mercredi 30 juillet 2008

Smoothies


Profitez de l’été pour consommer un maximum de smoothies. Il suffit de mettre des fruits frais découpés en morceaux dans votre blender, d’ajouter un liquide sous forme de lait de coco, de lait de soja ou jus de fruits frais pour obtenir un liquide velouté et onctueux. Ces jus de fruits frais mixés sont épatants pour faire le plein de vitamines, de minéraux et de fibres. Voici 5 ingrédients originaux à rajouter dans votre blender pour des smoothies encore meilleurs.

La cannelle
Pour : son extraordinaire richesses en fibre (2g de cannelle = 1,3 g de fibre) et ses nombreux antioxydants.
A utiliser : sous forme de poudre. Elle se marie avec la pomme, la poire, l’ananas, l’orange, la pêche, les fruits rouges…
Suggestion : pomme, poire et cannelle. A réchauffer au micro-ondes pour un smoothies aux saveurs de crumble.

Le cresson
Pour : sa richesse en vitamines et en minéraux, et son pouvoir diurétique qui en fait un excellent allié détox.
A utiliser : entier et lavé. On neutralise l’amertume du cresson avec une pomme acide (granny smith). De cette façon, le smoothie n’est pas trop sucré et son goût semble purifié.
Suggestion : cresson, concombre et pomme avec une pointe de gingembre pour une boisson très énergétique.

L’abricot sec.
Pour : ne pas se priver des saveurs de l’abricot hors saison (c'est-à-dire neuf mois sur douez). Il est également plus énergétique que son équivalent en fruits frais.
A utiliser : avec tous les fruits du verger. Pour éviter un goût trop sucré, on l’associe à une pomme acidulée.
Suggestion ; un mélange de poire, granny smith, abricot sec et jus de pomme.

Les germes de blé.
Pour : une double dose de vitamines, de minéraux et de fibres.
A utiliser : en poudre ou en paillettes et de préférence au petit-déjeuner pour bien démarrer la journée ?
Suggestion : Yaourt, myrtilles, germe de blé, muesli, miel et jus d’orange pour un smoothie petit-déjeuner tout en un.

Le lait de soja.
Pour : sa richesse en protéines. Le lait de soja convient parfaitement aux personnes intolérantes au lactose.
A utiliser : en remplacement du lait de vache ou des yaourts pour les boissons crémeuses et onctueuses.
Suggestion : en mélange avec banane et thé matcha (poudre de thé vert).


D’autres idées de smoothies , connectez vous sur
www.wannajuice.com

lundi 28 juillet 2008

Musées : nourrir son esprit et son corps.


Il est loin le temps où on allait au musée que pour admirer les œuvres d’arts. Désormais, de plus en plus de musées se toquent d’ouvrir leur espace à leur jeune chefs talentueux. La cuisine n’a plus pour fonction unique de nourrir, mais de prolonger aussi un pont entre le corps et l’esprit. Ce mariage sans nuage de la culture et de la gastronomie profite avant tout aux visiteurs qui trouvent là une occasion de prolonger leur plaisir. Tout en offrant aux musées une ouverture riche sur les arts de la table et aux restaurants, c’est une assise économique supplémentaire non négligeable. Voici 5 restaurants où pouvez déjà faire voyager vos papilles dont certains ont mis leur cartes en ligne sur leurs sites internet.

« Les ombres », le restaurant du Musée Arts premiers, Quai Branly à Paris.
Le restaurant Les Ombres, signé Jean Nouvel est adossé au tout jeune musée des Arts premiers. Il se présente comme « une fenêtre ouverte » sur le monde. Le jeune chef Arno Busquet joue sur les produits du monde avec un fort intérêt pour le commerce équitable. Plus qu’une simple cuisson des plats, la cuisine est pour lui « une incantation à la nature, un grappillage qui doit respecter l’infini mystère de l’environnement ».
www.lesombres-restaurant.com/


« Mini Palais », le restaurant du Grand Palais, Paris.
Dans les anciens salons de réception du Grand Palais, érigé à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900, le restaurant Mini Palais dirigé par Gilles Choukroum ouvre sept jours sur sept. Il propose un service continu du petit déjeuner à la soirée musicale. Il confesse avoir dû penser « une cuisine qui me ressemble, en accord avec mes aspirations personnelles mais aussi adaptée à ce lieu chargé d’histoire »
www.grandpalais.fr
.

