jeudi 29 mai 2008

Des produits bios dans les restaurants collectifs de l’Etat


La circulaire du 2 mai 2008 vient d’être publié au Journal Officiel et de donner les instructions nécessaires aux responsables locaux pour atteindre l'objectif visant à introduire 20% de denrées alimentaires issues de l'agriculture biologique dans la restauration collective publique d'ici 2012. Cet objectif, contenu dans les conclusions du "Grenelle de l'environnement", participe au plan d'action en faveur de l'amélioration de l'offre alimentaire lancé par le ministre de l'agriculture, Michel Barnier.
Une annexe précise les moyens à mettre en place pour atteindre cet objectif dans les restaurants des administrations centrales et de leurs services déconcentrés, des établissements publics sous tutelle, qu'ils soient réservés aux agents de l'Etat et des établissements ouverts au public, tels ceux des CROUS et des centres hospitaliers universitaires. Ceux-ci devront intégrer la nouvelle exigence de recours aux produits AB dans leurs appels à la concurrence en veillant notamment à préciser la nature et l'étendue des besoins en produits issus de l'agriculture biologique, et les spécifications techniques des denrées concernées. En outre, ils pourront pondérer les critères de choix du prestataire en donnant, le cas échéant, la primauté à l'offre qui présente le plus de produits issus de l'agriculture biologique au détriment de l’offre la moins couteuse ;
L'annexe indique également quelques mesures permettant de limiter le surcoût provoqué par l'achat de ces produits, notoirement plus chers que ceux issus de l'agriculture conventionnelle (ex : revoir la composition des menus, privilégier les produits frais de saison, etc.). Notons enfin que cette circulaire concerne non seulement la passation des marchés publics, mais également les conventions de délégations de service public et les marchés impliquant les personnes publiques ou privées non soumises au Code des marchés publics.
Pour télécharger la circulaire
www.ecoresponsabilite.ecologie.gouv.fr

mercredi 28 mai 2008

1000 façons de consommer responsable.


Le livre est signé d’Yann Arthus Bertrand. Et pour une fois, il n’y a aucune photo ! En saisissant la beauté du monde vue d’en haut, il en a mesuré aussi toute sa fragilité. D’où l’urgence de redescendre sur terre pour contribuer à sa préservation en créant en 2005 la Fondation GoodPlanet.org dont l’action se prolonge aujourd’hui par la publication d’un catalogue raisonné de 1000 façons de consommer responsable. Un vrai challenge dans cette société d’hyper consommation. En zoomant sur une sélection de produits écolos (le bicarbonate de soude aux propriétés multiples, les balles de lavage pour la machine à laver…), de service (avant de choisir son mobile, consulter les études de Greenpeace sur www.topten.ch ), et de bons gestes (préférer par exemple les huiles essentielles à l’eau de javel), « décarboniser » ses voyages en compensant ses émissions de C02 , Yann Arthus Bertrand vise à faire chacun de nous un acteur de la planète. Loin de lui d’être le donneur de leçons, car ces 1000 façons de consommer responsable restent interactives et vous pouvez apporter votre contribution, vos remarques et découvertes, par le biais d’un blog www.cataloguegoodplanet.org . Ainsi, il fera l’objet d’une mise à jour régulière.

Dînez avec Clovis Cornillac


Vous l’avez aimé dans « Brigade du Tigre», « Le nouveau protocole », « Un long dimanche à la campagne », eh bien, vous allez pouvoir dîner chez lui, et peut être avec lui ! Après Gérard Depardieu, Catherine Deneuve, le comédien lyonnais Clovis Cornillac ouvre à son tour à Lyon dans sa ville natale le restaurant « Jofé pour boire et manger », rue des Remparts d’Ainay, avec vue sur la basilique romane. Il a confié l’exploitation à sa belle sœur Emilie Proust, professionnelle de l’hôtellerie et de la restauration et à son compagnon Patrick Millereau, ancien chef sommelier du Négresco à Nice. Ils ont repris l’ex-fleur de sel de Cyril Nitard et vont travailler avec son second Laurent Dromain. Ils serviront une cuisine méditerranéenne. Vous pourrez également prendre votre petit déjeuner avec viennoiserie maison et vous restaurer en journée autour d’assiettes froides et de tartines.

vendredi 23 mai 2008

Dînez chez Marie Antoinette au Grand Trianon de Versailles.

Vous désirez prolonger encore le charme de votre visite de l’exposition Marie Antoinette ? Eh bien, dînez chez elle au Grand Trianon, dans le parc de Versailles le 17 septembre 2008 à l’occasion du prestigieux dîner, dont les bénéfices iront à la Fondation internationale pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer (Ifrad).

