Chaque année, entre la fin octobre et le début novembre, c’est mon petit rituel de déguster à la truffe blanche. Celle que je préfère est en provenance d’Alba, selon le Sunday Times, le cours actuel de la truffe blanche est fixé à 4300€ le kilo. Ne criez pas tout de suite. Ce prix fait référence aux plus belles pièces (500 à 600g). Le prix sur Paris se négocie autour de 2500€, il dépend de la taille et de la morphologie de la truffe. Ce prix est de 40% moins cher que l’année dernière. En effet, la récolte de la saison actuelle est exceptionnelle, tant en quantité qu’en qualité.
J’adore son arôme fugace d’ail sauvage. La meilleure façon de la déguster est de la râper en fines lamelles sur un plat de pâte fraîche à la crème (ma recette préférée), sur du risotto. Pour ceux qui sont friands d’omelette, il suffit d’enfermer les truffes avec les œufs dans une boîte pendant une journée, d’effectuer une omelette classique et de râper les lamelles de truffes en finition. Cette cohabitation dans une boîte des deux ingrédients permet d’exhaler encore plus les arômes de la truffe. Pour votre budget, 30g de truffe suffit pour 4 portions de pâte. Attention, la truffe ne se lave pas mais se brosse !
Si vous préférez être servi, une majorité de restaurants italiens vous propose des pâtes à la truffe blanche d’Alba. Profitez-en. La saison est fugace !
Chaque année, à Alba se tient la "Fiera del tartufo bianco". Les festivités autour de sa truffe blanche se tient en ce moment et jusqu’au 6 novembre 2011. Ce traditionnel "Marché mondial de la truffe blanche d'Alba"se déroule sur les lieux de l'ancien marché, le cortile della Maddalena. Pour connaître tout sur la truffe blanche d’Alba et le programme des festivités. www.fieradeltartufo.org
Avant, pour déguster un fish and chips, il fallait prendre l’eurostar. Depuis quelque temps, cette street food, emblématique de l’Angleterre populaire, se retrouve dans les restaurants parisiens. Non seulement dans les établissements avec une filiation anglaise, comme le pub James Joyce ou le restaurant L'Alcazar de sir Conran, mais aussi dans nos vrais restaurants de Paris ! De quoi s’agit-il ? De beignet de filet de cabillaud, dans une pâte à frire croustillante, avec de vraies frites bien grosses, arrosées de vinaigre de malte. Lorsque je l’avais dégusté la première à Londres, il était encore servi dans du papier journal, pour bien éponger la graisse. Depuis, barquettes jetables et papier blanc ont pris la relève, hygiène oblige !
Toutefois, le fish and chips servi à Paris a subi la french touch. En plus du vinaigre, il est servi avec une sauce tartare et des quartiers de citron. De même, en lieu et place du gros filet de poisson, ce dernier a été débité en petits morceaux pour rendre aisé sa consommation. Comptez tout de même entre 18 et 25€ la portion !
Voici la recette du Fish and Chips, vu par Waitrose, la presqu’équivalente de notre Bon Marché rive gauche.
Sans utiliser la vraie petite cuillère, boire une boisson chaude sucrée devient une vraie aventure et un jeu.
Première option. Choisissez tout simplement la petite cuillère en sucre. Cette cuillère sucrante s’auto dissout au fil de la dégustation et existe en sucre blanc, blond et coloré. www.bellesucre.comDeuxième option, choisissez la tasse en verre qui vous permet de remuer le sucre sans cuillère. Cette tasse design est créée par Florian Dussopt, Julie Girard et Jérémie Reneau de l’école international du design, Toulon. Son principe ? Une bille de céramique est placée sur le fond évasé en anneau, il suffit d’un geste délicat d’agiter le breuvage sucré pour imprimer un mouvement circulaire. Grâce à la pesanteur et à la force centrifuge, la bille reste au fond, facilite la dispersion et la dissolution du sucre !