« Transversal », le restaurant du Mac Val à Vitry sur Seine

Le chef Laurent Chareau propose certains jours ou sur réservation la dégustation de plats qui sont comme autant d’échos aux œuvres de l’exposition. Le Transversal se présente volontiers comme un « centre d’art culinaire ». Déguster un met face à une œuvre pour éveiller une sensation, et découvrir si elle améliore, modifie, altère la relation du spectateur à l’œuvre.
www.restaurant-transversal.com/grand-palais/trans_mac.html


« Insensé », le restaurant du musée Fabre à Montpellier
Le musée Fabre présente au visiteur une riche collection d’œuvre européenne. Le restaurant Insensé, que les frères Pourcel ont confié au jeune chef Vincent Valat, reprend les méditations de Laurent et Jacques Pourcel « L’art ouvre l’esprit à l’harmonie, à la couleur ».
http://museefabre.montpellier-agglo.com/


« Meert », le restaurant du musée de Roubaix.
Le musée évoque la splendeur industrielle des années 1930 dans le nord de la France avec la plus belle piscine de France. Au piano du Meert, la chef Véronique Legrand « ouvre le Larousse des cuisines du Monde pour s’accorder avec les expositions temporaires ». Les repas sont servis dans l’ancienne buvette de la piscine, ou sur la terrasse installée dans l’ancien solarium.
www.roubaix-lapiscine.com/

mercredi 23 juillet 2008

Un été tout raisin


Nectar courtisé ou fruit vertueux, le raisin se joue des conventions et s’invite à toutes les tables ! Oenotourisme et vinothérapie en Bordelais, Caves parisiennes et formations à la carte, voici quelques petites pistes pour célébrer au mieux Dionysos pour votre été 2008.

Le vin, ça s’apprend.
Pour ceux qui veulent aller un peu plus loin, l’Ecole du vin propose dans ses établissements parisiens et lyonnais des formations à la carte : l’art de la dégustation ; Champagne, le secret d’un mythe ; Bourgogne, la tournée des grands ducs… Débutant ou dégustateur émérite bénéficient de l’expérience d’expert internationaux de grands crus.
L’école du vin, 48 rue Baron le Roy, 75012 Paris
www.ecole-du-vin.fr


Les séjours oenologues de Cordeillan bages
A l’entrée de Pauillac de dresse fièrement au milieu du vignoble médocain, le château Cordeillan Bages. L’immense bâtisse du XIXème siècle est un véritable lieu saint pour les amoureux du vin et de la gastronomie. En cuisine, c’est le très en vogue Thierry Marx qui sévit. Pour ceux qui veulent savoir un peu plus sur les vins, les maîtres lieux organisent des séjours œnologiques d’une à trois journées (nuitées comprises).
Château Cordeillan Bages, Route des Châteaux, 33250 Pauillac
www.cordeillanbages.com


Luxe, calme et vinothérapie
Finies les thérapies à base d’enveloppe intempestif dans la boue ! Place aux vertus du raisin avec les Sources Caudalie. Véritable havre de paix niché au milieu des vignes du château Smith Haut Lafitte, les lieux regroupent un restaurant, un hôtel et surtout un spa de vinothérapie. Les soins proposés allient les bienfaits d’une source naturelle chaude à des extraits de la vigne et de raisin. « Initiation » ou encore « Exception », à chacun sa cure.
Les Sources Caudalie, chemin de Smith Haut Lafitte, 33 650 Bordeaux Martillac
www.sources-caudalie.com

lundi 21 juillet 2008

Lundi végétarien


Végétarien depuis près de 40 ans, Paul MacCartney multiplie les sorties médiatiques pour sensibiliser le public à la cause animale. Après avoir été au centre de multiples campagnes promotionnelles pour l’association Peta, l’ex-Beatles appelle désormais les britanniques à adopter les « lundis végétariens ».
C’est lors d’une interview au magazine professionnel The Grocer (L’Epicier) que le chanteur a fait par de son idée inattendue mais légitime.

