La viande est-elle devenue un sujet
clivant au sein des professionnels et des consommateurs ? Entre la polémique
suscitée par « la nouvelle naturalité » d’Alain Ducasse au
Plazza Athénée Paris où graines, légumes et poissons sont mis en valeur, que
certains ont interprété comme la disparition pure et simple de la viande, le
colloque proposé par OCHA le 27 novembre 2014 sur le thème « Des
animaux et des hommes, héritages partagés, futurs à construire », qui
nous invite à une
réflexion philosophique, historique, et anthropologique sur la pluralité des
relations que notre société entretient avec les animaux et interroge sur le
futur de ces relations prenant en compte à la fois les devoirs des sociétés
vis-à-vis des animaux (respect et codes de bientraitance) et nos relations
nourricières, réelles, imaginaires et symboliques, l’émergence des livres de
cuisine végétarienne donc des végétariens, il se passe quelques bouillonnements
dans ces plaisirs carnassiers. Le film Steak (R)évolution de Franck Ribière et de son boucher favori
Yves-Marie Le Bourdonnec tombe à
point pour apaiser les esprits. Ils ont parcouru le monde (22 pays visités, 10
retenus dans le film), à la découverte d'éleveurs, de bouchers et de chefs
passionnés qui produisent le meilleur steak, loin des élevages intensifs et des
rendements industriels ! L’idée de ce documentaire est de remettre le
plaisir au centre de tout, de donner envie aux consommateurs de modifier leurs
comportements. Il faut manger moins de viande mais
de la meilleure et accepter d'en payer le prix, pour notre plaisir comme pour
notre santé ! Et ce film nous montre les nouveaux protagonistes de
la filière, généreux, attachants et écologistes, pour essayer de comprendre ce
qu'est une bonne viande, en respectant l’animal. Une chose est sûre, une bonne
viande reste toujours celui d’un animal qui se nourrit de son paysage !
Steak (R)évolution est décliné aussi sous la forme d’un livre, histoire de
cibler le plus grand nombre.
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