samedi 29 novembre 2008

Cuisine et littérature à Montecarlo.

C’est à Marc Brunoy, auteur de « 101 hôtels de rêve », chroniqueur, critique gastronomique et surtout gastronome que l’on doit cette manifestation au Sporting d’hiver de Monte-Carlo les 6 et 7 décembre 2008. Pendant deux jours, vous pouvez rencontrer les plus grands chefs, les cuisiniers de l’écran, les chroniqueurs gastronomiques, les meilleurs sommeliers de la planète et les plus célèbres internautes gourmands. Bref, le rendez-vous de tous les amateurs de bonne chère à travers le monde.
Une programmation On et Off, des dédicaces et la ventes des plus beaux livres dédiés à la gastronomie, l’œnologie et l’art de la table, des rencontres informelles, ..., des cours d'œnologie et de cuisine..., le programme est varié et les amateurs pourront aussi la possibilité d'organiser des dîners privés avec des chefs étoilés, voire faire une escapade gourmande en hélicoptère, en Provence.
Une soirée de gala sera organisée dans la salle Belle Epoque de
l'hôtel l'Hermitage, au profit de l’association Fight Aids Monaco présidée par SAS la Princesse Stéphanie de Monaco, et qui a pour but d’aider dans leur quotidien les personnes séropositives.

www.montecarloresort.com

mercredi 26 novembre 2008

Bien nourrir votre cerveau


Oui, on peut améliorer le fonctionnement de son cerveau en mangeant. C’est le sujet du livre d’Odile Chabrillac, qui vient de sortir aux éditions Odile Jacob « Les aliments qui rendent intelligent ».

Une chose est sûre. Il n’existe pas d’aliment miracle pour booste le QI, certains catégories d’aliments sont à privilégier pour une utilisation optimum de ses neurones. Voici quelques conseils pratiques si vous désirez

Construire et entretenir votre cerveau
Les graisses sont indispensables pour la création de nouvelles cellules et sur l’impact de la transmission des messages neuronaux. Pour cette raison, il ne faut pas bannir les matières grasses et il faut privilégier surtout ceux qui contiennent de l’oméga 3 (présent dans les poissons gras par exemple).

Protéger votre cerveau
Le cerveau est un organe vulnérable. Pour permettre le développement optimum de son système de défense, il faut lui donner des anti-oxydant. On les trouve dans les épinards, les baies (myrtilles, cassis, airelles..). Ils sont excellents pour prévenir le vieillissement et les infections du cerveau.

Prendre soin de son cerveau
Le cerveau fonctionne avec des médiateurs chimiques constitués d’acides aminés présents dans les protéines. Un manque provoquerait des troubles de l’humer. Pour cette raison, lorsqu’on n’a pas le moral, il faut d’abord s’interroger sur son équilibre alimentaire avant de recourir aux antidépresseurs ! Il faut consommer des œufs, du poisson et de la viande blanche.

Nourrir son cerveau
Pour nourrir son cerveau, il faut privilégier les aliments qui ont un indice glycérique lent. En terme claire, il s’agit de sucre lent présent dans le riz complet, le pain complet et les céréales complet. Il faut aussi plus que limiter le sucre rapide (présent dans les bonbons, barres chocolatés, boissons sucrée..). En effet, trop de sucre qui arrive d’un coup au cerveau l’épuise, au lieu de le stimuler (sans parler des risques de surpoids !).

dimanche 23 novembre 2008

Fou de foul


Le foul, la purée de fèves, est devenu le plat égyptien par excellence. Il s’agit de fèves cuites, écrasées à la fourchette, enrichie de jus de citron, de cumin, de fines herbes fraîches. C’est le plat le plus connu du pays et il n’y a pas un jour où il n’est pas présent dans les menus quotidiens. Au Caire, il n’y pas un rue sans un ou deux vendeurs de foul.
Les fèves sont des légumes riches en protéine, nécessaires à la construction des cellules. Elles contiennent également du fer et des minéraux. Certaines recettes, qui rajoutent de l’ail et de l’oignon cru confortent ses propriétés antioxydants. Il s’agit donc d’un plat aux protéines végétales très positives pour la santé.