Du 12 au 14 novembre 2010, Périgueux fête sa 11ème édition de son Salon International du livre gourmand. La ville invite à sa table les arts de la scène, le design, les arts plastiques, la photo, le cinéma, la littérature gourmande quand ils s’inspirent des thèmes de la gastronomie, du vin, de la table et de la gourmandise ! Cette année, le sirop d’érable se marie avec le canard ! En effet, cette édition met à l’honneur la gastronomie de la province du Québec, avec son parrain le chef Normand Laprise, propriétaire du restaurant Le Toqué à Montréal. Très diplomate, il a d’emblée annoncé qu’il avait fait un stage de cuisine de France en 1989 pour se perfectionner en cuisine. Chef très créatif, sa carte est renouvelée chaque semaine au grès des produits du marché et ses envies du moment. Ses spécialités ? De belles pintades rôties, du foie gras chaud aux poires et sirop d’érable, le porcelet des Basses Laurentides rôti, du risotto aux champignons des bois ! Le parrain de cette édition côté français est le chef Jacques Le Divellec. Son restaurant qui porte son nom du côté des invalides est considéré comme L’ADRESSE la plus pointue pour déguster poissons et fruits de mer. « La cuisson du poisson est digne d’un métronome, elle se surveille à la seconde près ». C’est avec ce crédo qu’il sublime tous les produits aquatiques. Son homard breton coupé cru, poêlé dans un filet d’huile d’olive additionné d’une noisette de beurre, flambé au cognac, enrichi d’échalote, d’estragon haché, de vin blanc et de crème est une œuvre d’art ! A 78 ans, sa passion est restée intacte ! Cette année, 210 auteurs, 67 éditeurs, 28 chefs aux fourneaux, 26 animations et ateliers, 13 cafés littéraires, 15 expositions et installations, 10 conférences, 9 spectacles, 6 libraires et 3 films vous attendent ! Je serai ravi de vous rencontrer sur les stands de mes éditeurs Jean Paul Rocher Editions et Editions de l’Epure. Mes livres en signature sont les suivants : A la table du rêve dans le Pavillon Rouge Ma cuisine de Madagascar : recettes, saveurs et culture alimentaire au pays des lémuriens La pastèque : dix façons de la préparer La papaye : dix façons de la préparer
«Dans l’assiette du client, impossible de tricher » dixit Hugo Desnoyer, le Picasso de la viande à Paris, fournisseur officiel du Palais de l’Elysées et de plusieurs tables étoilées de Paris. Depuis mon premier post sur lui en 2008, il a encore réussi à rendre glamour une profession qui ne l’était pas. Il ne cesse de défendre sa profession et sa quête toujours de l’excellence. Dans son livre qui vient de sortir « Hugo Desnoyer, boucher tendre et saignant » co-écrit avec François Simon, le chroniqueur masqué de la gastronomie bien pensée, aux éditions d’Assouline, il nous entraîne sur ses pas pour découvrir une profession autrefois mal aimé. C’est sa déclaration d’amour à la viande. Derrière sa réussite, il y a une passion et une force de travail. Le travail de la sélection de la fine fleur de la viande française : agneau de Lozère, veau élevé sous la mère, viande de limousine, aubrac, salers …Le travail acharné avec les éleveurs pour garantir la meilleure qualité de viande, le travail particulier sur l’abattage. Hugo Desnoyer a imposé de la musique classique dans les abattoirs. Elle déstresse les animaux et rendent la viande meilleure. Autre secret, au lieu d’enlever la couche de graisse pour éviter de payer plus de taxes, il la garde malgré le prix. Cette couche de graisse participe à la maturation de la viande, apporte de la tendreté et plus de goût. Le denier travail sur la qualité est celui de la cuisson, une chaleur douce et adaptée à chaque type de viande. Ce sera le votre !
Vous pouvez visualiser l’interview qu’il a accordé au journal Le Point ci-joint. Hugo Desnoyer, boucherie, 45 rue boulard, Paris 14ème, son site www.regalez-vous.com
A l’occasion de la FIAC (foire internationale de l’art contemporain) au Grand Palais Paris et aux Tuileries, l’Hôtel Bristol innove et célèbre aussi l’art contemporain en accueillant dans son jardin "à la française" de 1200 m² les créations de deux artistes chinois renommés: Yue Minjun 岳敏君et Zhan Wang. 張 望Au programme : figurines en bronze au sourire éclatant par Yue Minjun et sculptures d'acier en forme de roche aux effets étonnants par Zhan Wang.
Vous serez dans un lieu magnifique (hôtel 5 étoiles) pour contempler paisiblement à l’extraordinaire renouveau de l’art contemporain chinois, et déguster une authentique cuisine 3 étoiles orchestrée par le chef Eric Fréchon.
Selon votre appétit et votre budget, vous pouvez opter pour un petit-déjeuner très select au 114 Faubourg dès 7h30, un déjeuner dans son restaurant gastronomique, ou un thé accompagné des sublimes pâtisseries de Laurent Jeannin dès 15 heures (photos ci-dessus). Pour les accros de la mode, tous les samedis après midi, de 15h30 à 17h, vous pouvez assister au « Thé à la mode » où des modèles emblématiques d’une collection du moment vous sont présentés par des mannequins. La participation au thé à la mode est de 55€. Il comprend le défilé de mode et un thé complet : choix de 15 thés, petits sandwichs et un dessert du chef !
Après la première édition l’année dernière avec le thème des « Poissons, coquillages & crustacées », le Festival international de la photographie culinaire pour son édition 2010 met à l’honneur les végétaux, avec le thème « J’ai descendu dans mon jardin ». Sur un tel thème, le parrain naturel n’est autre qu’Alain Passard, le chef triplement étoilé de l’Arpège, le précurseur qui sorti les végétaux des accompagnements vers la place d’un plat principal.
On mange d’abord avec les yeux ! Ce festival international met donc en compétition des photographes professionnels venus du monde entier. Leurs photos seront exposées à Bercy Village et à l’espace Mobalpa en face de la Gare de Lyon. Cette année, le programme s’est enrichi d’expositions dans de nombreux lieux parisiens, des débats et des ateliers de photograhies, ceci du 29 octobre au 14 novembre 2010. Le détail du programme est consultable sur www.festivalphotoculinaire.com Cette année, vous pourrez aussi concourir en envoyant par courriel vos plus belles photos sur le thème. La cuisine est un art, sa mise en valeur esthétique fait parti du plaisir gastronomique. Il ne vous reste plus qu’à exprimer votre talent pour décrocher le prix des bloggeurs culinaires !
Parmi les produits tendances primés par le Salon International de l’Alimentation à Villepinte, se trouve ce petit coffret très « cute » d’escargot. Avec ce produit, plus besoin d’être en Bourgogne pour déguster de bons escargots. Plus besoin de faire baver les escargots au sel vous-même avant de les ébouillanter vivants dans l’eau chaude ! Son coffret contient une boîte de 48 chairs d’escargots cuits dans un court bouillon. Les coquilles naturelles sont remplacées par 24 coquilles en céramique colorés avec la proposition de 4 sauces pour accompagner la chair des gastéropodes : saveur Sunny (moutarde), Spicy (tomate), cheese (fromage), pesto (basilic). Pour faciliter la dégustation, vous avez aussi des pics à escargots, des pipettes colorées pour le service des sauces. A noter que le beurre d’escargot, à base de beurre, d’ail et de persil n’est pas au rendez-vous dans le coffret ! Le prix grand public devra être dans les 45€ ! Vous pourrez par la suite acheter en « kit » les différents composants du coffret pour réutiliser vos coquilles en céramiques colorés ! www.romanzini.fr
La dose maximum de 2g de sodium recommandé par l’OMS est largement dépassée dans nos consommations quotidiennes. Aujourd’hui, en moyenne, les français consomment 3,6g de sodium avec un impact négatif sur la santé. Le programme national nutrition santé vise à ramener cette consommation au niveau dicté par l’OMS. Ce sont les produits industriels qui sont le plus visés. Pour cette raison, ces derniers tendent à réduire le sodium dans leurs produits de 50% d’ici 2016. Dans nos pratiques quotidiennes, il faut que nous salons moins aussi nos aliments. Un nouveau « sel de lait » issu du fractionnement du lait, le lactosalt, va nous aider à réduire la dose de sodium consommée. Il contient cinq fois moins de sodium que le sel classique, sans perdre son pouvoir salant avec l’avantage d’être plus riche aussi en calcium et en potassium. Le lactosalt se présente comme un sel classique. Il est présenté en avant première au Salon International de l’Alimentation à Villepinte. Et Cocorico, c’est un produit français d’Armor Protéines. Vous le trouverez dans les rayons de vos supermarchés dans quelques mois. www.armor-proteines.com/FR/lactosalt_FR.pdf
Jusqu’à présent, je mettais des huiles essentielles liquides dans mon bain pour me relaxer. Je découvre au Salon International de l’Alimentation à Villepinte que des cristaux d’huiles essentielles existent aussi pour la cuisine. Ces cristaux d’huiles essentielles sont comme des aides culinaires destinées à rehausser la saveur de vos préparations. Dans les cristaux, vous avez par exemple la menthe, la bergamote, le géranium bourbon, la cardamone, le ylang ylang… Nous sommes dans la tendance des aides culinaires inspirés du monde de la cosmétique. En plus de la saveur, ces huiles essentielles sont censées apportées un bien-être à l’intérieur du corps ! Le basilic est idéal pour la digestion et la détente musculaire, et peut être intégré dans votre jus de tomate, tarte aux courgettes ou tomates mozarella. La ronde d’agrumes est anti-stress et calamante, et sait relever votre salade de fruits ou votre vinaigrette. Le fenouil est parfait pour l’équilibre hormonal féminin, et sublime les légumes cuits à la plancha ou un gaspacho. L’Ylang lutte contre la fatigue et apaise les douleurs. Il peut apporter un supplément d’âme à votre riz au lait ou à vos penne à l’arrabiata.
Voici le dernier né des produits Sojasun, du haché végétal pour les végétariens ou pour ceux et celles qui ont décidé de réduire leur consommation de viande pour sauver la planète. Ce haché végétal se présente comme de « la viande de bœuf haché », et se prête aux préparations comme le hachis Parmentier, les légumes farcis, la bolognaise… Ce haché végétal est fabriqué à partir des graines de soja, riches en protéines végétales, sans cholestérol et riches en acides gras poly-insaturés. Il est déjà disponible dans les supermarchés.
La chayotte, vous la rencontrez surtout dans les cartes des restaurants créoles, farcie au crabe. Je l’avais dégusté récemment au restaurant Le Bouillon des Colonies. Appelée aussi chouchou, christophine, c’est une cucurbitacée consommée surtout dans l’Océan Indien, en Amérique centrale, les Antilles et en Afrique du Nord. Sa chair est de couleur blanche vert pâle, avec une saveur fraîche peu marquée. Elle se cuisine exactement comme une courgette, pouvant être farci, cuit à l’eau, sauté, en gratin ! La phase la plus délicate se trouve dans celle de l’épluchage.
En effet, selon les espèces, sa peau peut être piquante. De plus, il faut les éplucher dans l’eau pour éviter que la sève n’adhère aux mains ! Une fois épluchée, fendez chaque chayotte en deux dans sa longueur pour en extraire le noyau appelé aussi amande. Puis, selon la recette à mettre en œuvre, vous pouvez la consommer cru en salade ou cuit en plat cuisiné.
Comme j’en avais fait référence dans mon livre « Ma cuisine de Madagascar : recettes, saveurs et culture alimentaire au pays des lémuriens », les feuilles et les tiges tendres de la plante grimpante appelés aussi brèdes dans l’océan indien peuvent être cuisinés en bouillon. Dans cette partie du monde, on adore cuisiner la chayotte en cari avec des tomates, du curry, du curcuma et d’autres plantes aromatiques. En attendant, voici ma recette de la chayotte farcie au crabe. Pour deux personnes.
Prenez une belle chayotte bien charnue. Fendez-les en deux sans l’éplucher, puis retirez le noyau. Faites la cuire à la vapeur pendant 30 minutes. Vérifiez que la chayotte est bien cuite lorsque la lame du couteau s’enfonce tendrement dans la chair. Laissez refroidir, puis levez avec une cuillère la pulpe cuite de la chayotte. L’écrasez grossièrement.
Dans une sauteuse, faites chauffer une noix de beurre. Ajoutez une échalote ciselée, une pointe d’ail, une pointe de gingembre frais haché, 200g de chair de crabe frais (c’est meilleur qu’en conserve !). Dès que ce mélange est chaud, environ 5 minutes, coupez le feu. Ajoutez à cette base de crabe la chair de chayotte écrasée, de la coriandre et persil hachés, du piment frais ciselé selon goût. Salez poivrez.
Farcissez chaque demi-chayotte avec cet appareil. Saupoudrez le dessus avec de la chapelure, couvrez de quelques noisettes de beurre, puis gratinez au four pendant 15 minutes à 180°C.
Pour le clin d’œil culturel, c’est en souvenir de Christophe Colomb que la chayotte porte le nom de cristophine.
Nous connaissons tous la vie active. Après le travail et même le weekend, nous n’avons pas nécessairement envie ou le courage de cuisiner. Mais, il faut tout de même se nourrir ! Comment éviter de se jeter sur la malbouffe, d’aller au restaurant et préserver tout de même son porte-monnaie ? L’idée futée de ce nouveau réseau social Supermarmite.com sur la cuisine met en relation les ventres vides et les casseroles pleines. Vous allez pouvoir profiter des plats cuisinés de vos voisins et prendre soin de votre santé ! Ceux et celles qui ont le temps de cuisiner, qui aiment cuisiner, et qui ne peuvent consommer toute leur production pourront les vendre sur le site. Il vous suffit de rentrer l’intitulé de votre plat, l’heure à laquelle il est prêt et le nombre de portions disponibles à la vente, le prix. Ceux et celles qui n’ont pas le temps de cuisiner se connectent sur le site, et suivent en temps réel les recettes disponibles à la vente dans leur quartier, et même dans leur immeuble. Ils réservent leur portion, se rendent à l’adresse indiquée, paient et repartent avec leur repas. Selon les recettes, le prix moyen par portion est de 4€. Vous pouvez télécharger l’application sur votre iphone et commander votre plat dès la sortie du bureau ! Le site utilise la géo localisation. Comme tous les sites sociaux, le talent et le sérieux des cuisiniers est évalué par les consommateurs sur une note de 10. Ce site est ouvert depuis le début du mois, et l’activité se concentre surtout sur Paris et Lyon. Il est destiné à être mondial ! L'objectif est de pouvoir partager vos surplus de plats en échange d'une rémunération, avec les gens proches de vous, tout en créant du lien social. www.super-marmite.com
Le patrimoine gastronomique et les habitudes culinaires nationales deviennent un véritable argument touristique. Ces « eating trip » ou « Food destinations » à eux seuls motivent un voyage. Ces visites de marchés, ces stages de cuisines, ces parcours des terroirs, cette immersion gustative nourrissent surtout nos émotions.
Ces rituels quotidiens de la cuisine et de l’art de la table nous permettent de saisir la vérité d’un pays comme un ethnologue esthète. C’est une recherche d’authenticité qui gomme la mondialisation des pratiques du monde.
Ces « eating trip » nous permettent de se confronter à nous même, de tester notre ouverture gustative et nos limites culturelles. Certains mets, par leur méthode de préparation ou de choix d’ingrédients peuvent provoquer en nous le dégoût ou du plaisir ! Nous ne sommes pas tous prêts à consommer des insectes, du chien, du cochon d’inde, de sauces fermentées. Pour cette raison, chacun s’informe sur la culture alimentaire du pays avant son départ.
Mais ces « eating trip » sont avant tout des occasions de rencontrer « l’autre », dans sa vérité et dans sa simplicité. Dans tous les pays du monde, la cuisine se prépare nécessairement avec les mains. Manger la cuisine de « l’autre », c’est de manière de recevoir un don, empreinte de sensualité.
Pour accompagner ces nouveaux voyageurs gourmets, les éditions Agnès Viénot nous propose sa première fournée de « Guides à voyager gastronomique ». Les premières villes proposées n’ont rien d’aventureux, proches de nos goûts culturels. Il s’agit de Londres, Toscane, Venise et New York !
Pour cette fin d'année, Evian abandonne les rayures et sort les fleurs pour la "traditionnelle" édition limitée de son eau minérale. Après Christian Lacroix, JP Gaultier ou encore Paul Smith, c'est maintenant au tour de Issey Miyaked'habiller pour les fêtes de fin d'année la célèbre bouteille d'une élégante fleur au graphisme léger et aérien inspiré par le fameux plissé d'Issey Miyake - Pleats Please. Issey Miyake est un des premiers stylistes japonais à avoir organisé un défilé en Europe en 1973 ! Disponible depuis le début du mois, cette bouteille collector est déclinée en deux versions, l'une d'entre elles étant vendue exclusivement dans les boutiques parisiennes d'Issey Miyake situées rue Royale et boulevard Saint-Germain et sur le site internet de la marque francaise.
Jusqu’à présent, je n’étais pas perdu sur les recettes en lignes via le web, le i-phone, i-pad. La présentation et les instructions restent somme toute classiques. Il n’en est pas de même sur les recettes délivrées sur le réseau Twitter, où chaque recette est écrite en langage Twitter, avec au maximum 140 signes ! Pour les débutants, « Eat Tweet », le premier livre de recette de la génération Twitter arrive à point. Son auteur est Maureen Evans, une américaine. Vous pouvez avoir quelques exemples des recettes à la sauce Twitter sur le blog Huffington Post. Voici à titre d’exemple la recette des muffins aux pommes. Si vous avez besoin d’aide pour décrypter la recette, l'auteur propose également un lexique twitter ! Pour les chauvins de la gastronomie française, il s’agit bien sûre des recettes de l’Amérique du Nord. http://eat-tweet.com/
Une immense rétrospective du Grand Palais rend hommage à Claude Monet (1840-1926), le peintre des émotions, des perceptions et des sensations !
De Claude Monet, je ne connaissais que deux tableaux : Le déjeuner sur l’herbe,Les nymphéas. Au Grand Palais, vous en verrez près de 200 chefs d’œuvres ! Claude Monet est entré dans l’histoire avec son tableau, Impression soleil levant, qui a donné son nom à l’impressionnisme ! L'exposition veut réinterroger son parcours, après de nouvelles recherches et la mise en lumière d'aspects moins connus de son œuvre. J’avais eu en cadeau aussi « Les carnets de cuisine de Monet ». Un beau livre de cuisine qui m’a permis de découvrir l’univers culinaire du peintre, de retrouver l’ambiance de la maison de Giverny. Les recettes exécutées par les cuisinières sont à la fois classiques et inventives, toujours goûteuses et copieuses. Fin gourmet, Claude Monet aimait inviter aussi à sa table les artistes de son temps comme Renoir, les Clémenceau. Les repas se passaient dans la salle à manger, avec ses murs jaunes garnies d’estampes japonaises. Au menu, selon les jours, on déguste des aubergines farcies, du poulet aux oignons, du canard aux navets, du veau aux olives, du brochet en beurre blanc, de la crème au thé, des bananes au gratin, des madeleines au citron… J’adore l’atmosphère de cette maison, son jardin japonais avec son petit pont rouge. Vous retrouverez le détail de quelques recettes sur le site de la Fondation Monet www.fondation-monet.fr extrait du livre "Les Carnets de Cuisine de Monet" de Claire Joyes Toulgouat aux Editions du Chêne. Si vous n’avez pas l’occasion de venir sur Paris, vous pouvez profiter de l’exposition sur le site www.monet2010.com/fr Exposition jusqu’au 24 janvier 2011 au Grand Palais, Paris
Vous connaissez sûrement le brunch, contraction de breakfast and lunch (petit déjeuner et déjeuner) largement proposée le weekend dans les hôtels et pratiqué par les particuliers à la maison. C’était une manière de bien profiter de son lit, de se lever tard, et de se régaler à la fois les ingrédients du petit déjeuner et déjeuner. De ce fait, le brunch est plutôt réservé pour le weekend, pour les lèves tard. Une autre façon de recevoir est en train de se développer le weekend. Il s’agit du slunch, la contraction du supper et du lunch (souper et déjeuner). Il s’agit de recevoir chez soi en fin d’après midi, à partir de 17h et qui se termine à 21h, de manière informelle entre familles ou/et amis. Chacun amène son écot, un plat, une bouteille, une pâtisserie. L’équilibre alimentaire du slunch n’est pas nécessairement garanti mais là n’est pas l’essentiel. Il s’agit de passer un bon moment ensemble, en toute simplicité et de ne pas gâcher son dimanche après midi. Une manière de renforcer les liens sociaux et amicaux ! Pour l’amphitryon, c’est une manière aussi de « recevoir » sans stress ! Est-ce due à l’effet de la crise ? Cette manière économique et conviviale pour passer du bon temps ensemble ? Comment réussir votre brunch ou votre slunch ? "Brunch et slunch" de Corinne Jausserand, aux éditions Larousse vous donnera toutes les idées. Si vous n’avez pas envie de sluncher à la maison, les bars parisiens commencent à investir ce créneau comme le Mini Palais (3 avenue Winston Churchill, Paris 8ème) niché au cœur du Grand Palais. A la sortie de l’exposition de Claude Monet, vous pourrez sluncher entre 18 et 23 heures avec une formule à 28€.
Il est temps d’aller au Plazza prendre le thé. Son pâtissier star, Christophe Michalak, vient de lancer sa collection de pâtisserie d’automne autour de 5 produits de base, avec 5 parfums, 5 origines et 5 formes. Les cinq produits de base sont le café de Colombie, la mangue des Philippines, le sirop d’érable du Québec, le chocolat des Caraïbes. Chaque produit de base est sublimé dans son goût, et dans sa forme conceptuelle ou géométrique. Le sirop d’érable est marié à la poire. Les poires pochées en brunoise sont posés sur un biscuit financier, recouverte d’une mousse au sirop d’érable du Québec. La mangue est renforcée par la saveur d’autres fruits exotiques. Sur une base de biscuit imbibé de jus de fruits exotique, recouvert de sabayon à la vanille et d’une gelée de fruits (ananas, banane, mangue des Philippines). Le marron nous donne déjà une saveur de noël. Il est mis en valeur dans un baba au rhum enrobé de chantilly vanille, de meringue et de bavaroise de marron de l’Ardèche. Le chocolat est rehaussé par des épices. La base de biscuit est imbibé de citronnelle et de gingembre, recouverte d’une crémeux et d’un sabayon de chocolat des caraïbes. Le café reste dans une tonalité plus classique, avec une dacquoise aux pignons, enrobée de caramel fondant et d’une mousse aérienne au café de Colombie. www.plaza-athenee-paris.fr
La plus belle avenue du monde est devenue gourmande ! Au niveau du n°92 débarquent tête de mort, monstres, citrouilles et gentils fantômes dans quatre œuvres d’art entièrement réalisés en bonbons ! Ce happening est initié par Disneyland Paris pour lancer sa saison d’Halloween. L’artiste qui a réalisé ces quatre panneaux s’appelle David Bersanetti. Il lui a fallu près de 1700 heures de travail et 17000 bonbons (réglisse, caramel, nougat, fraises…) pour réaliser cette exposition baptisée « C’est délicieux d’être méchant ! ». Renoncez à votre envie de les décoller du tableau ! Avec la colle utilisée, ils ne sont plus comestibles ! Ils sont là pour le plaisir de vos yeux jusqu’au 31 octobre 2010.
