dimanche 7 février 2016

Musée Rodin, Paris



C’est en 1988, avec le film « Camille Claudel » de Bruno Nuytten que je découvris pour la première fois l’univers d’Auguste Rodin. J’ai été fasciné à la fois par le talent de ce sculpteur, et par cette belle histoire d’amour, certes tragique. Je m’étais rendu dans la semaine qui suivait à l’hôtel  Biron, pour découvrir en vrai ses œuvres et son univers. 
Après trois ans de travaux pour un budget de 16 millions d'euros, l’hôtel Biron avait ré-ouvert ses  portes depuis l’automne dernier, dans un éclat exceptionnel. Le nouveau parcours plus riche, plus détaillé nous immerge de nouveau dans l’un des géants de la sculpture de notre temps. 
« Le baiser » est la sculpture la plus visitée. On ressent toute  la sensualité dans ce marbre sculpté. Il sait donner « chair » à cette pierre, en profitant à la fois de ses perfections comme imperfections, à travers les formes, les courbes…   
Dans son cabinet de travail reconstitué, on touche un peu du doigt son processus créatif à travers ses esquisses de plâtres, de terre cuite. 
Une des pièces que je voulais voir était aussi la sculpture en chocolat de Patrick Roger. Pour célébrer la réouverture du musée, il  s’était inspiré du travail de Rodin pour présenter une œuvre qu’il baptisa « Plis et replis en chocolat, une élévation en forme de célébration ». Son œuvre est installée dans un coin de la librairie dans la chapelle. Des effluves de chocolat vous titillent les narines dans la pièce.   
Dans votre visite, pensez à visiter aussi les magnifiques jardins où de belles pièces vous attendent comme la Porte de l’Enfer. Du jardin, vous avez aussi une magnifique vue sur le dôme doré des invalides. C’est son Penseur qui vous accueille dès l’entrée. www.musee-rodin.fr/fr/visiter

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