La recette pour 4 personnes est la suivante.

Prenez 10 cuillères à soupe de fèves fraîches cuites à l’eau et écrasées à la fourchette. Ajoutez une cuillère à soupe de l’huile de lin (ou de l’huile d’olive), une pincée de cumin, du sel, le jus d’un citron, et une poignée de persil haché. Mélangez bien avant de servir sur du pain.

Vous pouvez enrichir la recette avec deux gousses d’ail hachée, et même de la crème de sésame !

Bollinger 007


Pour honorer la sortie de Quantun of Solace, le dernier James Bond, très amateur de Bollinger, la maison de champagne vient de sortir un coffret collector très luxueux : le 007 Bullet. Dans l’esprit d’une balle de revolver en étain massif de 65cm qui sert d’écrin à un magnum Bollinger 1999 peint en noir et argent. Edition limitée 4000€ pièce !

Cette association de la maison Bollinger et de 007 remonte en 1973. A l’époque, le plus anglais des producteurs américains, Albert R. Broccoli , se met en quête de découvrir l’archétype d’un grand champagne qui puisse représenter « un moment de luxe absolu dans la vie d’un agent secret ». Son choix se porte alors sur Bollinger, une maison familiale fondée en 1829 par Jacques Bollinger. La maison, qui se trouve à Ay, une commune de la Marne non loin d’Epernay, dispose d’un vignoble de 173 hectares. Petit détail non négligeable dans le choix du producteur, la maison Bollinger possède depuis 1884 le Royal Warrant accordé par la Reine Victoria, faisant de Bollinger fournisseur de la Cour et la plus britannique des maisons de Champagne.

C’est dans « Vivre et laisser mourir » que Bollinger apparaît la première fois à l’écran. James Bond, qui attend une visite dans sa chambre d’hôtel commande une bouteille de ce précieux nectar. Une habitude vite adoptée par James Bond aussi bien pour séduire que pour se désaltérer !

Dans « Quantun of solace », Bollinger est présent en trois occasions : deux réceptions en Amérique du Sud et une à Haïti, comme souvent dans la chambre d’un palace !

www.bollinger007.com

jeudi 20 novembre 2008

Le beaujolais nouveau 2008.


Cette année, le beaujolais nouveau s'annonce fruité et soyeuse. Le soleil et la fraîcheur du mois de septembre dernier ont contribué à la qualité du beaujolais nouveau 2008. Les connaisseurs pourront se ravir de "fragrances charnues de la pêche et de l'abricot" qui s'ajoutent au goût du traditionnel gamay noir à jus blanc.
Pour sa sortie officielle ce 20 novembre, le beaujolais nouveau s’offre une campagne de communication signée par Ben pour rajeunir son image. "Le nouveau est arrivé! "Avec une écriture enfantine ronde qui a fait le succès marketing de l'artiste français, remplace le slogan publicitaire "It's Beaujolais nouveau time".

La présidence de l’inter Beaujolais avait fait le choix d’un artiste contemporain français connu dans monde et surtout au Japon. La raison ? Le Japon est le deuxième marché de consommation de ce beaujolais nouveau. Selon les sources de l’Inter Beaujolais, les trois premiers marchés de vente par milliers d’hectolitres sont la France (217), le Japon (62) et l’Union Européenne (46.2).

Les affiches seront placardées à travers toute la France et dans les 110 pays consommateurs de beaujolais nouveau du 17 au 23 novembre 2008.

Le prix de vente de la bouteille en France est compris entre 4 et 6 euros. Au Japon, il coûte en moyenne 3000 yens (soit 24,5€).

Mini sandwich hype




Avec la crise financière, voici une bonne nouvelle pour les gourmets désargentés : le snacking hype au Bar du Bristol. Le chef Eric Fréchon lance le Trio de Mini-Sandwiches à 38€.