« C’est la première fois que nous mobilisons autant de chefs pour une cause humanitaire », a déclaré René-Julien Praz, l’organisateur de ce repas de luxe, à l’AFP.
Pour preuve, ce dîner vous coûtera 22000€ et sera cuisiné au total par 17 chefs des meilleurs restaurants, totalisant 40 étoiles au guide Michelin. Un petit détail : seuls 60 convives auront le privilège de déguster à ce dîner exceptionnel. Dépêchez vous pour vous inscrire !
Parmi l'élite de la profession, qui travaillera bénévolement, il y a des chefs français comme
Yannick Alléno du Meurice, Michel Roth du Ritz, Jean-François Piège du Crillon, Marc Veyrat de l’Auberge de l’Eridan, Gérald Passédat du Petit Nice, mais également un sino américain, un américain et deux Britanniques (tous les noms ne sont pas encore dévoilés !)..
Le Suédois Andreas Larsson, consacré meilleur sommelier du monde lors de la dernière édition de la compétition, en 2007, sera chargé de choisir les vins.
Au menu, "cinq familles de produits" : caviar/poisson, homard, volaille de Bresse, légumes et racines, pommes. Chacun des thèmes sera décliné par trois chefs, soit au total 15 "créations originales".
"Tout doit participer à ce que ce soit exceptionnel", glisse monsieur Praz. Les "généreux épicuriens", comme il les surnomme, recevront des présents de haute volée: vins exceptionnels et cognac vintage pour les hommes, flacons de parfum monogrammés pour les femmes... Est prévue aussi une "surprise musicale", qui pourrait être éventuellement "une première mondiale".
Déjà une douzaine de personnes ont réservé leur couvert, des Européens et des Américains. Monsieur Praz attend peu de Français, mais sans doute des Russes et des Chinois.
Une fois les frais réglés, il estime qu'il restera pour l'Ifrad quelque 300.000 euros. Il espère aussi que l'événement puisse se pérenniser, avec, pourquoi pas, une édition spéciale pour les femmes chefs, aucune de celles qu'il a contactées n'étant disponible pour le 17 septembre.
www.fondationifrad.org

Jus « anti-jet lag » au Park Hyatt Vendôme Paris.


Si vous êtes soumis aux problèmes de fatigue dus au décalage horaire, à des journées stressantes, à des repas trop riches à répétition, courrez vite au Park Hyatt Vendôme pour déguster le jus « anti-jet lag » crée par Patricia Teixera, célèbre nutritionniste brésilienne. Vous avez le choix entre celui à base de chou frisé, carotte, graines de potiron, ou celui à base de kiwi et de pomme verte facilitant la digestion. Ou bien prenez juste un smoothie à la pêche ou à la banane, apportant les nutriments nécessaires juste pour bien démarrer la journée !

Le jus « anti-jet lag » est servi en room service, à la Cheminée ou au restaurant Les Orchidées.
http://paris.vendome.hyatt.fr/hyatt/hotels/entertainment/restaurants/index.jsp

mercredi 21 mai 2008

Au Festival de Cannes : « La vie moderne » de Raymond Depardon, ou la disparition d’un monde paysan.


Raymond Depardon est un brave homme. Et son documentaire « La vie moderne » présenté au Festival de Cannes sur les quelques vieux paysans des Cévennes est un film brave. Presque au sens héroïque car il faut beaucoup de folie pour aujourd’hui monter au front d’un film qui scrute des visages et des vies qui n’intéressent plus personne.
Ce documentaire sur le monde paysan est l’aboutissement de dix ans de travail। Raymond Depardon a attendu la soixantaine pour se pencher sur le monde qu’il connaît le mieux। Né dans une famille de cultivateurs de Ville-Franche-sur-Saône, il a pris ses premiers clichés dans la ferme natale. Dans « La vie moderne », il achève de se réconcilier avec ce milieu longtemps fui, en posant sa caméra chez une famille d’éleveurs, les Privat. Il brosse tout autant le portrait d’une certaine France paysanne, qu’il se livre en creux à un émouvant exercice autobiographique.

Qu’est-ce qu’on entend ? Qu’est-ce qu’on apprend ? Qu’un mode d’existence dont nous procédons tous, celui des paysans, des provinciaux est en train de s’éteindre. Et qu’il y a urgence à en prendre une dernière graine.
Pour Depardon, les paysans ont une présence cinématographique incroyable. C’est leur parole qui l’avait surtout intéressé. Pour lui, ceux qui ne disent rien sont aussi intéressants que ceux qui parlent. Le lieu où leur voix s’exprime le plus, c’est dans la cuisine.
Voici un film conscient des évolutions du monde, comme le souhaite le président du Jury Sean Pen. La disparition du monde paysan, c’est la disparition de nos vrais produits du terroir !

