J’avais dégusté lors d’un dîner, un Graves
rouge du château Toumillon 2008, avant d’avoir eu le privilège de visiter le
vignoble et le chai en compagnie de Marie France
Sevenet-Lateyron. J’avais aimé ses notes de fruits rouge, sa rondeur,
sa souplesse et sa longueur en bouche, qui s’accordait comme une clé à sa
serrure au magret de canard aux figues et aux épices du menu. J’avais appris
par la suite que ce millésime 2008 avait eu plusieurs prix, dont la médaille d’or
au concours des Grands vins de France de Macon en 2010. Ce qui me fascine
toujours dans l’histoire des vignobles, c’est le prestige du temps, et le château
Toumillon en fait parti. Figurez-vous que ce vignoble est resté dans la même
famille depuis 1783. Marie France qui a repris le domaine en 1997 après avoir
fait profiter de ses talents d’œnologues à l’étranger a été rejointe par sa
fille, Anne Govignon-Lateyron en 2006. Elle représente
la 8ème génération sur le domaine ! Chaque génération a
préservé le savoir faire pour couver et élever ces grands vins, dans le respect
de la tradition et de l’environnement. Situé à environ une demi-heure de route
de Bordeaux, ce vignoble château Toumillon Graves AOC se trouve à Saint Pierre
de Mons, où se trouvent les plus anciens pieds de vigne de la région de Bordeaux.
Si vous êtes dans la région, n’hésitez pas à prendre rendez-vous pour une
visite et une dégustation 05 56 63 07 24. Sinon, il y a toujours l’option moderne
d’acheter ces vins racés à distance.
vendredi 26 octobre 2012
jeudi 25 octobre 2012
Les nouvelles tendances du SIAL, Salon international de l’alimentation
Le SIAL, Salon international de l’alimentation réservé aux professionnels, ferme ses portes dès ce soir au parc des expositions de Villepinte. Imaginez un grand supermarché du monde, sur 260 000m2, avec 6000 exposants du monde entier et près de 140 000 visiteurs provenant de 120 pays ! Une journée ne suffit point à tous les visiter ! On y vient pour vendre et acheter, mais aussi pour découvrir les tendances et les envies des consommateurs du monde entier. Cette année, le plaisir et la naturalité restent les principales attentes des consommateurs mondiaux. Les meilleures innovations issues de ces attentes sont toutes présentées dans le hall 6. Voici une sélection des produits qui ont attiré mon attention et que vous trouverez bientôt dans les linéaires de vos boutiques.
Manger en France est avant tout du plaisir, de la convivialité, du partage. Depuis que la cuisine est devenue un loisir, dopé par les émissions culinaires à la télévision et l’édition, chacun veut mettre la main à la pâte et créer des « recettes maisons et uniques ». Le kit à tarte répond à ce besoin, qui offre à chacun de personnaliser sa tarte à loisir, en ajoutant des fruits frais. Le coffret est beau, les explications claires. Il reste à connaître le prix de vente ! Toujours dans les activités en famille, la gamme Gastropaint, avec des sauces et des gelées parfumées à la mangue, à la vanille, à la betterave, permet de rendre plus joli le dressage d’une assiette et d’exprimer les talents artistiques qui sommeillent en nous.
Se faire plaisir avec des petits plaisirs, c’est se rapprocher aussi des codes du luxe. Ainsi, la gamme d’huile et de vinaigre de la maison Orphée est vendue dans des flacons à vaporisateurs, qui rappellent l’univers de la parfumerie. Le safran, une denrée onéreuse, se retrouve aussi en eau sous le même forme pour parfumer une recette avant envoie.
Se faire plaisir, c’est déguster la quintessence des ingrédients qui rappelle les produits rares, comme la truffe avec ces noix de cajou parfumés à la truffe,
ou ces perles de vinaigre de balsamique qui rappellent les graines de caviar.
Les petits plaisirs s’expriment aussi dans la forme de l’objet avec le plaisir du toucher, à l’image de ces doses de vinaigrette Mini Olivia en forme d’olive,
que vous trouverez un jour sur vos plateaux repas de traiteurs chics ou en business class dans vos vols long courrier. Cette vinaigrette a l’avantage d’évoquer à la fois le plaisir et la naturalité, par la présence de l’huile d’olive, un produit naturel sans conservateur.
Sur la naturalité, les clients veulent des produits le plus simple et le plus naturel possible, mettant en valeur les origines géographiques du produit. Une gamme à base de végétal se développe, comme ces corolles à base de légumes, sans conservateur et colorants, qui appellent une fois encore à la dimension plaisir pour laisser libre cours à l’imagination et à la créativité de chacun à les garnir. Sur la naturalité, on revient aux saveurs d’antan, à la nostalgie, à l’authenticité,
à l’image de ces galettes à base de féculents et de légumes
ou à ces bouteilles de limonade La Mortuacienne qui n’hésite pas à communiquer sur de vieilles photos. Même si le thème de l’alicament a complètement disparu de la circulation, les industriels proposent des produits gourmands qui répondent aux besoins et au plaisir de tous,
même aux clients qui ne supportent pas le gluten avec en exemple ces pâtisseries Marlette sans gluten. Ainsi, l’offre des produits alimentaires pour clients allergiques commence à se développer. Une chose est sûre, les clients considèrent que la praticité d’un produit, son nomadisme, son bien être sur la santé sont des valeurs acquises !
mardi 23 octobre 2012
Barak Obama ou Mitt Romney ? Le marketing de l’élection présidentielle touche aussi l’alimentaire !