Servis sur une plaque d’ardoise, ces trois délicieux sandwiches composent un « repas complet » : entrée, plat et dessert. Et summum de la créativité, un sandwich à boire accompagne l’ensemble ! Exemple : céleri de truffe dans le mini-sandwich entrée, mini-sandwich plat « cheeseburger », mini-sandwich brioche framboise en dessert et un sandwich à boire !

Les saveurs changent chaque mois mais sont toujours au rendez-vous. Comme il s’agit d’un palace, vous bénéficiez même du service d’un voiturier !
www.lebristolparis.com

mardi 18 novembre 2008

Interactions aliments et médicaments.




Associés à certains aliments, l’activité de certains médicaments peut être altérée. Les interactions entre médicaments et aliments peuvent être à l’origine d’une augmentation des effets indésirables ou d’une diminution de l’efficacité du médicament। Ces interactions sont connues et mentionnées dans la notice des médicaments qu’il est toujours recommandé de lire attentivement. L’Afssaps rappelle que lors d’un traitement médicamenteux, une lecture attentive de la notice permet d’éviter tout risque.
A titre d’exemple, voici quelques interactions entre médicaments et aliments।
Le jus de pamplemousse
Il peut augmenter de façon importante l’absorption du médicament dans l’organisme. Deux classes de médicaments sont particulièrement concernées :
certains médicaments utilisés pour faire baisser le taux de cholestérol dans le sang : la simvastatine, et dans une moindre mesure, l’atorvastatine. Un jus de pamplemousse pris en même temps que la simvastatine peut multiplier par 15 l’absorption du médicament et provoquer des atteintes musculaires graves ;
les immunosuppresseurs préconisés contre les rejets de greffes (tacrolimus, ciclosporine…). Une prise concomitante avec un jus de pamplemousse, de façon régulière, peut endommager le rein.
L’Afssaps conseille d’éviter de prendre un jus de pamplemousse dans les deux heures qui précèdent la prise de ces médicaments, et de limiter la consommation à moins d’un quart de litre par jour. En revanche, il faut savoir que jus de pomme et d’orange ne provoquent pas d’interactions connues.
Les aliments riches en vitamine K (choux, brocolis, épinards, avocats, persil, laitue, abats)
Ils sont à consommer avec parcimonie avec les médicaments anticoagulants oraux, destinés à fluidifier le sang. Ces aliments sont à l’origine d’une diminution de l’efficacité du traitement et donc d’un risque accru de thromboses (formation de caillot dans les veines).
Il est conseillé, en cas de traitement avec des anticoagulants oraux, de ne pas manger plus d’une portion de légume par jour, ainsi que de ne pas modifier soudainement ses habitudes alimentaires, en cessant ou augmentant toute consommation।
L’alcool
L’alcool doit être évité avec tous les médicaments qui réduisent la vigilance. C’est le cas des tranquillisants (anxiolytiques de type benzodiazépines), analgésiques ou antitussifs à base de codéine ou de tramadol, neuroleptiques, certains antidépresseurs, et certains médicaments antiallergiques commercialisés depuis longtemps.
Pris conjointement avec ces médicaments, l’alcool peut provoquer une somnolence et réduire les réflexes. Ces effets peuvent avoir des conséquences dramatiques, notamment en cas de conduite automobile ou d’utilisation de machines.
De plus, la consommation d’alcool avec les anti-inflammatoires (type ibuprofène) ou l’aspirine peut être à l’origine de brûlures d’estomac ou de reflux acides.
Les agrumes (citron, pamplemousse, orange, par ordre décroissant d’acidité)
Ils doivent être évités avec les anti-inflammatoires ou l’aspirine, sous peine de majorer voire de déclencher des brûlures d’estomac ou des reflux acides.
Il est ainsi conseillé de prendre les anti-inflammatoires au milieu du repas, c’est-à-dire mélangés au bol alimentaire, pour limiter ces effets।
La caféine
Il faut éviter de consommer de la caféine lors d’un traitement contenant certains antibiotiques comme l’énoxacine, la ciprofloxacine et la norfloxacine, utilisés notamment pour traiter des infections urinaires (cystites), ainsi qu’avec la théophylline, un anti-asthmatique qui a les mêmes effets que la caféine.
Ces antibiotiques gênent l’élimination de la caféine et peuvent donc conduire à un surdosage en caféine, ou à une addition d’effets indésirables, pour la théophylline. L’excès de caféine se traduit par une excitation, des palpitations, des tremblements, des sueurs voire des hallucinations.
Il est conseillé d’éviter la consommation de café, thé, ou soda contenant de la caféine pendant la durée du traitement antibiotique ou de la réduire notablement si l’asthme est traité par un médicament à base de théophylline।

