samedi 8 avril 2017

Seven terraces, Kebaya restaurant, Penang



Situé juste derrière le temple Kuan Yin, la déesse de la Miséricorde construite vers 1800, Seven terraces est une boutique hôtel issue de la rénovation d’une rangée de sept maisons de terrasses anglo-chinoise du 19ème siècle. Seven Terraces propose 18 suites opulentes, luxueuses et raffinées conçues par les hôteliers Karl Steinberg et Christopher Ong. Vous pourrez profiter de la collection personnelle de kamcheng (porcelaine chinoise au détroit) et des meubles incrustés de nacre des propriétaires. Les lits sont à baldaquins et le mobilier en or orné. 
Son restaurant « Kebaya dining room », en chinois « sentiment感情 » est connu pour sa cuisine fusion Nyonya. Les chefs Zac et Kent revisitent les recettes traditionnelles indochinoises en les bonifiant avec techniques de cuisine occidentales, leur créativité, et une touche de modernité dans leur présentation. 
Dans ce décor luxueux où vous êtes accueillis avec la mélodie d’un pianiste, il n’est pas obligatoire de venir endimanché. Aucun dress code n’est demandé ! 
Le service et l’accueil sont en phase avec le niveau d’établissement, à la fois professionnel et détendu. Les recettes sont expliquées gentiment par le maître d’hôtel. 
Avant de passer à table, vous pouvez prendre un verre au bar. Les séquences du repas sont servies à l’occidental, avec les entrées, suivies des plats et des desserts. 
Nous avons commandé en entrées un kebaya banxeo. Une crêpe à base de farine de riz et de curcuma très croustillante, garnie d’une julienne de poulet, de carotte et de fromage de soja, de pousse de soja sautés, avec une sauce au tamarin. 
Des petits rouleaux de printemps frits, sauce cacahuète. 
D’un otak otak. Sur la série des entrées, la note de cuisine fusion se retrouve surtout dans la recette d’otak otak. Traditionnellement cuit dans une feuille de banane, la pâte de poisson était cuite dans une pâte feuilletée croustillante avec une sauce au lait de coco et curcuma. 
En plats principaux, il y a eu un hong bak lamb, une souris d’agneau cuite en basse température pendant 48 heures dans une sauce épicée. La viande était plus que fondante. 
Un grilled snapper. Du poisson vivaneau marine dans une pâte d’épice, cuite en papillote dans une feuille de banane au charbon.  
Un lor ark. Du canard confit et caramélisé dans une sauce prune, orange, cannelle, anis étoilée, clou de girofle. En garniture, 
des crispy nyonya tempura, des légumes de saison frites servie avec une sauce belachan au piment.
Un sambal goreng, des légumes sautés du marché avec de la citronnelle et  des noix de cajou. 
Un wing bean kerabu. Une salade de haricot ailé, de graines de grenade,  avec une sauce sambal au lait de coco. 
Au dessert, un gula melaka mousse. Une mousse à base du sucre de palme.  
Un feuilleté à la mangue. Je m’attendais à un feuilleté à la française. Dans la définition de feuilleté du restaurant, cela correspond à la superposition des fines couches de mangue qui couvrent une mousse. Tous les mets étaient délicieux. Les portions très généreuses. Les notes de cuisine fusion sont à peine perceptibles, à l’exception de la réinterprétation de l’otak otak et les cuissons à basse température. Pour plus d’informations, cliquez-ici
Le restaurant Kebaya propose aussi une belle carte de vins.

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