Après la Turquie, la Méditerranée, le Mexique, la France,
c’est au tour de la gastronomie japonaise d’être inscrite au patrimoine culturel
immatériel de l’humanité, lors de la huitième session du Comité
intergouvernemental qui s’est tenu jeudi à Bakou, la capitale azerbaïdjanaise. C’est donc le
washoku和食, les cultures
alimentaires traditionnelles japonaises, qui est mise à l’honneur.
Comme pour le repas gastronomique des français, la définition et la description
de l’UNESCO sur le washoku doit être lue avec attention. « Le washoku est une pratique sociale basée sur un ensemble de
savoir-faire, de connaissances, de pratiques et de traditions liés à la
production, au traitement, à la préparation et à la consommation d’aliments. Il
est associé à un principe fondamental de respect de la nature étroitement lié à
l’utilisation durable des ressources naturelles. Les connaissances de base
ainsi que les caractéristiques sociales et culturelles associées au washoku
sont généralement visibles lors des fêtes du Nouvel An. Les Japonais préparent
divers mets pour accueillir les divinités de la nouvelle année : ils
confectionnent des gâteaux de riz et préparent des plats spéciaux joliment
décorés, à base d’ingrédients frais ayant chacun une signification symbolique.
Ces plats sont servis dans une vaisselle spéciale et partagés par les membres
de la famille ou de la communauté. Cette pratique favorise la consommation
d’ingrédients d’origine naturelle et de production locale tels que le riz, le
poisson, les légumes et des plantes sauvages comestibles. Les connaissances de
base et les savoir-faire associés au washoku, comme le bon assaisonnement des
plats cuisinés à la maison, se transmettent au sein du foyer lors du partage
des repas. Les associations locales, les enseignants et les professeurs de cuisine
jouent également un rôle dans la transmission des connaissances et du
savoir-faire, par le biais de l’éducation formelle et non formelle ou par la
pratique ». Ainsi, le washoku 和食 désigne la cuisine purement
traditionnelle du Japon précédent l’ère Meiji, en opposition au yoshoku 洋食, la cuisine japonaise avec des
emprunts occidentaux.
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