La réglisse
Elle est à l’origine d’une augmentation de la pression artérielle.
Il convient de limiter, ou mieux, d’abandonner la consommation de réglisse (bonbon ou boisson anisée sans alcool) en cas d’hypertension.
A travers ces quelques exemples, l’Afssaps tient à rappeler qu’une lecture attentive de la notice des médicaments est essentielle pour bien débuter un traitement et le suivre dans de bonnes conditions.
Enfin, l’Afssaps rappelle que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être signalé aux Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV)

vendredi 14 novembre 2008

Diminuez son empreinte écologique par une meilleure alimentation.


Connaissez-vous votre empreinte écologique ? Si non, vous pouvez le mesurer sur le site
www.bilancarbonepersonnel.org

Sachez que l’alimentation représente environ 30% de l’empreinte écologique d’un français. Pour trouver son régime sain pour soi et pour la planète, voici quelques bonnes pratiques.

Evitez de consommer les poissons menacés.
La pression est de plus en plus forte sur les ressources de la mer.75% des stocks mondiaux sont surexploités ou épuisés. L’empreinte écologique du poisson est élevée, de 50 à 100m2 environ par kilo, selon les espèces. Pour cela :
- Choisissez les espèces les moins menacées, de préférence pêchées localement. Nausicaa (Centre national de la mer) publie un guide d’achat mis à jour selon les saisons
www.nausicaa.fr
- Voir aussi le guide du WWF qui présente le MSC, écolabel de pêche durable www.pourunepechedurable.fr
- Les mollusques ont une empreinte écologique basse, d’autant qu’ils sont généralement produits localement : 4,7m2 par kilo.

Evitez les produits d’OGM.
Les OGM sont au cœur de l’actualité, les plus grandes incertitudes demeurent quant à leur innocuité pour la santé et l’environnement. Le plus sûre est de se fier aux étiquettes, qui doivent indiquer la présence d’OGM au-delà d’un seuil de 0.9%. Attention, la loi n’impose pas d’étiqueter les produits animaux, bien que 80% des OGM soient destinés à l’alimentation des animaux d’élevage.

Limitez l’usage des emballages et des sacs en plastique
Les emballages et les sacs plastiques sont une source majeure et souvent inutile de pollution. Ils représentent 50% des volumes des déchets.
- Pour vos courses, munissez-vous de cabas, paniers, caddies…
- Préférez des produits peu ou pas emballés, en vrac ou au marché.

Privilégiez les produits bios
L’empreinte écologique du bio est de 2 à 5% moins forte que celle de l’agriculture conventionnelle. Mais le principal avantage de la production bio réside dans la réduction des pollutions, qui ne sont pas pour l’instant mesurées par l’empreinte écologique.
Le bio est généralement plus cher que le non-bio, car il provient d’une agriculture plus exigeante et moins subventionnée. Pour les fruits et les légumes, il est néanmoins possible de profiter à bon prix de ces produits plus sains et plus goûteux :
- en vous fournissant directement auprès d’un agriculteur bio
- en rejoignant une AMAP : arrivée en France en 2001, ces associations mettent en lien agriculteurs et consommateurs, ces derniers s’engagent à leur acheter une part de la production pendant 6 à 12 mois
http://alliancepec.free.fr


