jeudi 30 avril 2015

Les cabas de Beynat



Pendant plus de deux siècles, la fabrication du cabas faisait vivre le village de Beynat. Cette activité florissante commençait à décliner à partir de 1945 face à la concurrence étrangère. L’association du Cabas de Beynat relance sa fabrication et propose même des ateliers de tissage les lundis à 14h40 et les vendredis à 20h30. C’est durant ma participation au salon du livre gastronomique de Beynat que j’ai découvert ces cabas. Un atelier de tressage se trouvait à côté de l’espace où j’avais animé ma causerie sur la concordance des mets chinois et des vins français. J’ai été saisi par la similitude des gestes et des techniques de tressage entre Beynat ceux de Madagascar, pays de mon enfance. La différence réside dans la paille utilisée. A Beynat, c’est la paille de seigle, à Madagascar, c’est le raphia. 
Pour connaître l’histoire de ce Cabas de Beynat, vous pourrez vous plonger dans le livre de Marie-France Houdart, ethnologue et éditrice « L’or de la paille, tresses et cabas en pays de Beynat ». Une chose est sûre, vous serez tellement magnifique cet été avec un cabas de Beynat, non seulement pour faire le marché, mais pourquoi pas aussi pour les soirées ! Il faut en lancer la mode ! www.lescabasdebeynat.fr/

mercredi 29 avril 2015

Banana Art



Vous ne verrez plus votre banane avec le même œil ! Savez-vous qu’elle peut être un matériau de création ? Deux artistes s’y donnent à cœur joie. Stephan Brusche sculpte la banane avec beaucoup d’imagination et de créativité.  Vous pouvez voir sur son compte Instagram ses œuvres. 
J’adore sa girafe au cou très long, où les Beatles dans leur fameuse pause d’Abbey Road. 
 Il y a aussi Marta Grossi qui vous pimpe votre banane de manière très printanière. Cliquez ici pour suivre ses créations sur son compte twitter
Et vous, quelle sera votre version ?

Le musée du désert, Mialet : histoire du protestantisme et des Camisards des Cévennes



« Dans les Cévennes, on naît protestant. C’est comme les savoyards qui mangent nécessairement du fromage ! ». Cette petite phrase entendue à l’heure du thé à Saint Jean du Gard rappelle que la région a été le berceau de la résistance protestante en France. Une des figures emblématiques est un fils de boulanger, Jean Cavalier, chef des camisards, qui pratiquaient contre les troupes royales des actions de guérilla à partir de leurs forteresses dans les montages.  Ils réclamaient la liberté de culte et s’opposaient au clergé catholique et aux soldats de Louis XIV. Il finit sa vie comme officier du roi d’Angleterre, et  gouverneur de la ville de Jersey. 
Un autre chef camisard, Pierre Laporte dit « Rolland » connait un destin plus tragique. C’est dans sa maison natale que se trouve « Le musée du désert », qui retrace l’histoire du protestantisme en France de la période qui s’étend de la Révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV (1685) jusqu’à la Révolution de 1789, où finalement, par l’Edit de Tolérance de 1787, ils recouvrirent leur liberté de culte ! Le musée du désert fait référence à ces « assemblées du désert »  où les protestants priaient clandestinement dans les endroits qu’ils pouvaient.   
On se rend compte de leur ingéniosité pour cacher leurs pratiques : des miroirs épais pour cacher la bible, des objets de culte démontable comme ces tonneaux de grains transformés en autel ! Chaque année, le premier dimanche de septembre, depuis 1911, c’est un grand rassemblement sur les terrains du Musée du Désert des protestants de la région, de France et de l’étranger. Ils sont plus de 15000 à prier et à communier sous les chênes et les châtaigniers ! 
Si vous êtes dans la région, ce musée est à visiter absolument. L’histoire de ces protestants persécutés vous rappellera sûrement des séquences de notre histoire contemporaine ! Sur la partie maison historique de Pierre Laporte, vous trouverez un intérieur cévenol, avec une chambre et une cuisine, 
ainsi que la cache de Pierre Laporte ! Pour plus de renseignements, cliquez ici.

360° ADN Terre de Mathide de l’Ecotais, Bercy Village Paris



Il vous reste un mois pour découvrir l’exposition culinaire de Mathilde de l’Ecotais à travers son projet « 360° ADN Terre » à Bercy Village Paris, constitué d’une trentaine de photographies et d’installations vidéo qui explorent les aliments produits par la nature ! Les photos sont magnifiques. Pour plus d’informations, cliquez ici.

lundi 27 avril 2015

Une fête des mères aux fruits rouges signée Lenôtre



Les fruits rouges sont à l’honneur cette année dans les créations de Guy Krenzer, directeur de la création des pâtisseries de la maison Lenôtre. Il y a le « cœur tout chou ». Cette création me rappelle le saint honoré. Le gâteau est composé de petits choux à la crème vanille Bourbon de Madagascar et d’une crème fouettée parfumée aux fraises des bois. Le petit plus qui fait chic ? Ce décor de choux « boutons de roses » garnis d’un crémeux à la griotte, et de framboises fraîches. 
On les retrouve dans le « millefeuille bouton de rose », une pâte feuilleté croustillante caramélisée, garnie de deux crèmes, l’une onctueuse à la vanille Bourbon, l’autre légère au yuzu !