Happy hour ! Dépêchez vous d’en profiter.


Le happy hour, c’est l’heure heureuse où on peut boire un verre en promotion, généralement de 30 à 50% de remise avant 20 heures. Eh bien, ce petit plaisir, ce sera peut être bientôt fini. La mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie est en passe d’obtenir ce nouvel interdit, au nom de la santé publique et des accidents mortels, surtout des jeunes. Il est vrai qu’on a tendance à profiter de l’happy hour, mais on ne boit pas systématiquement que des boissons alcoolisées. Les bars sont très créatifs ces derniers temps et proposent de plus en plus de cocktails à base de jus de fruits et de légumes. Mais au-delà, il faudrait peut être inverser la tendance qui veut qu’en France, un verre de soda coûte toujours plus cher qu’un verre d’alcool ! Et même, une tasse de thé coûte plus cher qu’un verre de bière !

lundi 19 mai 2008

Bento : l’art de mettre la cuisine en boîte.


Depuis quelque temps, Paris se laisse mener en bento. Avant, pour en dénicher, il fallait être initié et/ou fortuné. Aujourd'hui, après la vague sushi, c'est le produit phare de tout "japonais" qui s'installe à Paris, avec la dernière adresse en date du "Kaiseki bento at Le Rendez vous Toyota" sur les champs élysées ! Désormais, pour déjeuner rapide et bien, sans renoncer à la qualité, à la variété ou aux goûts, nous n'avons plus à choisir entre un sandwich ou un panini, optons directement pour un bento !

Qu'est-ce que le bento ? Le bento désigne une sorte de coffret repas, qui ni gamelle, ni panier pique-nique, constitue un en cas sur le pouce. Un bento est confectionné à la maison ou bien acheté dans un magasin. Son coffret, généralement en bois, en carton, en aluminium ou en matière plastique peut parfois être en bois laqué (la version la plus chic !). A l'intérieur, des boulettes de riz, des nouilles accompagnés de légumes de saison, de viandes découpés de manière très esthétique et composés comme des tableaux. Les couleurs traditionnelles de la gastronomie nippone, le blanc du riz, du daikon (gros navet blanc), le blanc du doufu (fromage de soja); le vert du wasabi (moutarde très forte japonaise), du concombre ; le noir des algues dialoguent avec des couleurs plus vives et flashy : l'orangé du saumon, le rouge de la betterave, le jaune d'une purée de mangue ; la marron des pickles et des sauces ... Chaque ingrédient qui compose le bento est logé dans son "séparateur" déjà prévu par le coffret repas ou sous la forme de caissette en papier.

Au Japon, les écoliers l'emportent dans leur cartable et les employés se le font livrer au bureau sur le pouce. Il est vendu au rayon alimentaire de toutes les boutiques en ville ainsi que dans les gares. Vendus dans les gares, il prend le nom de « ekiben", contraction de "eki" gare, et "bento". Le contenu des ekiben varie selon les régions et les saisons. On dit même que l'on peut faire le tour de l'archipel sans manger deux fois le même bento ! Au Japon, les prix des bentos commencent à 700 yen (environ 5€).

Si le bento apparaît au XIIème siècle, ce n'est qu'à l'ère Edo (1600-1868) qu'il prend sa forme actuelle pour être dégusté au théâtre Kabuki ou lors d'un pique-nique sous les cerisiers en fleurs. Par essence, le bento se consomme froid.

Adresses à Paris
Kaiseki Bento, at Le Rendez-vous Toyota, 79 avenue des Champas Elysées, Paris 8ème
www.kaisekibento.com
Dégustez le "bento kaiseki" à 50€ qui représente la quintessence de la nouvelle cuisine japonaise avec une sélection de goûts, de couleurs, de textures et de techniques de découpe : saint jacques, crevettes frites à l'amande, laitue, nigiri-zushi à l'anguille, au saumon et au thon, gunkan d'oeufs de saumon, pika pika et don don maki, assortiment de sashimi, fruits et légumes de saison.
L'espace modulable du Kaiseki bento a été conçu par le célèbre designer Ora-Ito et qui traduit les valeurs chères à la marque Toyota : innovation, qualité, bien-être et respect de l'environnement. Ces valeurs se retrouvent dans les créations du chef qui n’est autre que Hisayuki Takeuchi, patron et chef du restaurant Kaiseki dans le 15ème arrondissement ouvert depuis 1999.