A
moins de 15 jours des élections présidentielles américaines, le marketing à l’effigie
des deux candidats bat son plein.
Chaque candidat possède son site et ses
produits dérivés sous forme de T-shirt, casquette, pins, chaussure, sacs… Il
faut reconnaître que le « store » de Barak Obama a déjà une
longueur d’avance sur celui de Mitt
Romney en termes de gamme et de variété !
Comme au Harry’s
Bar à Paris, les restaurateurs ont de l’imagination en proposant des
recettes dédiées à chaque candidat, qu’il s’agisse des pizzas, burgers,
cocktails…. Il n’y a pas que les stars qui militent pour leur candidat. Scott Van Duzer, le pizzaiolo qui a
soulevé dans la joie le président Obama à plus d’un mètre du sol dans son
restaurant de Floride en septembre est même enrôlé dans la campagne ! Il
était même assis à côté de la first lady Michèle Obama lors du dernier débat de
lundi soir. Toujours en Californie, Le Feel Good Bakery propose un pain à l’effigie
des deux candidats, à $20 la pièce ! Avez-vous observé un marketing identique lors de notre élection présidentielle en France ?
Le Festival International de la Photographie Culinaire, Paris
La quatrième édition du Festival International de la Photographie Culinaire (FIPC) revient à Paris du 26 octobre au 11 novembre 2012 avec comme thème l’œuf. Le chef Pierre Gagnaire en sera le parrain. Le cœur du programme est une compétition officielle d’une quarantaine de photographes professionnels français et étrangers, sélectionné par le Comité du Festival. Ils participeront à la compétition officielle en exposant 3 clichés sur le thème de l'œuf. Leurs 147 photographies feront l’objet d’exposition gratuite et ouverts à tous. Si vous débutez dans la photo culinaire, vous pourrez bénéficier de précieux conseils à travers les Ateliers de photographie culinaire. De plus, durant ces 17 jours, un Parcours culturel et Gourmand vous est proposé dans les galeries d’arts, boutiques, épiceries fines, restaurants et hôtels parisiens. Le 9 novembre, une journée de Rencontres et Débats sera organisée avec les professionnels de la photographie, de la restauration et du journalisme.
Découvrez le programme détaillé sur le site de www.festivalphotoculinaire.com
dimanche 21 octobre 2012
Goûtez à la fièvre électorale américaine au Harry’s Bar, Paris
Participez-vous aussi à l’ambiance du « Straw Vote », le vote de paille organisé par le Harry’s Bar Paris chaque samedi soir jusqu’à la vraie soirée électorale du 6 novembre 2012. Ce bar centenaire, home sweet home des américains à Paris, invite ses clients américains depuis 1924, à voter pour leur candidat : Barak Obama ou Mitte Romney ? L’urne est dépouillée chaque dimanche avec l’affichage des résultats, qui se cumule de semaine en semaine. Ce scrutin n’a aucune valeur légale. Sauf que sur 19 votes de paille, le Harry’s Bar ne s’est trompé que 2 fois, en 1976 pour Jimmy Carter, en 2004 pour Georges W Bush.
Si vous ne connaissez pas le Harry’s Bar, sachez que le décor vient d’un bar de Manhattan complètement démonté puis remonté à Paris. Il est inauguré le 26 novembre 1911, le jour de la Thanksgiving. C’est ici que sont nés les cocktails servis dans le monde entier, comme le Bloody Mary, le White Lady dégustés par Sartre, Hemingway, Blondin. Le Bloody Mary est composé de Vodka, jus de tomate, jus de citron, tabasco, sauce Worcester, self poivre. Pour accompagner vos breuvages, vous avez de la restauration légère de club sandwich, de croque madame ou de chili con carne. Le plus qui vous donne l’impression d’être à New York ? Son piano bar.
Au dernier relevé, c’est Barak Obama qui l’emporte de 2 votes ! Démocrates et Républicains boivent-ils les mêmes cocktails ? Il semble que non vu les offres différenciées du Harry’s Bar. A vous de les découvrir !
vendredi 19 octobre 2012
Demain dans ma vie : découvrez les innovations de demain, même dans vos assiettes !
Organisé
par la mairie de Paris, « Demain dans ma
vie » nous invite pendant deux jours à découvrir des starts up très
talentueux qui innovent dans les besoins de notre vie de demain ! Ces
incubateurs d’entreprises sont dédiés à des univers variés dans des lieux
insolites et innovants près de chez nous. 20 lieux nous sont ouverts avec 34
parcours thématiques (numérique, design, jeu vidéo, environnement, édition,
santé, cuisine…) proposés sous forme de rencontres, conférences, sollicitant tous les
sens possibles. On peut voir, toucher, écouter et même goûter.
