa brandade de
morue, son pudding aux pommes, son biscuit de Savoie, sa crème de chou-fleur à
la Rohan… Ses invités illustrent ne venaient pas les mains vides, et lui
offraient aussi des présents gourmands : des vins fins, des huîtres, des
épices, du miel, des bananes (banale de nos jours mais rare à l’époque).
Tourgueniev lui offrait même de la langue de renne ! Au-delà des repas, la
table se transforme aussi en salon littéraire, où chacun pouvait lire à voix
haute ses écrits en cours. Avec les magnifiques photos du domaine, et les
recettes réalisées par Philippe Asset,
je savoure avec bonheur cet art de vivre et de recevoir d’un temps
révolu. Ce livre de recettes nous est transmis par cette grande romancière à
travers ses cahiers et carnets de cuisine. Il nous plonge aussi dans l’intimité
et la vie de cette femme exceptionnelle, à travers ses recettes de femme, mais
aussi de grand-mère. En fermant ce livre, « Les carnets de cuisine de George Sand »
aux
éditions du Chêne, nous ne lirons plus de la même manière La Mare au
diable, la Petite Fadette, François le Champi…
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