Appelant ses compatriotes à diminuer leur consommation de viande afin de réduire les émissions de Co2. Cette pratique est déjà entrée dans les mœurs des pays comme l’Australie.

La proposition de Paul MacCartney veut sensibiliser les consommateurs à un constat scientifique : l’élevage de bétail génère beaucoup plus de dioxyde de carbone que l’agriculture. Pour mémoire, une des conclusions du rapport des Nations-Unies sur le changement climatique est la réduction de consommation de viande par les populations.

samedi 19 juillet 2008

Menu du dîner d’Etat de l'Union pour la Méditerranée




C’est le chef Yannick Alléno qui a eu le privilège de préparer le dîner pour les 40 chefs d'état invités par le Président de la République Française au cours de la soirée placée sous le thème de l'Union pour la Méditerranée le 13 juillet 2008.
Le menu était
Ravioles fondantes à l'artichaut et aux copeaux de truffe d'été, crème de parmesan
Epaule d'agneau confite au citron - tomates, courgettes, laitue et aubergines le tout, "petits farcis"
Fraises soufflées, gavotte à la crème Normande vanillée et au caviar de fruits
Accompagné par les vins
Pully-Montrachet Les Champs Gains - 2006 (Domane Belland)
Château Montrose - 2002 (Saint Estéphe 2ème grand cru classé)
Champagne Don Ruinart - 1998
A moins d’être invité à ces dîners, ce qui est servi aux grands de ce monde par la République Française filtre très peu auprès du grand public. Or, un déjeuner ou un dîner d’Etat est une occasion extraordinaire de mettre en avant l’art de la table à la Française, ses produits du terroir, le savoir faire de ses chefs, le raffinement de sa vaisselle, la complexité de son étiquette. D’autant plus que la France veut inscrire auprès de l’UNESCO son patrimoine gastronomique.
Le menu de Yannick alléno est digne du palace où il exerce. Restaurant gastronomique par excellence, le Meurice est le premier lieu où इल a exercé sa cuisine. Couronné de trois macarons au Guide Rouge Michelin, le restaurant gastronomique du Meurice est aujourd’hui l’objet de toutes les attentions avec une carte résolument actuelle où les associations culinaires et les jeux de saveurs sont l’expression même de la cuisine du chef. Pour mieux découvrir Yannick Alléno :
www.yannick-alleno.fr

jeudi 17 juillet 2008

Les sublimes légumes d’Asafumi Yamashita




Tous les chefs étoilés rêvent d’être approvisionné en légumes par Asafumi Yamashita, maraîcher artiste dans son lopin de terre en Ile de France. Les heureux élus se comptent sur les doigts d’une main (l’Astrance, Ledoyen, Goerge V, le Lancaster, Pierre Gagnaire) et la liste d’attente est longue. Mais notre artiste maraîcher travaille de manière artisanale, seul et selon son plaisir. Pour lui, les légumes n’auront plus le même goût s’il travaillait avec un autre. Ils les cultivent comme les bonzais, son métier d’origine. Il cultive d’abord ce qu’il aime consommer comme les aubergines en été et les radis daikon en hiver. Ses snaps (variété de petits pois dont on mange aussi la cosse), hinona (long radis violet), bourgeons de myoga (cousin japonais du gingembre), aubergines, daikon, tomates… ont des goûts exceptionnels, inspirant les recettes des chefs parisiens.
Au-delà des assiettes des grands restaurants, les légumes d’Asafumi sont à découvrir à sa table d’hôte à des prix plus abordables ! Ils sont cuisinés magistralement par sa femme Naomi. Vous pouvez même repartir avec un panier de légumes de son jardin, ou passer la nuit sur place. Il n’y a pas que le potager du Roi de Versailles à visiter !

