La
cuisine des hippies, née en Californie dans les années 1960-1970, est-elle
à l’origine de la tendance actuelle d’une cuisine bio, locavore et
végétarienne ? La réponse est affirmative, après la lecture du livre
« Peace ‘n’
Food » d’Elsa Launay. L’histoire commence à Berkeley, ville
universitaire de la Californie où une nouvelle vision politique nait avec son
slogan « Peace and Love »
en opposition à la guerre du Vietnam et contre tout système industriel qui la
nourrit ! Ces militants tournent le dos à cette société de consommation,
investissent la campagne et se mettent à construire des fermes, cultivent leur
jardin pour nourrir la famille ou la communauté, de manière autosuffisante. Les
surplus étaient vendus, créant ainsi les premiers marchés de producteurs locaux !
Dans une philosophie du respect de la vie et de la nature, cette cuisine est
complètement végétarienne. A ses débuts, les produits consommés proviennent
directement des potagers cultivés, et aussi complétés par des cueillettes dans
la nature. Et les recettes naissent par inspiration ! Au menu, des
beaucoup de « raw food », de salades, des fruits, des céréales, de
soja sous forme de doufu. Les 40
recettes proposées dans le livre sont loin d’être austères. Il y a même des BBQ
d’artichauts braisés, corn on the cob, poivron au quinoa, ananas grillé à la
menthe ! Les plats à partager comme les chili végétarien, du veggie pot
pie, du risotto à la patate douce ! Le livre est truffé d’anecdotes savoureuses.
Savez-vous comment ont mangé le demi-million de participants du festival Woodstock
en août 1969 ? Savez-vous que ces hippies ont créé aussi le granola, ce mélange
d’avoine, de miel et d’amandes ?
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