Découvrez la gastronomie de la fête des morts mexicaine au Centre Georges Pompidou Paris

Au Mexique, « El dia de los muertos », la fête des morts,  est une fête joyeuse et exubérante. C’est l’occasion d’honorer les défunts en chantant, en dansant, et même dînant avec eux directement sur les tombes, avec leurs mets préférés !  Le Centre Georges Pompidou a décidé de vous faire découvrir toutes les facettes et rituels de cette fête des morts mexicaine le temps d’un weekend prolongé, du vendredi 1 au dimanche 3 novembre 2013 dont la gastronomie. Quatre ateliers de cuisine gratuits sont proposés chaque jour aux enfants (11h30, 14h, 15h30 et 17h), animés par deux grands chefs mexicains Luis Robledo Richards et Lula Martin del Campo, pour leur faire pratiquer et déguster les recettes spécifiques de cette fête. Il y a aura surement les Calaveras de dulce, ces friandises de tête de mort au sucre ou au chocolat, richement décoré, ou des Pan de Muerto (pain de la mort), des petits pains sucrés décorés de tête de mort en glace royale. Les ateliers durent une heure, et l’inscription se fait directement sur place, dans la limite des places disponibles.

Guillaume Gomez, nouveau chef de cuisine du Palais de l’Elysée

Après avoir servi six présidents de la République pendant 40 ans, le chef Bernard Vaussion est parti ce jour à la retraite. C’est son second, Guillaume Gomez, qui l’épaule depuis des années,  qui lui succède. Ensemble, ils avaient signé le déjeuner d’investiture du président François Hollande. Guillaume Gomez travaille dans les cuisines du Palais de l’Elysée depuis 1997 sous la présidence de Jacques Chirac, à l’époque sous les ordres du chef Joël Normand, lors de son service militaire. A 25 ans seulement, il obtient le titre du Meilleur Ouvrier de France, catégorie cuisine. C’est le graal que vise chaque professionnel de la cuisine. Il est aussi président fondateur de la l’association « Les cuisiniers de la République Française » avec comme membres les chefs des lieux très prestigieux de la France, comme Matignon, le Sénat, l’Assemblée Nationale, les Ambassades à l’étranger…, un club très fermé qui se partage en secret les préférences alimentaires des grands de ce monde. Vous pouvez mieux faire sa connaissance via sa page facebook.

Ma cuisine française par Yannick Alléno

Yannick Alléno ? C’est l’un des chefs les plus doués de sa génération. L’un des chefs qui ne cesse de réfléchir sur le sens de son métier, des produits. L’un des chefs qui ose remettre en cause ses fondamentaux. L’un des chefs qui prend l’audace de quitter son poste au Meurice où il a obtenu 3 étoiles en 2007 parce que la cuisine qu’il délivre ne lui ressemble plus. Après avoir mis en avant le terroir parisien, poser ses casseroles à l’hôtel du Cheval Blanc à Courchevel qui affiche déjà ses deux étoiles, il nous partage, avec « Ma cuisine française » son manifeste  pour la cuisine française contemporaine. 

Au-delà d’un marketing très abouti qui annonce un livre à 120€, avec  500 recettes, 1500 photographies, 1200 pages et en 1000 exemplaires aux éditions Laymons Editons (éditeur associé au groupe Alléno), ce livre retrace 25 d’expériences du chef, qui a, avec le temps su analyser le produit, le comprendre pour en exprimer toute sa quintessence. C’est grâce à lui que j’ai appris que la tête, le centre et la queue d’une asperge n’ont pas la même saveur, que cuire également un homard en entier n’a pas de sens, parce que les différentes parties n’ont pas non plus le même goût ! Pour ceux qui ne possèdent pas le budget pour acquérir cet ouvrage, vous pouvez aussi retrouver son savoir-faire dans son magazine Yam, le magazine des chefs. Vous avez aussi le site web dédié à la découverte de « Ma cuisine française» .

Coch-Coch, du l’Art Contemporain : le cochon sublimé en art à la Galerie Molière, Paris !

La viande devient un matériau en vogue dans l’art contemporain. Après « La viande, le point de vue des artistes » à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris, voilà que la Galerie Molière nous invite à découvrir le cochon avec son exposition « Coch-Coch, du l’Art Contemporain » jusqu’au 27 octobre 2013. 

Cette exposition, soutenue par la Fédération des Industriels Charcutiers, laissent les artistes contemporains travailler sur ce cochon à travers des œuvres pluridisciplinaires (vidéos, photographies, sculptures, installations) qui sont à contempler, à sentir, à jouer et à déguster ! Effectivement, vos narines seront aussi sollicitées ! Cette exposition qui s’inscrit dans le programme OFF de la Foire International de l’Art Contemporain qui s’ouvre à Paris ce jour est une occasion de découvrir la palette de production charcutière en France qui compte plus de 450 spécialités charcutières.

 J’ai apprécié l’œuvre de Grégoire Alexandre, « Habit de charcutier ». Sa photo s’inspire des gravures XVIIème siècle de Nicolas de Larmessin, qui représentait les différents métiers avec leur outil de travail. Découvrez aussi les œuvres de Clémence Seilles, Philippe Jarrigeon, Pierre Ardouvin, Christophe Brunnquell, Maroussia Rebecq, Les Fauves, Jean-Marie Appriou, Cécile Noguès, René Magritte, Thomas Mailaender et Pierre Ardouvin.
Galerie Molière, 40 rue Richelieu, Paris 1^er, entrée gratuite.

ARTea Time au Shangri La, Paris

Pour faire écho aux grandes expositions du Grand Palais dont l’exposition Georges Braque, le restaurant La Bauhinia du Shangri La Paris nous invite à un tea time arty pas comme le autres. 

Non seulement vous aurez le bonheur de prendre un thé très british sous la splendide coupole de verre dans un luxe feutré, accompagné d’une pâtisserie arty « Braque » créée par le chef pâtissier François Perret, vous aurez surtout le privilège de repartir avec un billet coupe-file à l’issue de votre « ARTea Time » qui vous permet d’aller découvrir l’exposition sans faire la queue ! « ARTea Time » 49^€ par personne, se déroule chaque mercredi jusqu’au 18 décembre 2013 de 15h30 à 17h30. Sur réservation uniquement au 01 53 67 19 91 49.