Usagi, 55 rue de Saintonge, Paris 3ème
Ouvert durant l'été 2007, Usagi (lapin en japonais) est né du caprice de Shinsuke Kawahara, designer et artiste, qui simplement parce "qu'il aime bien manger", a décidé de créer son propre restaurant. Il a lui même dessiné le mobilier dans le style des années 1970 et surtout imaginé une carte à base de bentos. De jolies boîtes laquées tout en longueur à l'intérieur desquels on trouve un repas complet : petites entrées mi-japonaise mi-française comme la salade de tomates cerises au shiso (très rafraîchissante), des plats légers comme le chou farci au doufu et champignons shiitake, ou le saumon grillé au miso et abricots. Les desserts signés Kaoru Endo à l'agar agar sont un pur délice. Comptez environ 30€.

Matsuri,
www.matsuri.fr
Le traiteur Matsuri décline le bento non seulement pour les sushis et sashimis, mais également pour le curry de poulet, à l'anguille, l'ebifry (tempura de crevettes) ou encore le saumon au miso (comptez de 13 à 23€). Vous pouvez commander en ligne, vous faire livrer ou consommer sur place dans les boutiques traiteurs.

Nodaiwa Paris Tokyo, 272 rue Saint Honoré, Paris 1er
Nodaiwa propose lui aussi des plats à emporter sous forme de bento traditionnel : un lit de riz blanc recouverte d'anguille grillée avc une sauce légèrement sucrée (à partir de 17€).

Nana Ya, 1 avene Mozart, Paris 16ème
Variation de bento autour du poulet frit, à partir de 9e qui fait courrir tout le 16ème !

Shu, rue de Suger, Paris 6ème
Très réputé pour ses fabuleuses kushiage, petites bouchées panées à la manière d'Osaka. Propose au déjeuner 5 bentos à partir de 17€ avec du porc melleux, de la sauce bulldog mason, du riz aérien et de subtiles salades.

Vous avez ci-dessus les meilleurs. Il y a encore d'autres. Connectez-vous sur le site de Mook
http://frenchbento.canalblog.com
dont les liens renvoient vers tous les autres sites de bento et de boutiques spécialisées en ligne si vous désirez vous initier à l'art des bentos.

samedi 17 mai 2008

लेस ओग्म : कमेंट स'एन पस्सेर ?

A l’heure où les OGM font débat en France à l’Assemblée nationale, notre rôle de consommateur dans les choix de société à venir paraît essentiel. Depuis des années, les enquêtes d’opinion de consommateurs confirment qu’ils n’ont pas envie de consommer des aliments contenant des OGM. Toutefois, la législation européenne, donc appliquée en France, ne permet pas toujours de faire ses courses le cœur net.
En effet, la législation ne permet pas de garantir une alimentation sans OGM. A partir du moment où le seuil de 0.9% d’OGM est atteint ou dépassé dans un produit, leur présence doit être indiquée dans la liste des ingrédients. Cette précision dans l’étiquetage issue d’une réglementation européenne est en vigueur depuis avril 2004. Il faut savoir que ce seuil de 0.9% n’a pas de fondement scientifique, mais le résultat d’un compromis passé au niveau européen. Actuellement, les associations de consommateurs et ONG font pression pour que la présence d’OGM soit indiquée à partir d’un seuil de détection d’environ 0.1%.
Pour se passer complètement d’OGM, pour le moment, seuls les produits issus de l’agriculture biologique sont garantis 100% sans OGM. C’est leur cahier de charges qui le garantit. Ce qui n’est pas le cas d’autres labels de qualité comme l’AOC (Appellation d’origine contrôlée). En effet, leurs cahiers de charges n’interdisent pas de nourrir des animaux avec du maïs ou du soja transgénique !
Si nous n’avons pas les moyens d’acheter des produits bios au quotidien, bien lire les étiquettes est notre seule et unique moyen d’information, et de choix dans nos achats.
Cette mention d’ingrédients OGM à partir de 0.9% de présence de cette fragile étiquette nous informe dans notre espace européen, mais sachez qu’en dehors de cette espace, nous sommes livrés à nous même !

jeudi 15 mai 2008

Douceurs fruitées au Plazza Athénée




Pierre Hermé était le premier pâtissier à avoir lancé sa collection saisonnière de pâtisserie. La tendance s’est généralisée. Ainsi, le chef pâtissier du Plazza Athénée, Christophe Michalak, propose à sa clientèle sa collection printemps été très fruitée.

Le « Shooting » comprend une tartelette nouvelle génération composé d’un financier garni de fraise confit et surplombé de crémeux passion gingembre.

« L’éclair sandwich » est une pâte à choux réinventée avec une crème et une gelée mangue jasmin que viennent couronner quelques tranches de fraises.

« L’alambic rouge cerise » est composé de cerises tiédies, crème galcée au riz au lait et pain d’épice toasté.

Ces douceurs sont disponibles à l’heure du thé et au déjeuner à l’hôtel Plazza Athénée, Paris.

mercredi 14 mai 2008

Nous sommes ce que nous mangeons, Jane Goodall


Sa longue enquête sur les chimpanzés l’a rendue célèbre. Grâce à elle, on sait à quel point l’animal est proche de l’homme. A 73 ans, Jane Goodall engage un nouveau combat. Dans "Nous sommes ce que nous mangeons" (Actes sud), elle dénonce les aberrations de l’industrie agroalimentaire et lance un plaidoyer pour une alimentation responsable.

Née à Londres, le Dr Jane Goodall, primatologue, est une autorité scientifique reconnue à travers le monde. En 1960, elle réalise une étude sur les chimpanzés de Gombe en Tanzanie, dans laquelle elle fait état d'une découverte scientifique importante : leur capacité à fabriquer et à utiliser des outils. Le Dr Jane Goodall ne cesse de parcourir le monde afin d'alerter l'opinion publique sur les dangers qu'encourt notre planète et de faire évoluer les comportements individuels vers une meilleure prise de conscience des enjeux environnementaux. En 2004, ce fut au tour de la France d'accueillir un Institut Jane Goodall regroupant des disciplines aussi diverses que la primatologie, l'anthropologie, la politique... Reconnue par les plus grands scientifiques, l'œuvre de Jane Goodall a été couronnée de nombreux prix, et cette dernière a reçu, en France, le titre d'officier de la Légion d'Honneur. Son autorité dans le domaine de la sauvegarde de la nature lui offre la possibilité de faire entendre son plaidoyer pour une alimentation citoyenne. Déjà publié d'elle en français : les Chimpanzés et moi, le Cri de l'espoir, Stanké, Ma vie avec les chimpanzés, l'Ecole des loisirs.

Son dernier livre, « Nous sommes ce que nous mangeons », nous parle de notre alimentation. Comme pour les chimpanzés, elle constate aussi que la nourriture des humains est de plus en plus menacée : déforestation, surexploitation des sols, élevage intensif, pollution des océans, mode de vie adopté par les grands pays industrialisés. Face à de tels enjeux, le Dr Jane Goodall propose des réponses immédiates, accessibles à tous. La grande dame des chimpanzés fait ainsi bénéficier le lecteur de ses expériences de scientifique et de fondatrice de l'institut Jane Goodall, qui inscrit son action dans une démarche globale de protection de la biodiversité, d'aide à la gestion durable et équitable des ressources. Au-delà d'une synthèse des grandes questions alimentaires d'aujourd'hui, ce livre engagé propose des éléments concrets aux consommateurs qui veulent se réapproprier la liberté de bien se nourrir.

mardi 13 mai 2008

Macarons aux saveurs du potager


L’innovation et la compétition des grandes maisons en macarons continue. Pour l’été 2008, Guy Krenzer, Meilleur Ouvrier de France, chef de cuisine et directeur de création chez Lenôtre, a créé la gamme « Sweet Summer » de macarons sucrés et salés, avec de saveurs nouvelles, fraîches et aux couleurs flamboyantes, tout droit sorti du potager !
Vous avez :
Le macaron glacé Petit pois : coque amande Valencia, mignonnette et fleur de sel, crème glacée aux petits pois gourmands, poivre ;

Le macaron glacé Tomate : coque amande Valencia, tomate, piment, sorbet tomate et romarin, basilic, porto blanc.

lundi 12 mai 2008

Little Wallop cheese


En Angleterre, le fromage devient sexy depuis que le bassiste de Blur a décidé de mettre la main à la pâte, qu’elle soit molle ou dur. Son fromage « little wallop » (petite beigne) à peine crée est déjà récompensé aux British Cheese Awards ! Son fromage est vendu partout où il faut à Londres chez Selfridges, Harvey Nichols, Paxton & Whitfield. Il ne va pas tarder à arriver au Bon Marché rive gauche !

Comment Alex James, a changé sa carrière de bassiste star du groupe Blur contre celle de fromager vedette ? Comment un tel garçon, roi des années brit pop, party boy connu pour avoir dépensé plus d’un million de livres en coke et en champagne est désormais gentlemen farmer retiré avec femme et enfants dans les Cotsworld. Il vous répondra qu’il n’y a rien de plus grotesque qu’un groupe de rock vieillissant et qu’il n’est pas meilleure substance que le fromage. Sa ferme de 80 hectares avec des 400 chèvres est au nord ouest de Londres. Fait du hasard ? Ses voisins les plus proches sont tous issus de la jet set ou des milieux financiers en mal de ruralité : Liz Hurley, son milliardaire indien et sa ferme bio, Sam Mendes et Kate Winslet, Kate Moss… Tous ont des velléités agricoles : potager pour les uns, élevage de moutons pour les autres. Mais Alex James n’a plus le temps de les fréquenter. Ses journées, il les partage entre ses articles (il est de foodie boy attitré de l’Observer Food Monthly), l’astrophysique son autre passion et la recherche de noms pour son prochain fromage : Churchill Lady, Rotten Bastard. Avec le succès de son fromage, il se lance dans le marché de la saucisse de luxe avec ses poshages, pour dominer le haut du marché !

Solidarité alimentaire entre Rungis et l’ANDES.

L’Association Nationale de Développement des Epiceries Solidaires (ANDES) a ouvert depuis le 14 avril 2008 au sein du Marché d’Intérêt National (MIN) de Rungis un chantier d’insertion original. Il permet de fournir chaque jour 5 tonnes de fruits et de légumes à l’ensemble du réseau en charge de l’aide alimentaire en Ile de France (Banque alimentaire, Restos du cœur, Croix rouge, Secours populaire et épiceries sociales membres de l’ANDES). L’association achète chaque jour 3,5 tonnes de produits frais sur le MIN et elle récupère 1,5 tonnes d’invendus parfaitement consommable qui sinon serait détruits ou transformés en compost.

Quatorze anciens chômeurs, sous contrat pour six mois ou un an, assurent le matin la collecte, le tri, le conditionnement et les livraisons. Ils suivent, l’après midi, une formation adaptée aux métiers du MIN. Le financement est assuré par l’Etat, des dons et la revente des denrées alimentaires (0.3€ le kg pour celles qui sont récupérées et 0.5€ pour celles achetées). Cette initiative devrait être étendue, notamment à Nantes et à Avignon pour fin 2009, début 2010.

mercredi 7 mai 2008

Greenkitchen


Dans cette ambiance nationale du grenelle de l’environnement, c’est au tour des cuisines de rentrer dans le cercle vertueux de l’écologie et du développement durable. Il était temps car c’est l’une des pièces les plus énergivores de la maison.

Le fabricant Whirlpool a crée l’événement lors du dernier salon de meuble à Milan avec sa GreenKitchen. Cette nouvelle « cuisine verte » éco-friendly permettrait selon le producteur de réduire le coût de votre facture énergétique de près de 70% ! L’astuce pour arriver à cet objectif : développer une sorte d’écologie participative fondée sur le recyclage des énergies d’un appareil à l’autre.

Ainsi, l’eau qui a servi à rincer un verre dans l’évier sera analysé par des capteurs. S’il est « propre », l’eau sera récupéré dans un réservoir dans le but d’être réutilisé, après traitement, soit pour le ménage, soit pour l’arrosage des plantes, soit directement votre lave vaisselle. Le lave vaisselle a besoin d’un programme intensif à haute température ? Pas de problème, il va profiter de la chaleur généré toute la journée par le compresseur du réfrigérateur. Quand à la hotte et le four, ils pourront recycler la vapeur et la chaleur émise lors de la cuisson pour humidifier et développer « l’herbarium », sorte de mirco-jardin au dessus de l’évier, où poussent vos plantes aromatiques. Il s’agit donc de créer un véritable écosystème en profitant de l’énergie produite par les différents appareils ménagers.

De même, l’intérieur des appareils sera modulable pour limiter le plus possible la consommation d’énergie. Ainsi, l’espace de votre four ou de votre lave-vaisselle sera modulable en fonction du volume à cuire ou du nombre de pièces de vaisselle à laver. Si vous avez que deux petites quiches à cuire, l’espace de cuisson à chauffer s’adaptera à la taille de ces deux petites quiches ! De même, les plaques à induction s’adaptera à la taille des récipients et chauffera que le nécessaire. La greenkitchen a pensé aussi à votre ligne, par un cuiseur vapeur « H20 » complètement intégré dans le plan de travail. Ces cuissons vapeur se feront avec un minimum d’eau et sans déperdition thermique. Pour votre santé, une douche à fruits et légumes, plus économe en eau et capable de détecter les traces de pesticides est intégré au module. Un « robinet prêt à boire » vous servira une eau consommable de qualité, en signant la fin des corvées d’achats d’eau en bouteille plastique.
Cette GreenKitchen sera normalement disponible au grand public dès 2010, c'est-à-dire après demain.

