« Bocamexa », ce sont trois restaurants sur Paris (Mouffetard,
Oberkampf, faubourg Saint-Denis) qui proposent le meilleur de la cuisine de rue
mexicaine. C’est désormais aussi un livre de cuisine et de voyage très sympathique,
« Paris
Mexico, la cuisine de Bocamexa Paris », à la couverture jaune
illustrée d’un « calavera » signé Julien Zattara. Formé à l’institut
Paul Bocuse où il a rencontré sa femme mexicaine Alejandra ; il est tombé en
amour de sa belle mexicaine, de sa culture et aussi de sa gastronomie. Ils
décidèrent ensemble de monter leur
premier restaurant mexicain à Paris, nommé « Bocamexa » (la bouche du
mexicain) en revisitant les recettes du grand père mexicain. Dans son livre, il
nous partage 50 recettes de la cuisine de rue entre tortilla de blé, de maïs,
de burrito, de guacamole qu’il nommé l’or vert, de brochette de poulet sauce
mango chipotle, d’enchilada familiale, de salsa de pina, la sauce vierge à la
mexicaine… De leurs année d’école hôtelière en France, ils notent tous les deux
l’importance du mijoté et de l’art des sauces à la fois dans les cuisines française
et mexicaines. Sur cette cuisine mexicain, « pas de plats sans tortilla »
tant elle est devenue la base de tous les repas traditionnels. D’un diamètre
entre 6 et 30 centimètres selon leur usage, elles étaient créées il y a
plusieurs milliers d’année grâce à un paysan bien inspiré, qui voulait
contenter son roi maya. Une fois roulée, elles deviennent tacos et burritos
avec une belle garniture et de la salsa !
dimanche 29 octobre 2017
Entre calaveras et pan de muertos, fêtez la toussaint à la mode mexicaine à Paris
Les festivités d’ «El dia de los muertos », la fête des morts à mode mexicaine, s’exporte
chaque année de plus de plus à Paris. Entre dégustations, ateliers de cuisine,
théâtre, danses, cinéma, expositions….qui fêtent à la fois de manière très
joyeuses la vie et la mort, le programme
est très riche cette année 2017. Cette tradition date de l’époque des Aztèques
bien avant la colonisation espagnole. C’est l’occasion d’honorer les Ancêtres
et la déesse de l’inframonde Mictecacihuatl qui veille sur les os des défunts !
C’est une belle fête très colorée où on n’hésite point à dîner, à chanter, à
danser directement avec les disparus, sur leurs tombes, avec leurs mets
préférés, pour célébrer ensemble les souvenirs heureux.
Une des images qui nous
marquent pour cette fête sont les friandises, les « calavares » en
forme de tête de morts.
Normalement, dans la famille, pour chaque être disparu, on achète autant de
Calaveras en décorant sur le front son prénom. Une fois le rituel achevé, ces
friandises sont dégustées ! Il y a aussi le « pan de
muertos », la brioche de la toussaint décorée au sucré et parfumé à la
fleur d’oranger. La chef Mercedes Ahumada vous propose un atelier de démonstration
et de dégustation de ce « pan de muertos » le 3 novembre 2017 de 15 à
18 heures (participation de 15€ avec réservation). D’après elle, ce sont les
conquistadors qui créent cette brioche décorée pour mettre fin aux sacrifices
humains, qui devaient générer en contrepartie la prospérité et d’abondantes
récoltes !
C’est le 1er novembre 2017 qu’il faut se rendre à la
Tienda Esquipulas à partir de 18h30 pour célébrer avec toute la communauté
mexicaine de Paris et leurs amis cette belle fête. Dégustation de crane en
sucre, gastronomie mexicaine, musique vous attendent !