La table d’hôte de Naomi et Asafumi Yamashita, 35 € par personne le midi et 50 € le soir sur réservation. Chambre d’hôte, 150 € la nuit pour 2 personnes avec dîner et petit déjeuner. Le Kolo, chemin des Trois Poiriers, 78130 Chapet. Tél. : 01 30 91 98 75.

mardi 15 juillet 2008

Les gouttes de Dieu




Mieux que toutes les éminences grises des services marketing français, le manga « Les gouttes de Dieu » de Tadashi Agi et Shu Okimoto a dopé la vente des vins de Bourgogne de 130% au pays du Soleil Levant ! Sorti au Japon en 2004, il vient d’être publié en français par les éditions Glénat (déjà deux volumes parus).

Le synopsis du manga est le suivant : « Quand le prestigieux œnologue Y.K. Décède, son testament est clair : son extraordinaire cave reviendra à celui de ses deux fils qui résoudra douze énigmes concernant douze vins. Il découvrira alors un treizième et mystérieux flacon, surnommé « les Gouttes de Dieu ». Une chasse aux trésors sous forme d’enquête policière, qui va confronter deux frères au caractère et au parcours diamétralement opposés… ».

Rarement un ouvrage de fiction consacré au vin français est aussi irréprochable. Aucune bourde, les étiquettes des bouteilles sont dessinées au détail près, et toutes les anecdotes relatées sont véridiques. Ce manga rend accessible au plus grand nombre l’univers du vin jusque là réservé aux « connaisseurs ». C’est un habile mélange entre le vin pour les nuls et un polar qu’on a du mal à lâcher.

Sous le pseudonyme des auteurs se cachent Yuko et Shi Kibayashi, frère et sœur à la ville, un tandem de jeunes quinqas, très « bohèmes chics » nippons, initié dès l’enfance à la gastronomie française par leur grand père. Des mordus qui ont fait de nombreux voyage en France à la dégustation notamment de Bourgogne. Bluffant même à l’occasion les viticulteurs du cru comme Emmanuel Rouget, producteur de Vosne Romanée qui figure à son insu dans le tome 2.

Dans le Japan times du 11 avril 2008, Yuko et Shi Kibayashi disent avoir voulu changer l’image austère que le vin a encore largement en Asie. Montrer que ce n’est pas un alcool formel et sophistiqué réservé à une élite, mais une boisson qui donne libre cours à l’imagination et à l’inspiration dont la seule règle est de ne jamais utiliser le langage des sommeliers.

Grand succès au Japon, la série compte déjà plus de quinze tomes, et qui enthousiasme aussi bien les Chinois comme les Coréens. La simple mention d’un vin dans le manga suffit à déclencher le succès d’un vin. Ainsi, l’éloge du Château-Mont-Pérat 2001, qui n’est pas un Bordeaux prestigieux a déclenché des pics de vente !

Un manga qui donne envie de déboucher les bonnes bouteilles, difficile de rêver meilleur aubaine pour les viticulteurs français.

Des fruits et légumes à l’école et gratuitement dans toute l’Europe

Peut-être dès la rentrée de septembre 2008, vos enfants vont profiter gracieusement des fruits et légumes distribués à l’école ?