Un restaurant « Michelin » à 10€







Les restaurants du guide Michelin sont-ils inabordables ? Non, mais il fait se rendre à Tokyo !
Au restaurant 6ème Sens à Ginza, vous pourrez passer un très bon moment avec un déjeuner à 1500 yen (soit 10 euros environ)। Ce n’est même pas le prix d’une entrée dans un restaurant similaire en France. Au menu : salade de crudités, daikon râpé au saumon fumée / bar poêlé sur brandade de morue, sauce beurre blanc, aubergines et bock choy poêlés, / bavarois vanille sur son pavé croustillant aux noix, sorbet cacao / Café. Si vous désirez prendre du fromage et du vin, il faut ajouter 1000 yen de plus. Le service est impeccable, avec un accueil très souriant, discret et efficace. Ce restaurant est ouvert depuis 2003 par Dominique Corby, ancien de la Tour d’Argent à Paris et à Tokyo. Il propose une cuisine française très inventive, avec une touche japonaise. Dans ce restaurant, vous pouvez profiter de trois ambiances : un bar à vin chic où on peut prendre uniquement un verre, accompagné ou non de quelques plats, une salle à manger plus chic sous forme de salon, puis le restaurant au rez de chaussé où est servi ce fameux menu à 1500 yen ! Tout le décor du restaurant est en orange, avec une ligne de vaisselle et de mobilier personnalisée. Le restaurant est situé à Ginza, une des plus chics et trendy de Tokyo.
www.6eme.com

lundi 5 mai 2008

9 gestes quotidiens pour économiser l’eau.


Boire de l’eau de robinet
Seulement 1% de l’eau du robinet est bue en France alors que 140 litres d’eau en bouteille sont consommées par an et par habitant. L’eau minérale coûte 50 fois plus cher que l’eau du robinet ! L’eau du robinet est potable sauf avis contraire de la Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale. Pour améliorer son goût chloré, on opte pour un filtre ou on la verse simplement dans une carafe car le chlore se détruit au contact de l’air.

Préférer la douche au bain
La douche consomme trois fois moins d’eau. 30 à 80 litres contre 150 à 200 litres.

Lutter contre les fuites
Une astuce pour vérifier son débit d’eau : relever le compteur avant de se coucher et le matin au réveil, sans avoir ouvert le robinet ni utilisé les appareils ménagés. Si les chiffres sont identiques, le système de distribution est étanche. Dans le cas inverse, il y a une fuite. Une fuite sur un robinet peut engendrer une perte jusqu’à 120 litres d’eau par jour. Et une chasse, 600 litres soit la consommation par jour d’une famille de 4 personnes.

Contrôler le débit des robinets
En économisant l’eau chaude, on économise à la fois l’eau et l’énergie nécessaire à son chauffage. Equiper ses robinets de dispositifs « mitigeurs, aérateur, pomme de douche éco » permet de limiter la consommation. On peut aussi penser à laisser les mitigeurs sur la position « froid » pour éviter de prendre de l’eau tiède si on a besoin de l’eau froide.

Fermer son robinet quand il coule sans raison
C’est une attitude responsable car cela permet d’économiser une quantité d’eau importante. On adopte le verre à dents (10000 litres d’eau gaspillé par an et par personne) et on remplit le lavabo pour se raser.

Choisir les bons programmes de lavage de son linge
Chaque foyer consacre 12% de sa consommation d’eau domestique au lavage du linge. Pour économiser l’eau et l’énergie : laver à basse température, essorer à grande vitesse, choisir un lave linge de classe A ou A+ et utiliser la fonction ECO si la machine n’est pas pleine. Les auxiliaires de lavage type boules en caoutchouc recyclé que l’on place dans le tambour permettent de diminuer la consommation d’eau de 30% et de 20% de lessive.

Eviter le jetable.
Les lingettes multi usages permettent d’économiser de l’eau mais génèrent plus de déchets et contribuent à la pollution de l’air. Or, ce qui n’est pas bon pour l’air n’est pas bon pour l’eau.

Bannir les déboucheurs chimiques
Ils sont très polluants. De ce fait, il faut privilégier sa ventouse. Seuls 49% des eaux usées sont dépolluées. 75% des pollutions marines viennent des eaux continentales.

Arroser à la tombée du jour.
Surtout en été car sous le soleil, 60% de l’eau s’évapore avant d’avoir été absorbée. Une astuce : laisser pousser son gazon un peu plus haut. Il sera plus résistant à la sécheresse. Et avant d’arroser son jardin, on peut penser à regarder les prévisions météorologiques au cas où une averse remplace naturellement votre tuyau d’arrosage.

Préserver l’eau, un des enjeux du 21ème siècle.