J’avais découvert Michèle Barrière sur une émission de public séant. Depuis, je dévore ses livres ! Sa particularité ? Elle est historienne de la gastronomie. Elle a choisi le support du roman noir pour nous faire découvrir les saveurs du moyen âge à la Régence, en passant par les XVIIème et XVIIème siècle. Ainsi, avec son premier roman « Souper Mortel aux étuves », elle nous plonge dans la gastronomie du moyen âge en nous faisant découvrir une cuisine très épicée où les cuisiniers ne lésinaient pas sur la cannelle, le safran, le clou de girofle, la muscade, le gingembre, la cardamome… Chaque roman contient à la fin un corpus de recettes réalisable chez soi !
Dans « Souper Mortel aux étuves », l’action se passe à Paris, un 6 janvier 1393.Messire Jehan est retrouvé la gorge tranchée dans des étuves mal famées de la rue Tirechappe. Constance n'a alors qu'une seule idée : venger son mari. Elle se fait embaucher comme cuisinière par Isabelle la Maquerelle - la patronne des étuves. Elle doit affronter l'irascible Guillaume, - cuisinier à la cour du roi, qui arrondit ses fins de mois aux étuves.
Leurs joutes culinaires deviennent vite l'attraction majeure du quartier de la Grande Boucherie. Dans les rues bruyantes de la capitale, Constance découvre les étals des bouchers, des maraîchers ou des rôtisseurs, apprend à distinguer les poissonniers de mer et d'eau douce. Elle croise colporteurs et marchands d'oublies, goûte une tourte d'épinoches, achète les petits pâtés à la moelle d'Enguerrand le Gros, se régale d'une gaufre ou d'une dariole. À la cour de Charles VI, après le tragique épisode du Bal des Ardents, elle rencontre le célèbre cuisinier Taillevent, auteur du Viandier, - le premier best seller gastronomique. Malgré les embûches, Constance mène l'enquête et utilise ses talents culinaires pour obtenir des informations. C'est à Bruges, sur la piste des assassins de son mari, qu'elle rencontrera l'amour ! Mais pourra-t-elle échapper au piège mortel qui lui est tendu et confondre ses ennemis ? Souper mortel aux étuves plonge le lecteur au cœur du Paris du Moyen-âge.
Sur la cuisine de la renaissance, vous avez Meurtres à la pomme d’or / Natures mortes du Vatican
Sur la cuisine du XVIIème siècle, vous avez Meurtres au potager du Roy
Sur la cuisien de la Régence, vous avez Les soupers assassins du Régent.
Si la lecture de ces romans vous donne envie de passer à la pratique, Michèle Barrière vous propose aussi des cours de cuisine du moyen âge, de la renaissance, du XVIIème et XVIIIème siècle. Les dates sont proposées sur son site.