En effet, la Commission européenne a proposé le 8 juillet, la mise en place d'un programme de distribution de fruits et légumes à l'école à l'échelle de l'Union européenne. Un montant de 90 M€ par an est prévu pour cette action. Ces fonds européens permettront d’acheter et de distribuer des fruits et légumes frais en milieu scolaire. Ils seront complétés par des fonds nationaux dans le États membres qui ont choisi de participer au programme. Ce programme en faveur de la consommation de fruits et légumes à l’école vise à encourager les bonnes habitudes alimentaires chez les jeunes, qui selon les études, restent ensuite généralement acquises. Outre la distribution gratuite, le programme exigera de la part des Etats membres participants, l’élaboration de stratégies nationales y compris des initiatives en matière d’éducation et de sensibilisation et le partage des meilleurs pratiques. Rappelons que selon les estimations, 22 millions d’enfants dans l’Union européenne présentent une surcharge pondérale et que plus de 5 millions d’entre eux sont obèses. Ce chiffre devrait augmenter de 400 000 chaque année. Cette proposition va maintenant être transmise au Conseil et au Parlement européen.
En France, ce programme entre parfaitement dans le plan national nutrition santé initié depuis quelques années. Pour le moment, les aspects pratiques de cette distribution ne sont pas encore précisés.

vendredi 11 juillet 2008

Tarte aux jeunes légumes


Ce sera sûrement la tarte salée de l’été : Jeunes pâtissons, tendres navets, petits oignons, carottes fondantes et pois gourmand se sont donnés rendez vous sur une délicieuse pâte sablée noisette citron, garnie d’une onctueuse crème au wasabi pour composer la plus belle et bonne tarte potagère. Le thon est aussi de la partie, recouverts de pavot et snacké.
C’est beau et c’est bon !

Chez Fauchon, portion individuelle à 12€, 4 portions à 37€

mercredi 9 juillet 2008

Vinaigrettes de saison


Le prince d’Albignac, expatrié à Londres pendant la Révolution lança la mode de la vinaigrette à la française (french dressing) et gagnait plus que bien sa vie ! Il s’agit avant tout d’une sauce froide émulsionnée à base de vinaigre, de jus de citron, d’huile végétale, de sel et de poivre. Elle peut être parfumée avec toutes sortes de condiments: ail, échalotte, anchois, câpre, fines herbes, moutarde, oeuf dur, oignon , ou stabilisée avec de la moutarde ou un jaune d’œuf.

Voici quelques recettes originales de vinaigrettes qui vont habiller vos salades d’été.


Vinaigrette aux herbes et à l’ail.
3 gousses d’ail non pelées, rôties ou bouillies pour les ramollir.
6 cuillères à soupe d’huile d’olive.
1 cuillère à café bombée de moutarde de Dijon
3 cuillères à soupe de bon vinaigre aux herbes, rouge ou blanc
Sel et poivre fraîchement moulu

Pelez l’ail, pressez-le et mélangez-le avec les autres ingrédients dans un saladier.

Vinaigrette à la crème fraîche et au citron grillée.
1 gros citron coupé en deux
3 cuillères à soupe d’huile d’olive
3 cuillères à soupe de crème fraîche
2 cuillères à café bombée de moutarde de Dijon
1 cuillère à soupe de sauce de soja
Sel et poivre fraîchement moulu.

Faites colorer le citron sous le gril du four pendant 5 minutes environ.
Pressez ensuite le jus. Ajoutez les autres ingrédients.
Mélangez et assaisonnez selon votre goût.


Vinaigrette épaisse à la moutarde.
6 cuillères à soupe d’huile d’olive.
2 cuillères à café bombée de moutarde de Dijon
1 cuillère à café bombée de moutarde à l’ancienne
2 cuillères à soupe de vinaigre blanc
Sel et poivre fraîchement moulu

Mélangez tous les ingrédients de la recette et assaisonnez selon votre goût.


Vinaigrette au miel et au citron
6 cuillères à soupe d’huile d’olive.
3 cuillères à soupe de jus de citron
1 cuillère à soupe de miel
Sel et poivre fraîchement moulu

Mélangez tous les ingrédients de la recette et assaisonnez selon votre goût.