Sur l’alimentation,
l’adresse où il fallait être ce jour est « Paris Pionières », 26 rue
du chemin vert, 75011. Deux visions de
la cuisine ludiques ont été présentées avec « La
boîte à Miam » de Gastronomiz., une
boîte thématique qui vous propose six à huit produits thématiques conçu par un
chef de renom pour vous faire plaisir ou épater vos invités. Une nourriture de
saison, fraîche, goûteuse et variés pour les bébés de 4 mois aux jeunes enfants
de 3 ans avec Les
portions magiques . Les 200 recettes sont issues d’une collaboration
avec un centre de recherche en alimentation et s’inscrivent dans une démarche
de développement durable. Si vous êtes convaincu, vous pourrez vous faire
livrer chaque semaine. Demain samedi 20 octobre, le lieu où il faut être est « Sciences
Po entrepreneurs », 84 rue de Grenelle, Paris 7ème. Vous
pourrez découvrir Vesper Drink qui innove au
bar avec ses mojitos congelés prêts à l’emploi. Dans l’urgence ou pas, soyez
sûr d’offrir des cocktails de qualité à vos amis, sans le casse-tête avec la préparation
! Puis découvrez les produits d’Ynsect qui comme le nom de l’entreprise indique, les
produits alimentaires sont préparés avec des insectes, pour répondre à la
raréfaction des ressources de la planète avec une population toujours plus
nombreuse. Et puis, les insectes, c’est délicieux ! Si vous êtes en panne
d’idées pour nourrir votre petite famille ou régalez vos amis, branchez vous
sur Wecook, un
service de propositions / recommandation de menus personnalisés qui tient
compte de vos besoins nutritionnels et de vos compétences culinaires bien sûr !
Attention, pour assister aux visites, il faut vous inscrire
impérativement sur le site
Dans ma bouche
Si vous désirez connaître la vie d’un critique gastronome
dans les moindres détails, plongez vous dans le dernier livre de François Simon
« Dans ma
bouche ». Officiellement, il s’agit d’un roman, mais on ne peut
s’empêcher de faire le rapprochement entre la vie de ce critique gastronome qui
écrit pour le Figaro, qui tourne pour la télévision, qui écrit pour son propre blog et la vie de son
narrateur. Tout ce qu’il vit est décrit dans le moindre détail, ses
dégustations dans les restaurants, les critiques des tables qu’il fréquente en France
et dans le monde, ses voyages, ses rencontres avec les grands chefs et les
pipoles. Au fil des pages, on se rend compte que le narrateur voue autant de
passion pour la nourriture que pour les femmes ! Sa bouche, premier organe
de ses sens, est utilisée pour assouvir ses deux passions. Il décrit avec la même sensualité, la
dégustation d’un lièvre à la royale, et ses cunnilingus à Manuela, Katsumi,
Flore…
Aux éditions Flammarion.
Gilles Vérot, mes secrets de charcutier
Si nous avons le réflexe de
confectionner des pâtisseries maisons, des plats cuisinés, il n’en est pas de
même pour les charcuteries ! La charcuterie est perçue comme un art à
part, complexe. La vraie charcuterie artisanale est concurrencée de plus en
plus par les produits industriels, certes moins cher mais aussi moins goûteux. Une
fois que vous avez goûté à la vraie charcuterie artisanale, vous ne pouvez plus
vous en passer. Il y a un supplément d’âme, une qualité, un goût en plus !
Lorsque je désire faire plaisir à mes invités, je me rends toujours chez le charcutier Gilles Vérot, près de la
place Saint Placide pour acquérir son fromage de tête (classé en 1997 champion
de France de fromage de tête), son pâté en croûte (vice champion du monde en
2011), ses rillettes, ses saucissons, son jambon persillé…Aujourd’hui, il nous
dévoile dans son livre « Gilles Vérot, mes secrets de charcutier » aux
éditions
Nicolas Chaudun, 50 de ses recettes
produits signatures. Vous verrez, les recettes ne sont pas plus compliquées que
pour confectionner une pâtisserie. Vous aurez ainsi l’excellence de la
charcuterie française, prisée des stars, servie aussi à New York comme à
Londres ! Vous trouverez sur son site internet tous ses produits
en boutique. Si vous pensez d’emblée que la charcuterie est grasse, sachez que
certaines créations de Gilles Vérot vous prouveront le contraire.
Ma terrine de canard
Il est encore temps de vous replonger dans les cahiers de recettes familiales de terrine afin de participer au concours de Terrines et de Pâtés de Michel Rostang. Vous avez encore jusqu’au 15 novembre pour envoyer votre recette. Voici ma terrine de canard si vous désirez vous en inspirer. Ma recette de terrine est universelle. Vous pouvez remplacer la quantité de canard par le lapin, la volaille, ou le gibier en cet automne. Vous pouvez rajouter des épices et fines herbes de votre choix. Si vous désirez du croustillant, vous pourrez rajouter des pistaches, des noix…dans l’appareil avant la cuisson. Si vous n’aimez pas le foie, vous pouvez les retirer.
500g de poitrine de porc fraîche
500g de magret de canard sans la peau
100g de peau de canard
150g de foie de canard
2 gousses d’ail
2 échalotes hachées
1 verre de cognac ou armagnac
5g de noix de muscade en poudre
20g de sel
5 g de poivre
Coupez en morceaux la poitrine de porc fraîche, le magret de canard, la peau de canard.
Passez les morceaux au hachoir à viande. Vous pouvez demander à votre boucher de les hacher à votre place. Déposez les viandes hachées dans un grand saladier, avec les morceaux de foie coupé en petit cube. Ajoutez l’ail haché, l’échalote hachée, le sel, le poivre, le verre de cognac, noix de muscade. Mélangez tous les ingrédients intimement, puis laissez mariner au réfrigérateur pendant une nuit.
