jeudi 7 novembre 2024

L’or des Ming, fastes et beautés de la Chine impériale au musée Guimet Paris


Durant la dynastie chinoise des Ming (1368-1644), l’orfèvrerie d’or se répand dans le cercle impérial et dans la haute société chinoise. 



Qu’il soit présent dans la vaisselle de cérémonie, dans les parures et bijoux, l’or est un signe de distinction sociale et répond à des codes esthétiques et de formes. Il enrichit dès l’antiquité des ornements de bronze et de jade. Les pièces exposées par le musée Guimet à Paris, prêtés le musée Qujian de Xian sont justes exceptionnels, raffinés, avec un travail minutieux et ciselé ! 




On est tout de suite ébloui avec la première salle consacrée à la vaisselle d’apparat en or et en argent, faite de plats, d’assiettes, de coupes, de verseuses, de bassins, et de vases garnis de fleurs et de dragons.





Ces objets de luxe étaient réservés aux banquets impériaux pour servir les mets délicats et les alcools. Autres objets d’apparat, les sceptre ruyi qui réalise les souhaits de chacun, les boites de décor de daim, les paires de vases d’applique. 









La suite de l’exposition autour de la rotonde est consacrée aux parures féminines entre épingles, ornements de coiffure, boucles d’oreille, bagues, bracelets, pendants d’écharpes… Ces parures étaient codifiées selon des règles précises et pour certaines réservées à un rang officiel. Les épingles à cheveux avec les motifs du dragon, de faisan, de phénix sont réservées aux femmes de la famille impériale. Tandis que les fleurs, les oiseaux reflètent la notion des saisons et porteurs de message de bon augure. Comme pour la cuisine, les jeux de homophonies de la langue chinoise s’exercent aussi sur les bijoux. Ainsi, les motifs comme le chauve-souris évoque le bonheur, le crabe l’harmonie, et le papillon la longévité !


 





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire