jeudi 18 août 2011

Le Pho



Avec cet été à la saveur de l’automne, il n’y a rien de mieux qu’une soupe pho pour faire plaisir au corps et à l’âme. Le pho est la soupe nationale du Vietnam consommé surtout au petit déjeuner. Il s’agit de nouilles de riz, servies dans un bouillon très parfumé, avec en garniture de fines lamelles de romsteak crues de bœuf qui cuisent grâce au bouillon chaud, de fines tranches de bœuf qui ont participé à la confection du bouillon, des boulettes de viandes, des tripes (ou non selon vos goûts)…Au moment de déguster, vous enrichissez votre soupe de germes de soja croquant, de feuilles de basilic, de coriandre, de menthe…Des quartiers de citrons sont là pour donner plus de tonus au bouillon… Quelques piments sont là aussi pour les plus aventureux. Le bouillon, complètement dégraissé, est cuisiné avec des plats de côte, de la macreuse, du flanchet de bœuf, du gingembre grillé, de l’anis étoilé, de l’oignon…Il mijote à petit feu durant des heures. Si à Paris, le pho à base de bœuf est la plus servie, il existe aussi à base de poulet. Les nouilles de riz sont cuites dans une eau à part. Le montage dans le bol se fait à la dernière minute, juste avant de passer à table.
Le meilleur pho de Paris est celui du restaurant vietnamien Pho Dong Huong à Belleville (moins de 9€ le bol et suffisant pour un repas). Au cours des années, j’ai vu le restaurant s’agrandir et la qualité du pho rester constante. Ici, vous dégustez votre pho sans chichi. L’affluence est-elle que certains soirs, vous aurez le plaisir de partager votre table et faire de nouvelles rencontres ! Attention, le restaurant est fermé le mardi.
Pho Dong Huong, 14 rue Louis Bonnet, Paris 11ème, fermé le mardi.

Glace à l’azote liquide



C’est le dessert préféré des passionnés de gastronomie moléculaire. La glace se fait directement à table, en versant de l’azote liquide dans un appareil à glace ou sorbet. C’est rapide, spectaculaire et très bon. Le froid de l’azote liquide transforme l’appareil en de très minuscules cristaux de glace, ce qui lui donne une texture de velours en bouche.

Réservé jusqu’à présent dans les restaurants traditionnels, cette technique est exploitée par un premier glacier à New York, le Nitro Ice Cream and Frozen Yogurt, dans deux boutiques. Les clients sont ravis par le spectacle offert, par des glaces plus crémeuses et onctueuses, et par la confection des glaces personnalisées. Vous sélectionner votre appareil de base : lait écrémé, lait de soja, yaourt, appareil à sorbet ou à glace. Vous choisissez le parfum parmi les classiques : vanille, chocolat et des plus audacieux comme le wasabi, la grenade. Vous pouvez même choisir la couleur parmi une palette très large. Dernière étape : le nitroticien (pardon, le vendeur !), coiffé de lunettes pour la sécurité, verse de l’azote liquide dans votre mélange personnalisé et votre glace est prête !

Son concepteur Sean Pomper compte ouvrir d’autres boutiques à Chicago, Los Angeles, Miami et Manhattan. Paris n’est pas encore dans son planning !

www.iwantnitroicecream.com

lundi 15 août 2011

Chefs de cuisine & chefs d’entreprises



Cet été, le journal Les échos a eu la délicieuse idée de nous proposer une série d’articles sur des portraits de chefs. Ces portraits, traités sous l’angle économique, nous permettent de comprendre comment des chefs à la tête de tables réputées arrivent à concilier leur passions de la cuisine avec un compte d’exploitation positif, comment ils arrivent à garder un œil sur la créativité , les fourneaux, et un œil sur la gestion, comment à partir d’une simple maison, ils réussissent à construire une réputation et un empire. Vous avez Philippe Bohrer, installé à Rouffach dans le Haut Rhin Philippe Bohrer ; Jean Michel Lorain, dans l’Yonne La côte Saint Jacques ; Georges Blanc à Vonas Georges Blanc ; les frères Pourcel à Montpellier Le Jardin des Sens ; les frères Pérou à Nantes Les frères Pérou ; Michel Guérard à Eugénie les Bains Les Prés d'Eugénie ; Christophe Dufossé à Metz La Citadelle ; Alain Ducasse qu’on ne présente plus Alain Ducasse ; OlivierRoellinger à Bricourt Les maisons de Bricourt ; Michel et Sébastien Bras à Laguiole Bras ; Marc Meurin à Bunes Le Château de Beaulieu ; Franck Quinton à Bagnoles de l’Orne Le Manoir du Lys ; Michel Chabran dans la Drôme Michel Chabran . Quelques portraits sont encore à paraître. Le hic de la sélection, aucune femme chef ! La visite de leur site internet est déjà un voyage visuel et gustatif. Les Echos nous complètent l’information sous l’angle du chiffre d’affaires annuel, le nombre de salariés, le nombre de clients par an, les prix des menus, le ticket à la carte hors vin, le taux d’occupation et les prix des chambres s’il y a lieu.
Pour découvrir les portraits, cliquez
ici.

dimanche 14 août 2011

Tu seras mon fils



On ne choisit ni ses parents, ni ses enfants ! Paul de Marseul, propriétaire d'un prestigieux vignoble à Saint Emilion a un fils, Martin, qui travaille avec lui sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et passionné, ne supporte pas l'idée que son fils puisse un jour lui succéder. Il rêve d'un fils plus talentueux, plus charismatique… plus conforme à ses fantasmes de père ! L'arrivée de Philippe, le fils de son régisseur va bouleverser la vie de la propriété. Paul tombe en fascination devant ce fils idéal. Commence alors une partie d'échec qui se jouera à quatre : deux pères, deux fils, sous le regard impuissant des femmes qui les entourent. Et au moins l'un d'entre eux n'a plus rien à perdre…
Ce magnifique film de Gilles Legrand, nous plonge dans le monde du vin, de son savoir faire, de sa technicité. Le vin est partout, régissant la vie de tous par une relation professionnelle, personnelle, intime. Dans cet univers particulier, le réalisateur, avec la violence des sentiments qui animent ses acteurs, nos parle de deux relations père fils difficiles, de la question de la succession mais aussi de la confrontation à la maladie.

Sweet meat








Lorsque l'artiste et photographe allemande Jasmin Schuller détourne le matériel viande pour en faire des desserts, le résultat visuel est étonnant : boule de glace à la viande hachée, gâteau cheesecake au lard, magnum de steak…N’importe quel végétarien tournerait de l’œil à la vue de ce design qui sublime la viande ! Qu’en est-il du goût ? Ceci est d’abord de l’art visuel !
http://jasminschuller.com/index.php?katid=3

International Cup de cuisine ICC



L’émission Top chef vous a donné le goût des concours. C’est le moment de vous lancer avec cette 2ème édition de l’International Cup de cuisine par les Cuisiniers de France. Ce concours culinaire s’adresse aux vrais cuisiniers qui justifie au moins de 5 années d’expériences professionnelles quelque soit le niveau du poste occupé. Les Cuisiniers de France visent à distinguer un talent qui saura valoriser la cuisine française à travers ses techniques de travail, le choix des goûts, l’alliance des composants et la mise en valeur de ses créations.
Vous avez jusqu’au 6 janvier 2012 pour envoyer votre dossier par la poste. Vous devez réaliser un plat à base d’un saumon de 4 kg en une seule pièce, avec 3 garnitures chaudes, une à base obligatoirement de crustacés, une à base obligatoirement de brocolis, et la dernière complètement libre et à votre convenance. Vous devez proposer également un dessert original à base de chocolat et d’un fruit frais.
Les 8 finalistes disputeront le podium au mois de mars 2012 lors du salon
Europain à Villepinte. Le gagnant recevra une dotation de 10000€ avec un vase en porcelaine de la manufacture de Sèvres, le 2ème 2500 et le 3ème, 1000€ !
Pour information, le premier à inscrire son nom au palmarès du nouveau concours ICC, est Simon Saïd, chef de partie de l’hôtel Ritz à Paris, auprès de Michel Roth. En photo, son dessert. Pour plus de détails, consulter le site
www.cuisiniersdefrance.fr

mercredi 10 août 2011

Votre invité est notre invité !



Avec son slogan « Votre invité est notre invité », la seconde édition de Tous au restaurant, qui aura lieu dans toute la France du 19 au 25 septembre 2011 innove en incitant les clients à profiter d’un menu spécifique gratuit pour la deuxième personne (hors boisson) ! Plutôt une bonne nouvelle lorsqu’on revient des vacances ! Cette opération à l’initiative d’Alain Ducasse veut donner aux français une occasion de (re)découvrir la cuisine française telle qu'elle est aujourd'hui : vivante, créative, multiple et contemporaine, et les encourager à pousser les portes des restaurants.
L’année dernière, plus d’un millier de restaurants avait participé à la première édition, avec grand succès. Vous avez des restaurants étoilés, de chaîne ou de particuliers. Vous allez en entendre parler grâce à une campagne de communication musclée de presse, radio et d’affichage nationale, en partenariat avec RTL, Le Parisien, Aujourd’hui en France et la presse quotidienne régionale.
Le collège culinaire de France, Châteaux & Hôtels Collection, l’Umih, la Fédération des chefs de cuisine, Restaurateurs d’Alsace… font partie des supporters de cette semaine de la cuisine française qui intégrera dès le vendredi 23 septembre la toute nouvelle
Fête de la gastronomie française. Un choix qui devrait donner encore plus de relief à cette opération.
Vous pouvez déjà consulter sur le site internet dédié à cette opération les restaurants partenaires et réserver vos tables dès le mercredi 7 septembre 2011.
www.tousaurestaurant.fr

mardi 9 août 2011

Festival de légumes à Copenhague.





«Le MAD Foodcamp devrait être la célébration sans ambages de la nourriture dont j'ai toujours rêvé, mais que je n'ai pas encore vécue. Les chefs, les fermiers, les cueilleurs, les consommateurs, les chercheurs, les distributeurs et les journalistes culinaires ont très envie de se rencontrer en face à face pour partager leurs connaissances et s'inspirer mutuellement». A travers cette déclaration, René Redzepi, chef cuisinier du Noma à Copenhague (élu à la tête du classement S. Pellegrino des meilleurs restaurants du monde et en surbooking depuis la fermeture d’El Bulli) résume la philosophie du festival MAD Foodcamp qu’il lance avec Claus Meyer les 27 et 28 août 2011 à Copenhague. Il est connu pour avoir mis en valeur les produits de son terroir (dont les plantes sauvages) en circuit court, et avoir donné une nouvelle identité à la cuisine danoise.
MAD signifie «nourriture» en danois. Ce festival a un air de salon de l’agriculture, avec une mise en valeur des produits du règne végétal. Les visiteurs pourront rencontrer les agriculteurs, déguster et acheter les produits des terroirs, assister à des démonstrations culinaires par des chefs de renom, assister à des ateliers débats, le tout, sur le terrain herbeux de la Refshaleøen à proximité du port de Copenhague. Le festival vise à devenir une expérience alimentaire nationale ayant une portée internationale accueillant des milliers de visiteurs chaque année.
Un colloque avec des experts multidisciplinaire partagera aux chefs les connaissances du monde végétal pour les sensibiliser à l’écologie, et rendre meilleure leur cuisine. Parmi les experts invités, notre François Couplan national, chercheur en plantes sauvages, et le chef Michel Bras, dont la cuisine reflète le terroir de son Aubrac.
Les billets pour le colloque sont vendus 130 DKK (200€).
http://madfoodcamp.dk/

Crevettes impériales charentaises



C’est un plaisir confidentiel car la saison ne dure en moyenne que trois mois, d’août à octobre. Profitez-en ! Les crevettes impériales charentaises sont des crevettes élevées en France, dans les marais charentais, dans une eau qui oscille entre 5 à 32°C, à raison d’une à deux crevettes au m2. Ce sont des crevettes de grande qualité avec un goût légèrement terreux et de noisette car elles grandissent dans les fonds-vaseux. Elles sont vendues vivantes en caisse de 1 à 2 kg, livrés dans toute la France, comme chez David Hervé, ostréiculteur à Marennes et même à l’étranger. Selon les points d’achats, le prix au kilo varie de 30 à 60€. Vous pouvez les déguster cuites avec vos recettes habituelles, ou crues en tartare, avec un soupçon d’échalote hachée, de fines herbes de votre choix et un assaisonnement à base ½ cuillère à soupe de vinaigre de riz, ¼ cuillère à soupe d’huile d’olive, sel et poivre pour 100g de chair de crevette.

lundi 8 août 2011

La bague de Kenza




La bague de Kenza, c’est ma boutique préférée de pâtisseries orientales. Je l’avais découvert il y a quelques années en même temps au moment de le la renaissance du « Café Charbon », juste à quelques pas. Dès que vous franchissez la porte de la boutique, vous serez émerveillé par les pyramides de pâtisseries exposées en vitrine. Ici, ce sont des pâtisseries algériennes qui vous sont proposées à base de pistaches, d’amandes, de datte, de figues, de miel, d’eau de rose…Chaque pâtisserie est une œuvre d’art travaillé à la main. Vous pouvez admirer la complexité et le raffinement des pliages, sentir le contraste des textures entre le croustillant d’une pâte, le fondant d’une farce, la sensualité du miel et le croquant d’amande, la beauté des couleurs. Si vous hésitez sur le choix, un salon de thé vous permet de les déguster sur place. Pour cette période du Ramadan, goûtez spécialement au chebakia, une jolie oreillette de pâte croustillante, travaillée comme de la dentelle, gorgée de miel et sertie de graines de sésames grillées.
Si vous désirez vous lancer dans leur confection, profitez du savoir faire de Fatémal Hall, qui vient d’éditer chez Hachette « Douceurs marocaines ». Elle est l’heureuse propriétaire du restaurant
Le Mansouria à Paris, mais également une grande érudite et passionnée de la gastronomie marocaine.
La Bague de Kenza, 106, rue Saint Maur, 75011 Paris
www.labaguedekenza.com

La chorba




C’est sûrement la soupe traditionnelle orientale la plus consommée durant cette période du Ramadan, toujours présente sur la table du f’tour. Le f’tour, c’est le moment où le jeûne est rompu. On commence d’abord par boire quelques gorgées de lait ou de jus de fruits, accompagné de quelques dattes ou de figues. On grignote la chebakia, ce beignet sucré nappé de miel et serti de graines de sésame. Ensuite, c’est la fameuse soupe qui entre en scène. Certains l’appellent la chorba, d’autre la Harira. Les ingrédients sont similaires : de la viande (bœuf, veau, agneau, mouton) revenu dans le smen (le beurre clarifié), une garniture aromatique (carotte, céleri, coriandre, tomate), des cheveux d’ange (remplacé parfois par des mini-vermicelles), de la concentré de tomate pour la couleur, et des épices pour tout relever (paprika, gingembre, cannelle…). Selon les recettes, des légumineuses sont plus ou moins présents (pois chiche, lentilles….) ainsi que le frick (blé vert concassé). Voici la mienne : je fais revenir dans deux cuillères à soupe de beurre clarifié 250g de viande d’agneau coupé en dès. Une fois colorée, j’ajoute coupés en dès 2 oignons, 2 carottes, 2 branches de céleri, 1 bouquet de coriandre ciselé, 2 cuillères à soupe de concentré de tomate, 1 cuillère à café de paprika, ½ cuillère à café de poudre de gingembre, 3 pincées de poudre de cannelle. Je mélange bien l’ensemble et je mouille avec 2 litres d’eau. Après ébullition, je réduis le feu et je laisse mijoter pendant au moins 30 minutes, jusqu’à ce que la viande d’agneau soit tendre. Une fois la viande cuite, je repasse le feu en position maximum. Je rajoute 150g de cheveux d’ange (plus selon goût), 200g de pois chiche déjà cuit et je laisse cuire dix minutes. Je rectifie l’assaisonnement. Au moment de servir, je propose en libre service de la pâte d’harissa, du persil et coriandre hachés. Dans le livre « 30 recettes du Ramadan » de Sylvie Ait Ai aux éditions ESI, vous avez une autre version de la recette et d’autres idées de recettes de cette belle fête.
Si vous n’avez pas le temps de cuisinier, vous pouvez profitez de cette soupe et du moment du f’tour dans les restaurants et traiteurs orientaux comme
A la bague de Kenza.

samedi 6 août 2011

A table avec Marcel Pagnol



Par ce temps pluvieux, voilà un livre de recettes qui fleurent bon le soleil, le sud et les vacances ! Jacquemin Frédérique nous invite à la table de Marcel Pagnol, directement inspiré de son œuvre. Vous aurez le plaisir de découvrir les 67 recettes, avec de très belles photos de la Provence, des extraits du texte, des photos de films. Grâce à Marcel, vous saurez qu’un authentique Picon-citron-curaçao du Bar de la Marine se compose avec un tout petit tiers de curaçao, un tiers de citron, un bon tiers de picon, et un grand tiers d’eau ! Vous allez pouvoir préparer la fougasse aux olives et au romarin de Pomponette (La femme du boulanger), l'omelette soufflée d'asperges sauvages d'Ugolin (Manon des sources) et les treize desserts d'Alexandrine (Le Château de ma mère). A moins que vous ne décidez de parfumer tous vos plats avec le lou pebre d’aï, en français, le poivre des ânes, ou sarriette ! Ce que j’aime par-dessus de l’œuvre de Marcel Pagnol, c’est que la nourriture devient aussi langage. Comment exprimer sa gratitude ? En mijotant une daube accompagnée de polenta (La Fille du puisatier). Et comment entretenir l’amitié ? Avec un panier de légumes pour son voisin. Comment souhaiter la bienvenue aux nouveaux venus de la ville ? Avec une poignée de figues lourdes et juteuses, ou une livre de sanguins (Jean-de-Florette).
A table avec Marcel Pagnol, 67 recettes des collines de Jacquemin Frédérique, éditions Agnès Viénot.

Baby trop



C’est durant le tournage du film de Roger Vadim « Et Dieu créa la femme » avec Brigitte Bardot et Jean Louis Trintignant que la tarte tropézienne entre dans la légende en 1956. Il s’agit d’une brioche fourrée à la crème pâtissière. Son créateur, Alexandre Micka, s’était inspiré d’une recette de sa Pologne natale. Depuis, la recette est restée secrète et la vraie tarte tropézienne ne se déguste qu’à Saint Tropez.
55 ans plus tard, la tarte tropézienne se relook, réduit sa taille sous forme d’une bouchée et devient la « Baby trop ». C’est la baby bouchée star de cet été ! Cette « Baby trop » s’apprête à sortir de Saint Tropez, à conquérir le marché parisien avec pour objectif secret de connaître un destin aussi sublime que le macaron ! Tenez donc vous prêt à l’accueillir !



Tarte tropézienne



Pour vous qui n’avez pas la chance d’habiter ni à Saint Tropez, ni à Paris, voici la recette pour confectionner votre tarte tropézienne maison. Pour cela, il vous faut confectionner une pâte à brioche et une crème pâtissière.




Pâte à brioche : 500g de farine, 250g de beurre, 6 œufs, 50g de sucre semoule, 10g de sel, 10cl de lait, 20g de levure de boulangerie, sucre cristallisé.
Délayez la levure dans le lait tiédi. Versez la farine tamisé dans la cuve d’un batteur (ou dans un grand saladier pour un mélange manuel), ajoutez la levure délayée, le sucre, le sel, les œufs battus en omelette. Laissez pétrir la pâte une dizaine de minutes pour lui donner du corps. Puis incorporez le beurre à température ambiante. Continuez à pétrir jusqu’à ce que la pâte se détache des parois de la cuve.
Laissez ensuite reposer la pâte pour qu’elle double de volume. La pousse sera plus rapide si la pâte est installée près d’une source de chaleur dans la cuisine. Elle peut être travaillée la veille.
Pour une tarte tropézienne de 20 cm de diamètre, prélevez 400g de pâte à brioche finie. Travaillez-la en boule lisse, puis aplatissez en cercle la pâte avant de la mettre sur une plaque beurrée. Laissez pousser la pâte formée qui doit doubler de volume. Badigeonnez avec du jaune d’œuf. Saupoudrez de sucre cristallisé, puis faites cuire au four à 180°C pendant 35 minutes environ.

Crème pâtissière : 1 litre de lait, 8 jaunes d’œufs, 250g de sucre, 125g de farine, 1 gousse de vanille, 20g de beurre.
Portez à ébullition de lait avec la gousse de vanille fendue, réservez et laisser reposer 15 minutes pour laisser le temps à la vanille de parfumer le lait.
Dans un saladier, travaillez ensemble au fouet les jaunes d’œufs et le sucre jusqu’à ce que le sucre fonde dans les jaunes d’œufs. Ajoutez alors la farine tamisée tout en fouettant. Puis ajoutez louche par louche le lait chaud vanillé pour détendre l’ensemble. Versez le mélange dans une casserole puis mettez sur le feu. La crème pâtissière va se solidifier au moment de l’ébullition. Réduisez le feu, puis tournez sans arrêt la crème pendant 5 minutes avant de la transvaser dans un plat de volume suffisante. Tapoter avec le beurre le dessus de la crème. Ceci évite la formation d’une croûte lors du refroidissement de la crème.
Une fois refroidie, travaillez au fouet la crème pour la rendre souple. Elle est alors prête à l’emploi. Cette crème peut se préparer la veille.
Pour mémoire, la crème pâtissière de la tarte tropézienne d’origine est parfumée à la vanille. Certaines recettes vous recommandent de parfumer la crème à la fleur d’oranger. Auquel cas, si tel est votre souhait, vous ajoutez une cuillère à soupe de fleur d’oranger à la crème avant de l’assouplir au fouet.

Montage et finition : Quelque soit sa taille, petite ou grande, coupez horizontalement votre brioche en deux. Garnissez sur la « partie basse » de la brioche la crème pâtissière avec une poche à douille, en commençant par les bords et en allant vers le centre. Puis coiffez la base garnie de crème avec la « partie haute » de la brioche.

jeudi 4 août 2011

Maya, de l’aube au crépuscule




A travers plus de 150 pièces exceptionnelles qui, pour la plupart, ne sont jamais sorties de leur pays d’origine, le musée du quai Branly nous propose de découvrir les Mayas du Guatemala, l’une des trois civilisations qui ont marqué l’histoire de l’Amérique précolombienne.Dans une volonté de valorisation de la sauvegarde du patrimoine national du Guatemala, l’exposition met en avant les dernières grandes découvertes archéologiques sur plusieurs sites récemment étudiés – notamment El Mirador qui figure en tête de la liste des 5 sites sélectionnés en vue d’une nomination au Patrimoine mondial de l’UNESCO.Ces dernières recherches permettent de présenter aujourd’hui une conception plus large et plus complexe de la civilisation maya, en décrivant la grande variété et l’évolution de son organisation sociale, de ses formes architecturales et de ses styles artistiques.

Vous pouvez découvrir les belles céramiques peintes ou non, certaines d’usage culinaire et de table, des stèles, de pierres fines tailles, des vestiges architecturaux…présentés selon un parcours chronologique, offrent un panorama complet de la culture maya du Guatemala, son développement, son apogée et son déclin.L’exposition propose également un portrait actuel de cette civilisation en présentant les coutumes, rituels et richesses de la culture maya contemporaine.

Musée quai Branly, Paris
www.quaibranly.fr

lundi 1 août 2011

Fête de la gastronomie française



Suite à l’inscription du repas gastronomique des français au patrimoine immatériel et culturel de l’UNESCO, la France a décidé d’organiser chaque année au premier jour de l’automne, la Fête de la Gastronomie. La première édition aura lieu le vendredi 23 septembre 2011.
Comme pour la fête nationale du 14 juillet ou la fête de la musique, cette journée se projette comme une grande fête populaire dans toute la France pour honorer la gastronomie française. Sur le
site officiel de l’événement, des initiatives populaires, professionnelles, municipales et commerciales se multiplient déjà, qu’il s’agisse de repas, de dégustations, des découvertes des produits ou de lieux liés à la gastronomie. Une fonction de géo localisation interactif vous permet de connaître toutes les festivités près de chez vous. Si vous n’êtes pas satisfait des propositions, vous pouvez créer aussi les vôtres ! Vous avez compris. Comme pour la fête de la musique, tout le monde peut participer et être acteur de cette belle fête. Elle a pour vocation de rassembler les français autour de valeurs d’échange, de partage de convivialité et de plaisir. Elle permettra aussi de sensibiliser les consommateurs au choix des produits, de la diversité des terroirs, des spécialités régionales.
www.fete-gastronomie.fr
Le logo a été construit après étude et analyse d’un cahier de tendance. Il exprime toutes les composantes du projet et la vitalité de la créativité française. Il évoque à la fois le contenant et le contenu, avec des cercles concentriques pour représenter l’assiette et la poêle. La cuillère est une invitation à la dégustation. Les gammes de couleur proposées illustrent la périodicité automnale de l’événement.

Paris Plage

Avec le beau soleil de ce weekend, Paris Plage retrouve ses airs de station balnéaire. Au mètre carré hier vers 15h, il y a plus de monde que sur les planches à Deauville ! Plages de sable, transats, parasols, base nautique, activités sportives et animations culturelles vous sont proposées gracieusement à la fois sur la voie de Georges Pompidou entre les ponts des arts et le pont de Sully (1 et 4ème), et autour du bassin de la Villette dans le 19ème. Les touristes n’en reviennent pas de trouver la plage à la sortie de métro ! Entre les massages, les séances de taiqi, les bronzages, les concerts, vous pouvez vous désaltérer ou vous réhydrater gratuitement avec les fontaines d’eau de Paris installés tout le long de Paris Plage, ou vous faire plaisir avec une glace, une restauration légère. Du côté de la Villette, l’association « Tous à table » a ouvert un restaurant solidaire où on peut se restaurer tout au long de la journée. Chaque jour, la buvette sociale et solidaire réserve un quota de ses couverts à des clients qui ne paient que 10% du prix de leur repas. Pour le buz, chaque samedi, des chefs de renom signeront le plat du jour avec des démonstrations culinaires à l’appui. Ce samedi 30 juillet, c’est le chef Inaki Aizpitarte qui est passé à la casserole ! Les prochains chefs seront Benoit Bordier, Gilles Choukroun.
L'association Tous à Table entend ainsi mettre la grande restauration au service de la mixité sociale en resocialisant des personnes en grande difficulté grâce l'apprentissage des métiers de bouches, mais également en faisant découvrir les joies d'une cuisine de qualité, inaccessible à un grand nombre de nos concitoyens.
Tous les mercredis,
Puerto Cacao organisera également une dégustation de grands crus de cacao. Les produits sont issus du commerce équitable.
Vous pouvez apporter également votre pique-nique. Des tables et des chaises sont prêtes à vous accueillir, avec une merveilleuse vue sur les monuments historiques côté voie Georges Pompidou !
Pour connaître tout le programme détaillé des activités et des informations pratiques.
http://parisplages.paris.fr/
www.paris.fr/parisplages

Festival Présence Autochtone Montréal

A Paris, nous avons la chance d’avoir le musée du Quai Branly, qui nous initie aux arts premiers et aux cultures premières tout au long de l’année. A Montréal, ils ont la chance d’avoir chaque été, le Festival Présence Autochtone, qui fête cette année sa 21ème édition du 2 au 8 août 2011. Ce Festival se veut un lieu d'affirmation de l'universalité des cultures premières. Des artistes des Premières Nations de toute la planète viennent y rencontrer leur vis-à-vis nord-américains et y présenter leurs œuvres. C'est une occasion de réaffirmer, sur la terre des ancêtres, les messages d'accueil et de paix que ceux-ci ont lancés en toute souveraineté à tous les peuples de la Terre.

L’institut du tourisme et de l’hôtellerie du Québec à Montréal s’associe à ce Festival pour vous faire découvrir et déguster les saveurs d’une « cuisine première » avec le chef autochtone québécois
Manuel Kak’wa Kurtness et le chef Jorge Bibiano Reyes, gagnant du concours Cuisine préhispanique lors du Festival Film & Food, à Hualtulco au Mexique. Les menus du déjeuner (trois services à 25$) et du dîner (4 services 50$, 85$ avec accord mets et vins) sont porteurs de saveurs et de savoirs.

Prenons l’exemple du menu déjeuner du chef Manuel Kak’wa Kurtness.

Entrée Rillettes de lièvre aux baies d'amélanchier, sur pain de maïs.
Dans cette entrée, ce sont les baies d’amélanchier qui me sont inconnues. Il s’agit d’un arbre de la famille des rosaceae dont les fruits sont comestibles. Au Québec, ces fruits sont appelés dans le quotidien comme des « poires sauvages ». Ils se dégustent crus mais aussi cuits.
Plat principalNameshat (« tout ce qui vit dans l'eau »)Dos de doré, écrevisses et moules, servis avec épis de quenouille, salicorne et persil de mer.
Dans ce plat, c’est le doré et les épis de quenouille que je découvre. Le doré est un poisson que nous appelons sandre en France. C’est un poisson qui sévit dans les eaux fraîches des lacs et des rivières au Canada, Angleterre et Scandinavie.
DessertMetash (« fruits »)Fruits rouges sur pain sablé de farine de quenouille et de semoule de maïs, sirop d'érable et mousse au jus de bleuet .
Nous retrouvons la quenouille, servi en épi en garniture du plat principal et en farine dans ce dessert. Il s’agit de la plante typha, dont le rhizome à feuille large donne une farine sucrée. C’est l’épi mâle qui se consomme comme un épi de maïs. Dans ce dessert, nous retrouvons aussi la perle bleue du Québec, le bleuet cousin de notre myrtille. Ce bleuet était déjà connu par les amérindiennes comme médicament et ingrédient culinaire.
Vous trouverez sur le site de l’institut les autres menus
ici qui vous font voyager et apprendre dès la lecture.
Petit plus non négligeable, si vous avez dégusté ces « cuisines premières », vous pouvez remporter un voyage à Wendake et au Mexique !
Si vous êtes à Montréal, profitez de cette occasion unique.

Pachamama - Cuisine des premières nations



Le livre du chef Manuel Kak'wa Kurtness, « Pachamama » nous offre un voyage "ethnogourmand" dans l'univers culinaire des Premières Nations."La cuisine des Premières Nations dont il est question dans ce livre n'a rien de folklorique. C'est une cuisine qu'on a oublié de faire. On a oublié le goût du gibier ou des plantes autochtones qui poussent dans nos forêts du Québec. Des aliments qui nous rapprochent de ce qu'on devrait, en fait, manger pour notre bien-être", explique Manuel Kak'wa Kurtness. Dès les premières pages de son magnifique ouvrage intitulé Pachamama (ou Terre-Mère en langue quechua), publié aux éditions du Boréal, on entre dans l'univers "ethnogourmand" de ce chef d'origine innue, professeur de cuisine et guide de plein air à Mashteuiatsh - une communauté autochtone située à 5 km de Roberval, au Lac-Saint-Jean -, également artiste peintre et animateur de la série télé Pachamama sur l'alimentation des Premières Nations (diffusée sur les chaînes APTN et TFO). Les superbes photos d'Albert Elbilia nous conduisent sur les traces de ce professeur qui emmène ses élèves à la chasse et à la pêche "pour vrai", comme son père l'a fait avec lui. "Redevenir des cuisiniers nomades qui récoltent, chassent et préparent leurs repas en pleine nature fait revivre la culture, l'identité de ces jeunes. Aujourd'hui, nous achetons nos aliments au supermarché, souvent nous ignorons d'où viennent les ingrédients que nous utilisons pour nous nourrir. Il y a pourtant un garde-manger naturel tout autour de nous dont nous ne soupçonnons pas l'existence." Divisé en 11 chapitres, le livre évoque l'histoire et les traditions culinaires de 11 nations autochtones vivant au Québec, des Hurons-Wendats qui cultivaient les trois soeurs, la courge, le maïs et le haricot, aux pêcheurs experts micmacs, en passant par les nomades innus qui cuisinaient le saumon, le caribou, le phoque, le porc-épic ou l'ours sans en perdre une miette, fabriquant des vêtements et tentes en peaux et divers outils avec les os et les ligaments des animaux. Pourtant, les recettes que Manuel Kak'wa Kurtness propose sont bien ancrées dans la réalité d'aujourd'hui, certaines évoquant même la haute gastronomie québécoise puisque le chef a notamment fait ses classes avec Daniel Vézina au Laurie Raphaël de Québec. "C'est une cuisine très simple, avec de super-ingrédients, et elle n'est pas exclusivement réservée aux chasseurs et aux pêcheurs. On fait tous des BBQ et des pique-niques. Dans le livre, je propose, par exemple, une recette de similicastor à réaliser avec un pied de veau et de la viande de porc pour retrouver en bouche la texture et le goût de ce gibier pour le moins difficile à dénicher en épicerie!"
MANUEL KAK'WA KURTNESS. PachaMama.
Cuisine des Premières Nations, Éditions Boréal. 32.50€.

Eloge de l’humble



Et si nous changeons notre regard sur les objets du quotidien ? Et si ces objets, comme votre panier à salade, deviennent des objets d’art ? Tel est le parti pris de Tuulikki Chompré qui les collectionne depuis 40 ans et les expose en Limousin.
2 impasse de l’église de la cure, 87190 Villefavard
www.fermedevillefavard.com