Le lendemain, versez la préparation dans une terrine de votre choix, tassez bien le mélange. Faites cuire au four à 180°C pendant 45 minutes. Pour vérifier la cuisson, piquez la lame d’un couteau, elle doit ressortir propre. Laissez refroidir et reposer une nuit au réfrigérateur avant dégustation. Servez votre terrine de canard avec un chutney et un pain de campagne aux noix.
mercredi 17 octobre 2012
1er Festival gastronomique de l’Ile de la Réunion.
Si mon rougail de mangue carotte vous a donné une envie d’Ile de la Réunion, n’hésitez pas à prendre l’avion jusqu’à Saint Denis pour assister au premier festival gastronomique de l’Ile de la Réunion, qui se tiendra du 29 octobre au 3 novembre 2012 avec comme thème principal la vanille, l'un des produits emblématiques de l'île. Seront proposés dégustations, cours de cuisine, concours et ateliers pour faire découvrir le patrimoine culinaire réunionnais. À noter, la participation de l'association des Maîtres cuisiniers de France (MCF), avec entres autres : Christian Têtedoie, Bruno Deligne, Thierry Conte, Frédéric Coiffé, Dominique Frérard.
L’île de la Réunion est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO avec des paysages magnifiques. Sa cuisine créole est unique, issue d’un métissage de cuisine française, chinoise, indienne et malgache. L’usage des épices est utilisé avec raison pour parfumer les mets. Parmi ses plats les plus emblématiques, on retient le cari, terme générique qui désigne les plats de résistance parfumé ou non au curry ou au curcuma. Il y a le cari saucisse à base de sauce tomate, le cari poulet à base de curry. Il y a aussi des rougails, qui tantôt désignent un condiment, qui tantôt désigne aussi un plat de résistance. Il y a bien sûre cette vanille bourbon, connue mondialement, et dont les réunionnais en utilise aussi dans leur cari !
Pour découvrir les saveurs réunionnaises, et le programme détaillé du festival, cliquez ici.
Si vous ne pouvez pas vous rendre à l’Ile de la Réunion, consolez vous avec ma recette de poulet à la vanille !
Rougail de mangue carotte de l’île de la Réunion
Les mangues, c’est un des fruits les plus emblématiques de la l’île de la Réunion. Il en existe plus de 2500 variétés dont une cinquantaine est cultivée dans les vergers réunionnais. Là bas, les mangues se consomment crus en salade, en rougail, ou mûrs en dessert. Cette semaine, j’ai eu le plaisir de recevoir des « mangues carottes » en provenance directement de la Réunion. Je me suis donc attelé à la préparation d’un rougail de mangue pour accompagner mon cari (appellation générique de l’île pour les plats principaux à base de viande, de poisson qui accompagnent le riz). L’appellation de « mangue carotte » est due à l’odeur de sa feuille froissée entre les mains, qui rappelle celle de la carotte ! Ces 6 « mangues carottes » ont tous une taille qui se love dans la paume de ma main, donc de petite taille. En observant leur pédoncule, je note qu’une sève continue de couler, signe de leur fraîcheur car cueillis juste avant le décollage de l’avion. Sa chair est très filandreuse.
Pour les râper, j’ai utilisé une râpe à mangue. Un objet très efficace bricolé à partir de fer de récupération très en vogue dans les marchés de Madagascar et de l’Ile de la Réunion. Le bout est constitué de petits cercles qui « râpent » efficacement la chair de la mangue. Pour l’assaisonnement du rougail de mangue carotte avec 500g de chair râpée, j’ai ajouté 1 cuillère à soupe de vinaigre (les mangues sont déjà acides), 2 cuillères d’huile, ¼ cuillère à café de sel, ½ cuillère à café de sucre (pour corriger légèrement l’acidité), 1 oignon haché, ½ cuillère à café de pâte de piment et c’est prêt. Il n’y a pas de quantité recommandé pour les ingrédients d’assaisonnement. Chacun fait selon son goût ! Sur Paris, au quartier little india en haut de gare du nord, ou dans les chinatown chinois, vous trouverez des mangues vertes. Peut être pas des mangues carottes, ni aussi fraîches que celles que j’ai reçu !
La semaine du goût : comprendre « Les dessous de nos tables » en plus du goût
La
semaine du goût ? C’est
un rendez vous annuel et rituel plébiscité par les français, tant les enfants
sont ravis par les visites de grands chefs dans leur milieu scolaire pour des
classes de goûts. Cette année, pour compléter l’aspect papille et gustatif, la Fondation April santé équitable
lance la diffusion gratuite d’un guide original sur notre alimentation « Les dessous de nos
tables ».
C’est un guide astucieux qui dénonce les idées reçues
sur notre alimentation, et permet à chacun d’être bien informé pour faire le
tri dans ses assiettes, et ainsi préserver sa santé et celle de ses enfants. Petit
quiz : un poisson gras est-il toujours moins gras qu’une viande maigre ?
Réponse dans le guide. Pour l’obtenir gratuitement l’un des 1400 exemplaires,
envoyez un courriel à contact@fondation-april.org
dimanche 14 octobre 2012
Restaurant La Strasbourgeoise, Paris
Avant de prendre votre TGV pour l’Alsace, ou en retour de TGV parce que l’Alsace vous manque déjà, faites une escale au restaurant La Strasbourgeoise situé juste en face de la gare de l’est. Le meilleur de la gastronomie alsacienne vous attend. Cette grande brasserie ouverte depuis 1950 a gardé son décor boisé, avec ses fresques murales en hommage à ville de Strasbourg, avec ses beaux luminaires néo 1900, son parfum de winstub. Vous pourrez venir avec votre grosse valise et la gardez près de vous : l’espace, le confort, une belle distance entre deux tables font parti aussi du service.