« L’eau est indispensable à la vie et à la santé. Le droit de l’être humain à l’eau est donc fondamental pour qu’il puisse vivre une vie saine et digne. C’est la condition de la réalisation de tous ses autres droits ». C’était la déclaration du 27 novembre 2002 du Comité des Nations Unies pour les droits économiques sociaux et culturels. Et pourtant, plus de 1,4 milliards de personnes sont privées d’eau potable alors que d’autres la gaspillent ou la polluent. On peut évaluer à 40 litres en moyenne la consommation par jour et par habitant en eau domestique dans le monde. Toutefois, un américain en consomme plus de 600 litres par jour, un parisien 240 litres et un agriculteur malgache, 10 litres seulement.

Si l’eau est vitale pour l’homme en tant que ressource fondamentale, elle lui est nécessaire comme source d’énergie. En regard de l’inégalité de sa répartition dans le monde, elle est source de conflits géopolitiques graves. Une fois encore, la pollution des nappes phréatiques, les gaspillages dans les pays riches contrastent avec les carences des pays en voie de développement. Si la pollution de l’eau peut avoir des conséquences sanitaires sur l’homme, elle peut également provoquer des perturbations dans les écosystèmes.

Pour cette raison, disposer en quantité suffisante d’une eau de bonne qualité est l’un des grands enjeux du XXIème siècle. Car si rien n’est fait pour protéger cette ressource, l’impact des activités humaines sur le cycle naturel de l’eau et sur les écosystèmes aquatiques pourrait avoir des conséquences irrémédiables.

Il est possible d’agir de deux manières complémentaires, en économisant l’eau grâce à une bonne maîtrise de la consommation, et en protégeant les écosystèmes des déséquilibres d’ordre physiques (barrages…) ou chimiques (rejets polluants).

Réduire la consommation et limiter le gaspillage.
L’agriculture utilise, via l’irrigation, 70% des prélèvements mondiaux en eau. Toutefois, en Afrique, de 40 à 60% de cette eau d’irrigation est perdue par fuite et évaporation. En réalisant une économie de 13% sur les prélèvements agricoles, on pourrait épargner l’équivalent de la consommation mondiale des ménages.

Cet enjeu est donc de première importance. On ne saurait remettre en cause l’irrigation car elle constitue un modèle de développement agricole qui a permis une réelle hausse des rendements. Néanmoins, on pourrait privilégier l’utilisation de techniques d’irrigation modernes.

L’industrie consomme 20% des prélèvements globaux et devra elle aussi faire des efforts pour limiter son usage d’eau potable.

Enfin, la consommation domestique (10% des prélèvements globaux) peut également être minorée : les fruites d’eau dans les systèmes de distribution publics ou dans les logements représentent 15 à 25% de l’eau potable consommée.

Le recyclage, un autre moyen d’économie
Une même eau peut servir plusieurs fois à des usages différents voire au même usage.
L’exemple japonais de recyclage de l’eau domestique des immeubles passe par la récolte de l’eau usée dans des citernes, un traitement rapide de cette eau et le retour pour alimenter les chasses eaux de l’immeuble.

Les eaux domestiques usées peuvent être également recyclées pour l’irrigation après un traitement léger. En Israël, 70% des eaux d’égout sont recyclées et permettent l’irrigation de 20000 hectares de terres, représentant 16% de l’ensemble des besoins en eau du pays.

Récupérer l’eau de pluie.
L’eau de pluie constitue en France 93% de l’eau prélevée dans les nappes souterraines et les rivières est destinée à la fabrication de l’eau potable. L’article 641 du code civile stipule que tout propriétaire a le droit de disposer des eaux pluviales qui tombent sur son terrain.

Aussi, l’idée de récupérer cette pluie pour arroser sa pelouse, alimenter les chasses d’eau ou même faire sa lessive apparaît comme une opportunité, en regard de l’augmentation du coût de l’eau du réseau public.

De plus, depuis 2008, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt en installant un système de récupération des eaux pluviales.

Apprendre à économiser l’eau : une révolution des mentalités dans les pays industrialisés.
L’accès à l’eau potable à domicile au robinet est une invention récente mais loin d’être répandue dans le monde entier. La facilité d’accès à l’eau courante peut parfois faire oublier les enjeux économiques et écologiques liées à la gestion de l’eau à la maison. Pour preuve, la constate augmentation de la consommation d’eau domestique.
Les usagers ont un rôle à jouer dans la sauvegarde de cette ressource. En adoptant une attitude responsable, on peut facilement participer à la préservation de notre capitale eau. A cet effet, les pouvoirs publics multiplient les campagnes de sensibilisation de la population à l’économique de l’eau.