Vinaigrette au gingembre et au vinaigre de riz
6 cuillères à soupe d’huile d’olive.
3 cuillères à soupe de vinaigre de riz
1 cuillère à café de gingembre frais haché
Le cœur d’une tige de citronnelle hachée
1 cuillère à soupe de sauce de soja
Sel et poivre fraîchement moulu

Mélangez tous les ingrédients de la recette et assaisonnez selon votre goût.


Vinaigrette aux pignons et au basilic
6 cuillères à soupe d’huile d’olive
½ gousse d’ail
Les feuilles hachées d’une botte de basilic
100g de pignons de pin pilés
3 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
Sel et poivre fraîchement moulu

Mélangez tous les ingrédients de la recette et assaisonnez selon votre goût.

Hollywood bio !

Vous désirez rencontrer en toute simplicité Julia Roberts, Meryl Streeps, Gwyneth Paltrow, Leonardio Di Caprio, Nathalie Portman…. Délaissez les studios d’Hollywood et fréquentez les deux lieux les plus hype du moment : Whole Foods Market et Hollywood Farmers Market ! Ce sont les points de ralliement de ces stars passionnées de bios.

Le premier, Whole Foods Market , fournit le tout Hollywood en légumes bio, pain intégral et autres denrées 100% naturelles.
7871 Santa Monica Boulevard, West Hollywood, CA 90046
www.wholefoodmarket.com

Le second, Hollywood Farmers Market, est grand classique du marché bio, très proche de nos AMAP.
1600 Iva Avenue Los Angeles, CA 90028
www.famernet.com

lundi 7 juillet 2008

Festival des cultures et saveurs d’Europe, Strasbourg, 10 au 13 juillet 2008


Cette édition est placée sous la présidence d’Emile Jung, et vise à rassembler, au Conseil de l’Europe, des représentants du monde de la gastronomie, de la culture et de la philosophie de plusieurs pays d’Europe.
Si vous êtes fou de saveurs, de goûts, de créations, d’innovations et de rencontre, ce festival est fait pour vous.
Programme des 4 demi-journées :

Jeudi 10/07 - 1ère demi-journée
* Conférence d’ouverture
* Existe-t-il une gastronomie européenne ?
* La gastronomie est-elle un art à part entière ?
* Organisation du congrès

Jeudi 10/07 - 2ème demi-journée : Histoire des gastronomies européennes.
3 ateliers:
* Gastronomie et évolution des technologies
* Place de la gastronomie dans l’histoire et la politique
* Evolution socio-psychologique de l’alimentation

Vendredi 11/07 - 3ème demi-journée : Les racines profondes de la gastronomie.
3 ateliers:
* les 5 sens de la gastronomie
* Gastronomie et esthétique
* Gastronomie et désir

Vendredi 11/07 - 4ème demi-journée
* Synthèse des ateliers et propositions pour 2009, 2010 et 2011.
* Préparation du Festival 2009.
· Discours de clôture.

Pour plus d’informations :
www.culture-food.eu

dimanche 6 juillet 2008

L’association « StreetSmart » en Afrique du Sud


Qu’est-ce que l’association « StreetSamart » ? Depuis deux ans, les restaurants sud-africains qui adhèrent à l’association facturent 5 rands (environ 40 centimes d’euros) supplémentaires sur chaque repas servi. Ils sont reversés à l’association pour s’occuper des enfants des rues. A ce jour, une trentaine de restaurants soutiennent ce projet. C’est une idée venue de Londres, où il existe une association similaire, basée sur une facturation des bouteilles d’eau servie.

En deux ans, l’association a récolté environ 750 000 rands soit plus de 60 000 euros qui servent à financer le Homstead, un foyer pour les garçons et le Ons Plek, un foyer pour les filles, et surtout le Larne to Live, une école pour les éduquer.

Le but de ces structures est dans la mesure du possible, essayer de réunir les adolescents avec leurs familles, accueillir dans des maisons d’hôtes spécialisées les enfants fugueurs et enfin les éduquer dans des ateliers afin d’en faire de futurs citoyens.