Nous avons débuté notre dîner avec un Presskopf. C’est une des charcuteries typique de l’Alsace qui signifie « tête pressée » Elle se rapproche du fromage de tête mais en plus goûteux. Dans ses ingrédients, en plus des morceaux de tête du porc, il y aussi du jambonneau et parfois le cœur. Ils sont tous immergés dans une saumure avant d’être cuit dans du vin blanc pendant plus de trois heures. Les ingrédients cuits sont coupés en dès avant d’être emprisonnés dans une gelée. Le Presskopf est servi avec une salade, des pommes de terre tièdes avec une sauce à la moutarde.
Il y avait également une flammkueche, cette tarte flambée alsacienne si croustillante. Il s’agit d’une très fine abaisse de pâte à pain, nappée de fromage blanc (bibeleskäs), de lardons et d’oignons. Influence parisienne ? A la Strasbourgeoise, elle était servie avec une salade de jeunes pousses qui amène une note de fraîcheur.
En Alsace, la flammkeuche est de toutes les fêtes, avec un four nomade qui suit les festivités pour sa cuisson. On vient aussi dans ce restaurant pour ses choucroutes. Il y a les classiques comme la choucroute Strasbourgeoise avec ses knack, lard, montbéliard, travers de porc. Vous pouvez aussi optez pour une choucroute de la mer avec un assortiment de poissons frais, fumé et coquillage, servi avec un beurre blanc.
Si vous n’êtes pas fan de choucroute, d’autres recettes non alsaciennes sont aussi proposées, comme ce pavé de rumsteak sauce au poivre, avec ses frites très croustillantes. La viande de bœuf était fondante. La sauce au poivre très gourmande. Elle vous donne envie de la saucer entièrement avec votre pain. Le riesling de Gustave Lorentz accompagnait les mets. Après de telles agapes, l’envie d’un dessert léger vous titille.
L’ananas rôti au thym, coulis de fruits rouge, sorbet de fraise était le dessert idéal. Un mariage très réussi en chaud froid. Petite surprise, dans le cœur de l’ananas se cachait une crème chibouste, qui apporte la note crémeuse en bouche !
Restaurant La Strasbourgeoise, 5 rue du 8 mai 1940, Paris 10ème.
samedi 13 octobre 2012
Le bonheur est dans l’assiette sur ARTE : la nouvelle gastronomie éco-consciente.
Dès
la semaine prochaine, du lundi 15 au vendredi 19 octobre 2012 à partir de 19
heures, refusez tout rendez vous ! Partez dans un voyage culinaire
exceptionnel sur ARTE avec 5 chefs autour du monde, qui vont vous régaler de
leur cuisine et de leur terroir. Pourquoi rêver des produits d’ailleurs alors
que l’exceptionnel se trouve à porté de main, à quelques kilomètre de soi ?
La meilleure cuisine n’est-elle pas celle du terroir, avec les produits de
saison qui respectent l’éco-système, les traditions agricoles et culinaires ?
Cuisiner et manger en accord avec la
terre, être attentif au parcours de chaque ingrédient qui aboutit à leur
cuisine, telle est la nouvelle gastronomie éco-consciente de nos chefs, qui ne
font que reprendre les pratiques de bon sens de leurs ancêtres !
« Le bonheur est dans
l’assiette » débute le lundi 15 octobre au pays basque en France avec Arnaud Daguin.
Dans sa maison d’hôte Hegia établit dans une bâtisse du XVIIIème siècle, il
régale ses clients dans une cuisine à partir des produits bios et régionaux. Dans
ses recettes, il nous propose une poitrine de pigeon rôti à la ventrèche, un
velouté de potimarron au foie gras, des cèpes crus et cuis au gaspacho de
légumes.... Le
mardi 16 octobre avec Luke Burgess en Tasmanie. En quelques années,
il a réussi à créer pour son restaurant Garagistes à Hobart tout un réseau de
producteurs bio pour alimenter son restaurant. Dans ses recettes, il nous
propose de langue de wagyu fumée, crème de pomme de terre, oignons au vinaigre
et betterave, tagliatelles aux fèves, au chorizo et à la ricotta…Le mercredi 17
octobre avec Godfrey Nzamujo en république de Bénin. Il crée à Porto
Novo le centre de Songhai un modèle de jardin biologique prototype de l’alimentation
de l’avenir. Il nous propose les recettes de gari amélioré, de l’aloko, de la
noix de coco fraîche…Le jeudi 18 octobre avec Dai Jianjun en Chine à Hangzhou.
Il met tout son cœur à préserver les anciennes doctrines alimentaires qui
constituent la diététique chinoise, avec une cuisine de cueillette, de culture.
Vous vivrez avec lui une cérémonie de thé, dégusterez ses recettes de jeunes
bambous d’été sauté au lard de Jinhua, d’œuf brouillé au gingembre et vinaigre
de riz…Le
vendredi 19 octobre avec David Kinch en Californie. Il explore
inlassablement les richesses de l’écosystème californien pour le transformer en
une cuisine oeuvre d’art dans son restaurant Manresa à Los Gatos. Même s’il a
fait ses classes en France, au Japon, en Allemagne, en Espagne, sa cuisine
reflète ses goûts californiens avec le guacamole de la taqueria Los Pinos, les
super nachos ou le boudin à Manresa…
En attendant, vous pouvez déjà vous régaler sur le site du programme le teasing avec les extraits vidéos, les recettes, la présentation de la démarche de chaque chef.