Source des photos, site de la Tienda Esquipulas et la
cuisine mex
Exposition « Hector Guimard, précurseur du design » à l’hôtel Mezarra Paris
Hector Guimard, nous le connaissons principalement
pour ses entrées du métro parisien style art nouveau par une forte inspiration
végétale avec des lignes sinueuses et dynamique. Même la ville de Montréal a
son entrée de métro Guimard à la station Square Victoria offert par la RATP
en1967. Cet homme de talent était aussi architecte et designer. Pour commémorer
les cent cinquantenaires de sa naissance, le cercle Guimard nous propose une
très belle exposition pour rendre hommage à son talent. Cette exposition,
nommée « Hector Guimard, précurseur du design »
est présentée à l’hôtel Mezzara où vous pourrez admirer une œuvre d’art total
de « Style Guimard ». Une des pièces maîtresse est la magnifique
salle à manger, toujours meublée et décorée comme à l’origine. Comme le montre
l’affiche, il a beaucoup dessiné aussi pour les arts de la table. Pour plus d’information,
cliquez-ici.
O’Naturel, le premier restaurant naturiste de Paris
Les naturistes à Paris sont de plus en plus heureux, tant
les espaces qui leurs sont dédiés s’élargissent de jour en jour. Ils peuvent
déjà s’adonner à la nage et au sport tout
nu trois soirs par semaine à la piscine Roger Le Gall dans le 12ème
arrondissement. Ouvert fin
août jusqu’au 15 octobre 2017, un espace naturiste leur était réservé dans
le bois de Vincennes. Lancé à titre expérimental, la cohabitation avec les « textiles »
s’est bien déroulée. Profitant des beaux jours, de nombreux pique-niques très
joyeux étaient organisés. Avec l’ouverture du premier restaurant naturiste de
Paris début novembre 2017, ils pourront aller enfin dîner tout nu au restaurant « O’Naturel »,
situé 9 rue de Gravelle dans le 12ème arrondissement. Ouvert que du
mardi au samedi à l’heure du dîner, le restaurant propose une cuisine bistronomique.
Le menu entrée plat et dessert est
facturé à 59€. Vous pourrez déguster une salade de homard, gésier confits,
coulis de vin rouge et pousse de mesclun, une carré
d’agneau cuit basse température tomates confites et oignons grelots, un crumble
inversé, gelée de mandarine et mascarpone au citron vert. Les « vegan »
trouveront aussi leur bonheur. Si vous choisissez à la carte, les plats sont facturés
à 39€, les entrées et desserts à 15€. Une belle carte de vins accompagne les
mets proposés. A l’image du restaurant
naturiste « Bunyadi » de Londres qui a connu un grand succès, le
restaurant O’Naturel suivra sûrement la même voie ! Le restaurant est
ouvert à tous. Il suffit juste de se déshabiller et de laisser ses vêtements au
vestiaire avant de passer à table ! Pour suivre toute l’actualité
naturiste à Paris, cliquez-ici.
samedi 28 octobre 2017
Champignons d’automne
Les étals de nos marchés parisiens nous offrent un des
grands plaisirs de l’automne : les champignons des bois. Leurs couleurs
sont magnifiques.
Pour préserver toutes leurs saveurs, il faut les cuisiner
simplement. Pour cela, découpez les en petites pièces (lamelle, quartier) s’ils
sont très gros, puis faites les revenir quelques minutes dans une poêle très
chaude avec de la graisse de canard ou d’huile d’olive selon goût. Salez et
poivrez qu’à la fin de cuisson pour éviter qu’ils ne rendent trop leur eau de
végétation.
Ils sont les compagnons idéaux d’une viande ou d’un poulet rôti
avec son jus, d’une omelette, ou juste dégustés en tartine sur du pain grillé
croustillant. Leurs prix sont parfois un peu chers. C’est leur rareté et leur
état sauvage qui font gonfler leurs prix. Cela vaut donc la peine d’aller les
cueillir soi-même en forêt tout autour de Paris lors d’une belle promenade.
Vous avez ci-après
les conseils du Parisien si vous êtes débutants.