jeudi 12 septembre 2013

Dans l’atelier de l’apothicaire



En se situant à la croisée des sources archéologiques, textuelles et iconographiques, Danièle Alexandre Bidon, dans son livre « Dans l’atelier de l’apothicaire, Histoire et archéologie des pots de pharmacie XIIème et XVIème siècle » nous livre une archéologie de la santé à partir des vases de pharmacie ouverte sur les mentalités médiévales et du début de l’époque moderne : médecins, apothicaires, potiers, peintres, scribes livrent leurs secrets. Les épices étaient-elles de simples ingrédients de cuisine ou de la médecine ? Ceux qui les vendaient étaient-ils des apothicaires ou des épiciers ? Ce livre est déjà disponible à la librairie des éditions Picard. Voici le texte de la quatrième de couverture :
« Des sources nouvelles et variées permettent aujourd’hui d’étudier les pots de pharmacie sous l’angle d’une histoire de la santé ouverte sur les mentalités médiévales et du début de l’époque moderne. À mi­-chemin entre l’histoire des sciences et celle de la consommation, les vases pharmaceutiques permettent d’envisager les différents corps de métier à l’œuvre : les médecins et les apothicaires, les peintres et les potiers, mais aussi, et pour la pre­mière fois, les scribes chargés de légender les pots. L’auteur propose ainsi une analyse des écritures, rare dans ce domaine, et aborde le choix de la langue, le lettrage, le dictionnaire des abréviations ou encore la quasi-absence des fautes de graphie. On a trop dit, et à tort, que les pots de pharmacie médiévaux ne com­portaient que peu ou pas d’images médico-pharmaceutiques. Il existe pourtant des représentations de malades, jusqu’alors confondues avec des portraits caricaturaux, et surtout maintes illustrations bota­niques. Leur réalisme est tel qu’il autorise l’identification précise des plantes médicinales jugées les plus remarquables par les apothicaires : les bases, les panacées, les toxiques. D’autres décors (images parlantes, rébus et images héraldiques) relè­vent des arts de la mémoire et té­moignent des pratiques de gestion des étagères par les apothicaires. »

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