En attendant, vous pouvez déjà vous régaler sur le site du programme le teasing avec les extraits vidéos, les recettes, la présentation de la démarche de chaque chef.
Un
quizz vous permet de gagner pour le premier prix un voyage pour 2 personnes en Californie
d’une valeur de 7000€ ! Si par malheur, vous devez travailler aux horaires
de diffusion, vous pouvez revoir le programme sous 7 jours gratuitement sur ARTE.
Les cupcake by Vincent Guerlais, Nantes
Si vous êtes nantais, vous connaissez sûrement Vincent Guerlais dans sa boutique historique au 11 rue Franklin. Avec ses belles créations pâtissières et chocolatières, il se définit comme l’agitateur des papilles de sa ville ! Pour cet automne, il nous propose 4 cupcakes savoureux pour un petit en-cas ou pour accompagner le thé Guimet. Si vous aimez le chocolat, craquez pour le cupcake au chocolat ; si vous êtes plutôt terroir, craquez pour le cupcake caramel et fleur de sel, si vous êtes plutôt fruits, craquez pour le cupake à la framboise, ou le cupcake mangue passion. Le design de ces cupcake avec un cake au cœur très moelleux, surmonté d’une crème légère parfumé à la purée de fruits, de chocolat ou de caramel est simple, chic et très élégant. Chaque pièce coûte 2.20€. Si vous êtes chocolat addict, craquez aussi pour « Le p’tit beurre » de Vincent Guerlais, Il a repris la silhouette unique du célèbre biscuit de Nantes, symbole et icône de la ville de Nantes, réinterprété au chocolat noir ou au lait, fourrée d’une subtile crème de noisette du piémont et d’un délicieux biscuit sablé. Visitez son site web pour découvrir ses créations et ses adresses.
La boite à mian
Certains de mes amis sont déjà accros à « La boîte à mian ». Chaque mois, ils découvrent leur boîte à miam avec l’effervescence et l’excitation d’un enfant devant son cadeau de noël ! Car cette boîte gourmande que vous recevrez chaque mois, moyennant un abonnement de 14€ hors frais de port, c’est un plaisir que vous vous offrez, ou que vous offrez aux personnes chères à votre cœur. Le concept est simple : à partir d’un thème par mois, une équipe de foodistas vous déniche 6 à 8 produits d’épicerie fine (parfois en avant première), d’ustensiles avec les idées recettes d’un chef pour les mettre en œuvre. Jusqu’au moment de la réception de votre boîte à mian, vous ignorez son contenu ! La boîte du mois de juillet était sur le thème du Take Away, avec Pierre Rigothier, chef du restaurant étoilé Le Baudelaire, Paris. Celle du mois d’août, sur le thème de la Rose, avec Isabella Losada de Armas, chef du restaurant Eat Intuition, Paris. Celle de septembre, sur la pâtisserie, avec le chef pâtissier, Christophe Roussel. Dans cette boîte pâtissière, il y avait une pâte à tartiner bio à la noisette, Rigoni Di Asiago / la première crème épaisse d’Elle et Vire qui se conserve à température ambiante / de la pâte à sucre Cerf Dellier pour donner une touche finale à la beauté de vos gâteaux / de l’agar agar bio Bord à Bord, pour gélifier vos gâteaux / un moule de nonette carré, pour soigner vos dressages / de la poudre à la vanille bourbon de Madagascar / des fiches recettes de Christophe Roussel dont le sablé à la vanille…Vous n’aimez pas ou vous êtes allergiques à certains produits, pas de souci, dans la mesure du possible, votre boîte à miam sera personnalisé. Il suffit de les signaler sur votre profil. C’est grâce à cette boîte à miam que j’ai découvert Isabella Losada de Armas, une chef vénézuélienne avec un restaurant, un atelier de cuisine et plus encore !
Le Thé : Histoires d'une boisson millénaire, au musée Guimet, Paris
Savez-vous
que le thé, 茶cha en
chinois, est la boisson populaire la plus consommée du monde après l’eau ?
Né en Chine il y a 4000 ans grâce à l’empereur mythique 神农Shennong, il conquit l’Asie avant le reste du
monde. C’est cette merveilleuse histoire du thé que vous raconte le musée
Guimet jusqu’au 7 janvier 2013 à travers ses ustensiles de préparation, sa
vaisselle de consommation mais aussi des peintures, des manuscrits. Car au-delà
de sa fonction de boisson, le thé véhicule une spiritualité, un art de vivre. L’exposition
nous présente ses trois modes de préparation dans son mode de consommation dans
l’histoire chinoise :
L’âge du thé bouilli, sous les Tang (618-907). Ce mode de préparation est en voie d’extinction en Chine chez les Han. Il est encore en vigueur chez les mongols, les tibétains qui dégustent leur thé bouilli additionné de sel, de beurre de yack ou d’autres épices. Ce thé bouilli est aussi pratiqué en Inde, avec le masala tea, un thé bouilli avec les feuilles de thé, le sucre, du lait et beaucoup d’épices.