Nils Heckscher, directeur d’hôtel est le président actuel de l’association.
www.streetsmartsa.org.za/

Les algues, les légumes de la mer.


Si vous êtes amateurs de sushi, vous avez déjà eu l’occasion de consommer des algues. Dans le sushi, il s’agit de la feuille noire qui enveloppe le riz et la garniture. Largement consommés en Asie, ils commencent à faire leur apparition sur les tables françaises. Ils sont très riches en vitamines (B12 notamment), minéraux (phosphore, fer, zinc, cobalt, sélénium), oligo-éléments et pour leurs vertus alcalinisantes et détoxifiantes.

En France, on dispose sur le marché des algues sauvages et de culture. Ils sont classés par couleurs : rouges (la dulse ou la nori par exemple), vertes (la laitue de mer) et brunes (la wakamé, la kombu bretonne).

Les algues les plus tendres se découvrent crues ou marinées, incorporées dans une salade à la manière de câpres ou d’anchois. Les algues les moins tendres le seront davantage après un simple blanchiement ou un temps de cuisson. Quand aux algues sèches, il faut les réhydrater. La dulse par exemple, très riche en protéine et en fer se consomme crue ou en salade ou après une cuisson rapide dans une omelette, un soufflé ou pour relever une sauce. La wakamé, une grande algue brune reconnue pour son pouvoir détoxifiant, reste croquante si on la cuit peu et développe un effet liant après une cuisson plus longue. Elle s’allie parfaitement à l’assaisonnement d’un plat pour en relever la saveur.

L’agar agar est un produit gélifiant élaboré à partir d’algues rouge. C’est un liant végétal idéal pour remplacer la gélatine animale. Il existe une multitude de recettes dans lesquelles l’agar agar peut être utilisé à bon escient : confitures, gelée de fruit, desserts de produits laitiers.

Vous pouvez achetez toutes la gamme d’algue dans les magasins bios ou directement sur internet.

mercredi 2 juillet 2008

Goûtez à la cuisine d’Astérix au chaudron de Bibracte !


Bibracte, site exceptionnel en Europe, où César a écrit sa fameuse Guerre des Gaules, est situé à 800 mètres d’altitude au sommet du mont Beuvray en plein cœur du Morvan. La ville fut fondée au IIème siècle avant JC par les Eduens, un peuple celte qui y installèrent leur capitale. Des vestiges furent mis au jour au milieu du XIXème siècle par un amateur éclairé, Jean Gabriel Bulliot.

Dans les années 1980, le président François Mitterand décide d’inscrire le site de Bibracte sur la liste des grands travaux de l’Etat. Le musée éponyme est crée ainsi que le centre de recherche sur la commune de Glux-en-Glenne (Nièvre).

A partir du 1er juillet au 31 août 2008, vous pourrez déguster à la cuisine gauloise au restaurant « Le chaudron de Bibracte » attenant au musée. Les Gaulois n’ont pas laissé de recettes écrites, dignes de celles des romains comme Lucullus ou Apicius. Mais Anne Flouest, archéologue et adjointe au directeur du musée a réussi à recomposer le panier de la ménagère de Bibracte au IIème siècle avant JC.

Pour rassembler les ingrédients et les ustensiles de cette époque, elle a rassemblé de nombreuses données archéologiques avec le concours d’archéobotanistes de l’Institut national de la recherche archéologique préventive (Inrap) et d’archéozoologistes du CNRS. En effet, les plantes, fruits, graines ou tiges se conservent très bien dans les sédiments, même lorsqu’ils sont carbonisés.