Ce guide est une première mondiale. Le guide, élaboré par Michel Tuz, aux éditions Jean Paul Rocher, nous propose 750 adresses qui vont du bar à vin au restaurant classique ou plus branché, de Paris à Tokyo, de New York à Nice, en passant par Buenos Aires. Une manière de déguster le travail des vignerons, du plus prestigieux au moins connu (grâce à ce guide, il ne le restera pas longtemps !), sur la vigne, en respectant l’environnement et le jus même de leurs vignes. Si vous n’avez jamais goûté aux vins naturels, l’AVN (association des vins naturels), vous invite à une grande dégustation le 8 novembre 2010 au Pavillon du Lac au parc des Buttes Chaumont dans le 19ème arrondissement de Paris. Pour mieux connaître les exigences du vin naturel et préparer votre grande dégustation, connectez vous sur www.lesvinsnaturels.org/index.php
En France, quelque soit sa classe sociale, la baguette est l’aliment basique du quotidien et les français aiment fréquenter leur boulanger. C’est à partir de ce constat que le pain, l’aliment le moins discriminant, est devenu la nouvelle arme dans la campagne de sensibilisation contre le cancer du sein. Durant tout le mois d’octobre 2010, 25 millions de baguettes seront vendues avec un message incitant au dépistage de la maladie. L’objectif est d’inciter les femmes de 50 à 74 ans à agir précocement contre le cancer du sein. Et pourcentage moindre, la maladie du cancer des seins concerne aussi les hommes. 17000 boulangers dans 48 départements participent à cette opération. Le message de prévention rappelle qu’en France, un femme meurt toutes les heures de cette maladie.
Ainsi, lorsque vous achèterez une baguette, elle sera emballée dans un sachet à la couleur de la lutte contre ce cancer : le rose.
Deux messages clés seront écrits sur les emballages : "Le dépistage organisé ? C'est une mammographie avec double lecture car deux avis valent mieux qu'un !" et "Dépistage organisé du cancer du sein : dès 50 ans c'est tous les 2 ans".
En France aujourd'hui, une femme meurt d'un cancer du sein toutes les heures. La détection du cancer par le dépistage précoce permet un traitement rapide et plus efficace avec plus de 90% de chances de guérison.
En septembre dernier, dans le magazine Marie Claire, 10 stars montraient leurs seins pour sensibiliser le public au cancer du sein. Sophie Davant, Julie Depardieu, Sylvie Testud, Estelle Lefébure, Elsa Zylberstein, Nathalie Rykiel, Rossy de Palma, Hélène, Mathilda May et Rachida Brakni avaient ainsi participé à cette opération unique qui avait fait beaucoup parler. Les « people » s’étaient prêtées au jeu pour une série de clichés dont le but était d’alerter sur le cancer du sein et surtout de faire baisser de 10 ans l’âge du dépistage gratuit.
Parrainée cette année par Gérard Jugnot (après son séjour chez les Chipayas en terre inconnue) et Firmine Richard, la Fête des Vendanges de Montmartre sera placée sous le signe de l'humour et offrira un programme exceptionnellement riche et varié où se mêleront musique, mots, expos, humour, gastronomie et œnologie. Une soirée musique et humour à la Cigale ouvrira la Fête alors que la plupart des salles de spectacle de Montmartre s'associeront à l'événement et proposeront pendant les 5 jours des programmations brillantes et drôles. Le grand gala du train des talents iDTGV, le parcours et l'école du goût sur la butte Montmartre, le grand feu d'artifice, le grand défilé des confréries et les désormais célèbres non-demandes en mariage seront également au rendez-vous de cet incontournable événement de l'automne parisien.
L'intégralité des bénéfices des ventes de la cuvée « Montmartre fête l'Humour », de l'affiche collector et des produits dérivés, est investie dans les actions sociales du 18ème, menées toute l'année par le Comité des Fêtes et d'Actions Sociales du 18ème arrondissement.
Avez-vous rêvé d’un vrai couteau pour la vie, qui coupe bien et dure longtemps ? Le couteau Evercut, mis au point par la société Tarreiras Bonjean, est peut être la réponse à votre rêve. Ce couteau a remporté le prix de « kitchen innovation of the year » au Salon de Francfort au mois de février 2010. Le couteau Evercut dure 300 fois plus longtemps que les meilleurs lames en acier et même à celles des couteaux en céramique ! Le secret ? Sur la lame traditionnelle du couteau, est déposée une couche de carbure de titane, encore plus dure que le carbure de tungstène, et autorisé à être en contact avec les aliments. Cette technologie se paie à 150€ le couteau. Il est garanti pour 25 ans !
De toutes les drogues, la bouffe est la plus nocive et la plus addictive. Il faut manger pour vivre, paraît-il. Nous, nous mangeons pour mourir. C’est le seul suicide à notre disposition », écrit le soldat Melvin Mapple à Amélie Nothombe. Pour son dernier ouvrage « une forme de vie », l’écrivain belge a imaginé une correspondance avec un GI américain basé en Irak, qui compense ses peurs et ses frustrations en se nourrissant à outrance. Honni par ses camarades, se détestant lui-même, il se libère en écrivant à Amélie. Elle lui répond et se passionne pour se voyage vers l’overdose alimentaire.
« Une forme de vie », Amélie Nothombe, éditions Albin Michel.