L’âge du thé battu , sous les Song (960- 1279). Le thé battu est surtout pratiqué actuellement au Japon, avec la cérémonie du thé, le 茶の湯chanoyu. L’idéal de ce thé battu se trouve dans sa mousse verte émeraude.
L’âge du thé infusé , sous les Ming (1368-1644), apparaît dans le milieu lettré chinois. C’est un mode de préparation qui exalte les saveurs subtiles des feuilles de thé : cette pratique est encore en usage de nos jours. En Chine, le summum de cet art de la dégustation du thé infusé est le 工夫茶gongfucha. L’experte de thé, Tseng Yu Hui, d’origine taïwanaise, filmée par Tran Anh Hung (cinéaste franco vietnamienne qui nous a ravit avec son film « L’odeur de la papaye vert »), nous parle de cet art de la dégustation, de « l’esprit du thé », des rituels de dégustation.
L’âge du thé bouilli, sous les Tang (618-907). Ce mode de préparation est en voie d’extinction en Chine chez les Han. Il est encore en vigueur chez les mongols, les tibétains qui dégustent leur thé bouilli additionné de sel, de beurre de yack ou d’autres épices. Ce thé bouilli est aussi pratiqué en Inde, avec le masala tea, un thé bouilli avec les feuilles de thé, le sucre, du lait et beaucoup d’épices.
L’âge du thé battu , sous les Song (960- 1279). Le thé battu est surtout pratiqué actuellement au Japon, avec la cérémonie du thé, le 茶の湯chanoyu. L’idéal de ce thé battu se trouve dans sa mousse verte émeraude.
L’âge du thé infusé , sous les Ming (1368-1644), apparaît dans le milieu lettré chinois. C’est un mode de préparation qui exalte les saveurs subtiles des feuilles de thé : cette pratique est encore en usage de nos jours. En Chine, le summum de cet art de la dégustation du thé infusé est le 工夫茶gongfucha. L’experte de thé, Tseng Yu Hui, d’origine taïwanaise, filmée par Tran Anh Hung (cinéaste franco vietnamienne qui nous a ravit avec son film « L’odeur de la papaye vert »), nous parle de cet art de la dégustation, de « l’esprit du thé », des rituels de dégustation.
Lors
de votre visite, vous êtes invité à déguster un thé « Guimet »
spécialement crée pour cette exposition par Le Palais des thés, un thé
« bleuet » aux arômes de fleurs de cerisiers et de Yuzu. Malheureusement,
vous allez le déguster dans un gobelet jetable !
Vous
êtes accueilli par une œuvre d’Ai Wei Wei : une tonne de thé compressée. Vous
êtes prié de ne pas vous servir !
Pour
préparer votre visite et votre dégustation de thé, cliquez
ici.
mercredi 10 octobre 2012
Les pains et viennoiseries colorés de Dorothée Selz
La fête des Vendanges à Montmartre a été inaugurée ce jour par un goûter géant et coloré ordonnancé par l’artiste Dorothée Selz. 600 enfants ont pu déguster à ses pains et viennoiseries colorés, avec des roudoudous et fraises tagada. Dorothée Selz est sculpteur et peintre. Elle fait partie de ces artistes qui travaillent sur des supports alimentaires. Ses œuvres ont toujours été très colorées imaginées pour que s’entremêlent le ludique, le visuel et le gustatif. Les parents qui accompagnaient les enfants se sont régalés aussi de ses macarons et meringues, turquoises et roses, piquées sur un ballon ovale ! Rendez-vous sur son site web pour découvrir à la fois l’artiste et ses œuvres.
Assises nationales de la bio, Paris
Les assises nationales de la bio ont eu lieu ce jour au ministère de l’agriculture, de l’agro-alimentaire et de la forêt rue de Varenne. Pour s’y rendre, en sortant du métro Varennes, vous passez inévitablement devant le restaurant L’Arpège d’Alain Passard, juste situé à quelques centaines de mètres du ministère. C’est François Thiery, président de l’Agence bio qui a ouvert les assises. Une chose est sûre, malgré la crise économique, le marché du bio a le vent en poupe. En temps de crise, les produits bios deviennent un produit refuge, avec des valeurs fortes de solidarité, d’humain, de bonne santé, de respect écologique…Pour les français, bio est d’abord synonyme de produits bios de proximité, et non de produits qui viennent de loin. Bonne nouvelle, la production du « bio made in France » augmente de jour en jour. La preuve, les importions sont passées de 38% en 2009 à 30% en 2012. Rien que pour cette année, il y a +25% de surfaces bio cultivées. Tous les secteurs de l’alimentation sont concernés. Le marché est multiplié par 4 en dix ans, avec un chiffre d’affaire 4,1 milliards d’€ prévu en 2012. Ce dynamisme s’explique aussi par la variété des circuits de distribution, de la vente directe à la ferme, aux coopératives, aux boutiques spécialisées, aux AMAP et grandes surfaces. Le boom des produits bio s’explique aussi par la consommation importante dans la restauration collective. 6 restaurants collectifs à caractère social sur 10 proposent des produits bios.
