mercredi 5 février 2020

Revue l’Hémicycle : Cuisine parlementaire !


En politique, vaut-il mieux laisser son nom à la postérité grâce à une loi, à une réforme, ou à un plat ? Tel est le dossier intéressant de la revue L’Hémicycle n° 500 (la revue qui aime la politique téléchargeable gratuitement ici) qui nous délecte des recettes avec le patronyme de quelques hommes politiques entrés dans l’histoire de la gastronomie. Généralement, c’est la gourmandise et la réputation d’épicurien qui leur permet d’accéder à ce statut. Il y a l’entrecôte à la Mirabeau aux anchois et aux olives, la truite farcie de purée d’écrevisse Cambacérès, l’ananas au kirsch sur un blanc manger aux pistaches de Cambacérès, l’omelette au thon Brillat Savarin, le fromage Brillat Savarin, la sauce Mornay, le gâteau Napoléon (cousin du mille-feuille). Parfois, c’est au détriment de la personne. Ainsi, le comte Germiny, ministre des finances en 1851 s’est vu baptisé un potage à base d’oseille ! Parfois, cela résulte d’un clin d’œil à l’histoire. Ainsi en Italie, une viande « à la Robespierre » signifie une viande taillée au couteau, avec la netteté d’un couperet de guillotine. Les hommes politiques contemporains sont aussi évoqués comme le soufflé Mitterrand à base d’absinthe lors d’un voyage officiel en Suisse en 1983 alors que cet alcool était prohibé dans la confédération depuis 1908, le pigeon d’André Malraux au foie gras et aux truffes. D’autres recettes et anecdotes croustillantes sont encore à découvrir dans le dossier (pages 88 à 97) !

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