vendredi 1 octobre 2021

Les olmèques et les cultures du Golfe du Mexique, musée Quai Branly Paris


Après le pop-up en ligne présenté en janvier 2021 sur la cuisine des Olmèques, il ne reste plus que ce weekend pour découvrir en présentiel cette magnifique exposition consacrée à la culture et civilisation Olmèques au musée Quai Branly à Paris. 




Plus de 300 pièces archéologiques présentées pour la première fois en Europe vous attendent.  Ces vestiges qui nous viennent de très loin mettent à l’honneur leurs croyances religieuses, leurs expressions artistiques, leurs rituels et leur influence géographique. 


Dès l’entrée au rez de chaussée, je suis impressionné par la sculpture d’une tête colossale représentant la tête d’un dirigeant de 11 tonnes ! Au début du parcours de l’exposition, c’est le « Seigneur de Las Limas » qui vous accueille. Il fut découvert en 1965 par des enfants qui s’en servaient pour casser des noix ! 





Cette sculpture de pierre verte montre un humain tenant un « enfant » aux attributs surnaturels dans ses bras. Son expression s’apparente à celui des dieux associés aux maïs et à la pluie. 



La représentation de la divinité du maïs se retrouve dans une hache-sceptre sculpté au milieu d’offrande de 100 haches rituels simples. Les haches de toutes tailles ont un rôle symbolique. 


Elles représentent l’axe du monde en reliant à la fois le monde sous-terrain dans lequel elles sont plantés, la terre et le ciel. 



L’une des belles pièces très élégantes est un adolescent huastèque en grès sculpté, portant un enfant au dos. Elle représente un jeune homme nu, les épaules et le côté droit du corps recouverts de superbes motifs gravés probablement associé au culte du maïs et du dieu Quetzalcoaltl (le serpent à plume) ! Le maïs faisait partie de l’alimentation, complétée par la chasse, la cueillette, la pêche. Parmi les Dieux vénérés par les Olmèques, il y a les Dieux liés à l’eau, à la végétation, à la mort. 


Le pilier du pouvoir despotique des dirigeants et les croyances religieuses sont fondés sur le culte du jaguar. Dans les immenses sculptures ou dans les sculptures de petites tailles, le jaguar est représenté avec une bouche trapézoïdale, avec les commissures vers le bas, et la lèvre supérieure très épaisse.   


Cette « bouche olmèque » est représentée aussi avec des crocs très prononcés, des ornements surpraciliaires et une fente sur le crâne ! 



Cette culture olmèque possède aussi une écriture sous forme de glyphes. Ce sont des caractères ou des signes représentant des mots, des ensembles de mots ou syllabes. Mais personne n’a encore réussi à traduire cette écriture. Par contre, les archéologues ont réussi à déchiffrer les chiffres et les dates ! 



Un autre miracle des pièces de l’exposition sont les sculptures d’hommes et de femmes en bois, de balles en caoutchouc, des ossements d’enfants. Ces matériaux organiques auraient dû se décomposer depuis ! 



Cette culture olmèque date quand même de 1700 à 400 avant notre ère ! Elle a jeté les bases de l’identité mésoaméricaine en bâtisseurs aussi de grandioses pyramides. Il ne vous reste plus que deux jours pour être éblouis par les belles pièces impressionnantes de cette culture olmèque !

 

 

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