L’introduction du bio en restauration commerciale depuis le 1er octobre 2012 va continuer à booster ce marché. Très bonne nouvelle aussi sur le plan de l’emploi. Les exploitations bios créent des emplois. On note sur le territoire national 59% d’emploi en plus dans ces exploitations par rapport aux exploitations conventionnelles. La matinée a été consacré à un débat entre acteurs économiques du bio, l’après midi, entre acteurs territoriaux. Vous retrouverez sur le site web de l’agence bio le compte rendu de ces journées. Comme chaque année, un buffet bio est proposé au déjeuner. Cette année, c’est Halte Nature qui était le chef d’orchestre. La filière bio vous remercie !
mardi 9 octobre 2012
Lunch Beat à l’institut Suédois de Paris
Avec le Lunch Beat, vos pauses déjeuner vont prendre une autre coloration et une autre saveur. Et votre petit corps vous dira merci ! Qu’est-ce que le Lunch Beat ? Il s’agit de profiter au maximum de sa pause déjeuner en dansant dans un lieu transformé en dance floor. Le tout en une heure maximum, en se délectant d’un sandwich ! Vous avez compris, le but premier n’est pas de manger, même si c’est l’occasion de goûter aux sandwichs à la viande de rennes, d’élans et des baies du nord. Le but est de se faire plaisir, de rencontrer de nouvelles personnes, sortir de son quotidien ! Bref, faire une vraie pause. Le concept est né Stockholm dans le garage de Molly Range, 28 ans. Depuis, il est repris dans toute la Suède, à New York, Berlin et Paris. Fort du succès de sa première édition de Lunch Beat le 31 mai dernier, l’institut Suédois vous invite à une nouvelle édition le jeudi 11 octobre. Les portes de l’institut s’ouvrent à 12h30 précise. Le ticket d’entrée est de 7€ bouteille d’eau et sandwich inclus. L’animation musicale est assurée par Le Jetpack. Les places sont limitées et en prévente sur www.digitick.com .
Si vous habitez ou travailler dans le Marais, pas de souci. L’institut est dans le quartier. Sinon, posez une RTT !!! En dehors de ce lunch beat, le café Suédois de l’institut est un lieu de pause gourmande et de détente, très relax à la mode suédoise.
Pour plus de renseignements, cliquez ici.
lundi 8 octobre 2012
Restaurant Bourbon Steak à Washington
Même en pleine campagne présidentielle, le président Obama n’oublie jamais de rendre hommage à la personne la plus importante de sa vie : sa femme ! Hasard du calendrier, le premier débat de l’élection présidentielle américaine tombait juste le jour de leur 20ème anniversaire de mariage ! Le président n’a pas oublié cette date, et avait ouvert le débat par une déclaration d’amour à sa femme, devant toute l’Amérique. Période d’élection ou non, Michelle Obama espère une surprise pour fêter ces 20 années d’amour. Finalement, son président de mari lui a fait le plaisir de l’inviter à dîner au Bourbon Steak house samedi soir, un restaurant très haut de gamme à Washington. Même si le chef exécutif Adam Sobel a composé un menu sur mesure au couple présidentielle, ces derniers ont dîné à la carte. Très peu de détails ont filtré de ce qu’ils ont réellement dégusté à l’exception du foie gras poêlé, et de l’entrée proposé par le chef, une salade de pomme de terre chaude, accompagnée d’œuf de caille frite, crème fraîche et caviar osciètre. Le chef Adam Sobel a été remercié chaleureusement par le couple présidentiel. Si vous désirez dîner sur les pas du président, consulter d’ores et déjà la carte du Bourbon Steak à Washington. Si vous n’avez pas le temps de prendre l’avion pour Washington, le restaurant La Fontaine de Mars à Paris a eu aussi le privilège de recevoir le couple présidentielle à dîner lors de son séjour à Paris.
Le banquet des 5000 : déjeuner anti-gaspillage et gratuit pour tous
D’après les dernières statistiques du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, chaque français jette en moyenne 20 kg d’aliments par an à la poubelle, avec 7 kg d’aliments restés encore dans leur emballage d’origine et 13 kg de plats cuisinés, de fruits et légumes abimés et non consommés. Avec les produits disqualifiés car ne répondant pas aux normes de taille, de forme, de couleur pour la commercialisation car jetés en début de chaîne de production, le gaspillage alimentaire est plus qu’alarmant. Au-delà de l’impact environnemental, les problèmes économiques et sociaux que ce gaspillage engendre, chacun de nous doit être acteur pour limiter les dégâts. Durant la semaine de développement durable du 1 au 7 avril 2012, une campagne menée par le ministère de l’agriculture « Stop au gaspillage alimentaire » était lancée, mais avec un impact limité. Canal plus avec Tristan Stuart remettent le couvercle avec un documentaire « Global Gâchis » qui sera diffusé le 17 octobre 2012. En prélude à ce documentaire, un Banquet des 5000 sera organisé le samedi 13 octobre à 13 heures sur le parvis de l’hôtel de Ville de Paris. Vous êtes tous invités à ce déjeuner gratuit, qui sera cuisiné qu’avec des produits disqualifiés. Le but de ce déjeuner, vous sensibiliser au gaspillage alimentaire avec le programme suivant :
• Un curry géant de légumes pour 5000 personnes
• Des leçons de cuisine pour remettre à l'honneur les abats par Pierre Jancou et Yves-Marie le Bourdonnec
• Des recettes simples et bluffantes anti-gâchis par Louise Denisot et Fred Chesneau
• La rencontre avec des cochons "recycleurs"
• Une distribution de légumes tordus.
• Des jus de pommes pressés sur place
• Des salades confectionnées en musique par Disco Soupe
Voilà une initiative festive et pédagogique mise en œuvre sous le mode fun. Pour plus d’informations :