lundi 17 août 2015

Le Champagne et les vins de Bourgogne, classés au patrimoine mondiale de l’humanité.



Le champagne et les vins de Bourgogne contribuent au prestige de la France dans le monde entier. Depuis le 4 juillet 2015, ces deux traditions viticoles bénéficient d'une reconnaissance internationale officielle avec l'inscription des vignobles de Champagne et de Bourgogne au patrimoine mondial de l'UNESCO. Qu’est-ce qui est inscrit officiellement ?
En Bourgogne, il s’agit des « climats » du vignoble de Bourgogne. Ces parcelles donnent chacune un caractère unique au vin, en fonction de la nature du sol, l'ensoleillement, l'exposition au vent ou encore le travail de l'homme. Ce "paysage culturel", selon la catégorie attribuée dans le patrimoine de l'Unesco, "est composé de deux éléments: le premier couvre des parcelles viticoles, les unités de production associées, des villages et la ville de Beaune".  "La seconde composante est le centre historique de Dijon qui matérialise l'impulsion politique donnée à la formation du système des climats", poursuit l'Unesco, évoquant un "exemple remarquable de production viti-vinicole développé depuis le haut Moyen Âge". Cette région produit les vins parmi les plus prestigieux et les plus chers au monde comme la Romanée-Conti, la Vosne-Romanée ou encore le Montrachet.
En Champagne, l’inscription concerne trois sites : l'avenue de Champagne à Épernay, où sont alignées les prestigieuses maisons de négociants surplombant des kilomètres de caves où vieillissent des millions de bouteilles, la colline Saint-Nicaise à Reims, dont les sous-sols recèlent les immenses crayères antiques ou médiévales utilisées comme espace de vinification et de stockage. Et enfin les coteaux historiques autour d'Épernay, notamment ceux du village d'Hautvillers qui domine la Marne et dont la célèbre abbaye abrita le moine Dom Pérignon qui selon la légende inventa la seconde fermentation propre au champagne. Ces trois ensembles reflètent "la totalité du processus de production de champagne", considère l'Unesco.
Les deux dossiers français étaient initiés tous les deux en 2006. Cette distinction devra booster l’afflux du tourisme d’au moins 30% dans ces deux régions où l’oenotourisme est déjà très dynamique.
Pour mémoire, Saint-Emilion avait intégré en décembre 1999 le patrimoine mondial de l’humanité au titre de « paysage culturel ». Pour la première fois au monde, un paysage viticole était admis sur la prestigieuse liste de l’UNESCO. Cette inscription concerne les huit communes formant l’ancienne Juridiction de Saint-Emilion et 5 000 hectares de vignes. Ceux-ci sont situés sur l’aire géographique des appellations Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru.
C’est une bonne nouvelle pour la France, une moins bonne nouvelle pour notre budget. Du fait du nombre croissant de personnes qui veulent déguster ces vins avec une production constante, les prix vont flamber !

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