Les aliments étaient braisés avec un peu d’eau, cuits à l’étouffé grâce à des couvercles ou des pâtes à pain. Ils étaient relevés avec du sel et des herbes. Le bouilli permettait de recueillir la matière grasse. Le gland était préparé à toutes les sauces. Il y avait aussi des lentilles, des fèves, et autres légumineuses qui servaient à faire la soupe, de la poule au chaudron (ancêtre de la poule au pot), du bœuf, du veau. Et il y a vraisemblablement du lait, du beurre et de la crème puisque la vache était domestiquée au néolithique il y a environ 6000 ans. Et l’on arrosait le repas avec du vin d’Italie ou de la bière aromatisée aux herbes ou aux myrtilles.

La ménagère gauloise utilisait des assiettes et des pots de cuisson en terre, des agitateurs, des fouets, des louches en bois. Elle faisait cuire ses ingrédients dans des chaudrons en cuivre ou sur des broches et des grills. Et les servait ensuite dans des assiettes en céramique.

Il y a 400 000 ans, le feu était inventé. C’est ainsi que les hommes passaient du cru ou cuit. Mais la grande révolution culinaire du néolithique, c’est le passage d’une cuisine grillée à une cuisine bouillie !

Après votre visite et votre premier repas gaulois, vous pouvez continuer l’aventure culinaire gauloise en achetant les deux livres de recettes, une façon de se familiariser avec la cuisine et la société de l’époque.

Réservation du restaurant conseillé au 03 85 86 52 35.
www.bibracte.fr/restauration_fr_02_05_04.html

Pique-nique zéro impact sur l’environnement !

A l’heure du développement durable, les couverts en plastique, les assiettes en carton et les autres feuilles d’aluminium sont désignés ennemis public numéro un। Selon un sondage TNS Sofres pour Eco-Emballage réalisé en juillet 2006, pour les français, laisser les restes des repas et leurs emballages en pleine nature constitue un des actes les plus inadmissibles (83%), bien avant le vandalisme (74%) ou l’abandon de mégots sur le trottoir (36%)।

Pour devenir un « pique-niqueur » éco-friendly, 4 questions clés sont à se poser : Quels sont les ustensiles utilisés ? Qu’apporte-t-on à manger ? Comment se rend-t-on sur place ? Quel comportement adopte-t-on dans la nature ? Vous aurez toutes les réponses détaillées en lisant le livre d’Elisabeth Laville, « La vie en vert » aux éditions Village mondiale। En attendant, sur la partie aliments, voici quelques astuces।

Pour transporter vos repas
Utilisez du matériel et couvercles réutilisables : bocaux, boîtes à gâteaux en fer, tupperwear, boîte à œuf vide.

Pour transporter vos boissons.
Le thermos, petit ou grand modèle est parfait pour une boisson chaude comme le café, le thé et une soupe de légumes fumante si le temps ne sera pas de la partie ! On recycle sa jolie bouteille de limonade à l’ancienne avec son bouchon mécanique, ou une simple bouteille avec un bouchon pour les remplir d’eau de source, de jus de fruits maison ou de vins remplis directement chez les viticulteurs.

Pour la vaisselle de table.
Amener une vaisselle réutilisable ou bien, optez pour la nouvelle gamme de vaisselle jetable, compostable et biodégradable comme les assiettes en résidu de canne à sucre, de feuille de lotus ou des piques en bambou. Pour être léger, inspirez vous des repas des fêtes indiennes où la nourriture est servie dans les feuilles de bananiers ou de palmier et jetés en fin des agapes.
Les sites d’achats de vaisselle écologiques
www.lespetitesemplettes.com ; www.ecorelais.com ; www.unbureausurlaterre.com ; www.boutique-ecologique.oxastis.com

Pour les emballages alimentaires.
Utilisez les aliments pour en emballer d’autres : les feuilles de choux pour en faire des aumônières, les crêpes ou galettes de blé pour les bouchées salées ou sucrés, les feuilles d’algues pour le riz, les poisson et la fameuse galette de riz pour enrouler les salades. Acheté sèche, il suffit de l’humidifier pour la transformer en film alimentaire, mais comestible.