Histoire et recette du far breton

Il n’y a pas de séjour en Bretagne sans déguster à l’une de ses gourmandises sucrées, le far breton appelé aussi farz fourn. C’est une pâtisserie sucrée proche du clafoutis qui se prépare avec peu d’ingrédients que vous avez déjà dans votre cuisine : du sucre, du lait, des œufs, du beurre. La qualité des ingrédients est donc primordiale, à commencer par le lait, qui doit être frais et entier, ainsi que les œufs. La recette familiale de base ne contient pas de pruneaux séchés. Sa présence signifie qu’il s’agit d’un far de fête. En effet, le pruneau n’est pas un fruit originaire de la Bretagne. Les marins bretons qui allaient pêcher durant de long mois en Islande avaient besoin de consommer de fruits dans leur régime alimentaire. Le pruneau séché d’Agen était le fruit idéal. Ils faisaient alors un troc avec les pruneaux d’Agen séchées et leur morue salée !

Voici les ingrédients : 200g de farine, 250g de sucre, 4 œufs, 1 litre de lait entier, 200g de pruneaux séchés, 30g de beurre salé.

Beurrer un moule avec le beurre en pommade. Disposer dessus les pruneaux séchés (il n’est pas nécessaire de les hydrater avant).

Mettre la farine, la sucre, les œufs nus dans le saladier. Délayer l’ensemble avec le lait avec un fouet pour obtenir une pâte liquide.

Verser cette pâte liquide dans le moule beurré garni de pruneaux.

Cuire au four à 210°C pendant une heure. Cette température élevée permet une cuisson homogène.

Le far se déguste tiède (c’est meilleur) ou froid.

En option issue des pratiques récentes, vous pouvez ajouter 2 cuillères de rhum dans la pâte pour la parfumer.

Pour une note plus bretonne, utiliser du beurre salé.

Vous pouvez le cuire aussi dans un moule à cake comme dans cet hôtel à Plérin.