Privilégiez les protéines végétales.
Selon la FAO, il faut l’équivalent de 7 protéines végétales pour produite une protéine animale. L’empreinte écologique de la viande est élevée : de 70 à 150 m2 par kilo. En comparaison, l’empreinte écologique d’une pomme de terre est de 2m2 par kilo.
- Remplacer une fois par semaine la viande d’un repas par un plat végétarien à base de céréales (riz, quinoa, blé…) et de légumineuses (lentilles, pois..) réduit son empreinte écologique de 1000m2 par an.
- Privilégiez la viande blanche et les œufs dont l’empreinte écologique au kilo est de 2 à 3 fois plus faible que celle de la viande rouge.

jeudi 13 novembre 2008

A la table des anciens, guide de la cuisine antique


Autour d'une bonne table, on mange, on chante, on boit, on échange quolibets et bonnes histoires, on refait le monde। La vie quotidienne est rythmée par la recherche de la nourriture et de la boisson : in vino veritas। Du nectar des dieux au canard d'Apicius. en passant par Dionysos enseignant la culture de la vigne aux mortels, les fruits inaccessibles de Tantale ou encore le festin de Trimalcion, la culture antique regorge d'anecdotes délicieuses sur l'art et la nécessité du boire et du manger." A La Table des Anciens " invite le lecteur à déguster les meilleures pages des auteurs antiques dédiées à la cuisine. Plus de 100 extraits, issus des traductions Belles Lettres, sont rassemblés et assortis d'une brève présentation destinée à éclairer leur lecture. A La Table des Anciens sont réunis Pétrone, Homère et Virgile pour raconter la préparation et l'organisation des repas. les mets de tous les jours ou les ingrédients fabuleux, les disettes, les banquets fameux, les goinfres mythiques ou les préceptes de diététique, avec, pour la bonne bouche, les meilleures recettes de l'Antiquité... à savourer !



mercredi 12 novembre 2008

Le vin bio, meilleur en goûts et pour la santé


Dans le règne agricole, le vigneron fait figure d’élite. C’est le seul qui va jusqu’à la transformation du fruit qu’il a cultivé. Ses outils sont simples : la vigne et beaucoup de passion. Cette plante pérenne qu’il mettra en terre pour que les générations futures en récoltent les meilleurs raisins ou qu’il avait hérité de ses prédécesseurs. En goûtant à un vin nature, on comprend l’intégrité de celui qui est capable de verser des hectolitres à l’égout pour avoir boudé les subterfuges œnologiques. On dit souvent aussi que le vin ressemble à son vigneron.

Pour cette raison, un vigneron nature est souvent un vigneron bio. Parce qu’il emprunte la terre aux générations futures, parce qu’il est le premier à respirer les traitements. En France, 50% des pesticides sont utilisés par la vigne, alors qu’elle représente du 2,8% des surfaces cultivées. Cela fait réfléchir. Et le bio fait boire sereinement devant les résultats d’une étude qui a trouvé dans les vins conventionnels jusqu’à 5800 fois le maximum de résidus toléré pour l’au du robinet, alors que les vins bios n’en contiennent aucun (étude menée par le réseau Pesticide Action Network, document disponible
www.mdrgf.org/pdf/Rapport_vin_pesticide_fr.pdf ).

L’équilibre d’un vin bio est soumis à celui du raisin qui porte en lui tout le potentiel du premier puisque le vigneron joue sans filet. Le vin bio dépend exclusivement de la qualité de ses levures, ces êtres invisibles qui transforment le sucre en alcool et qui produisent en même temps les arômes. Elles sont présentes dans les vignes et sur la pruine du fruit. Elles varient avec les terroirs et les millésimes. Chaque vin bio est comme une pièce de théâtre, avec une « unité de temps, de lieu et de goût ». Pour cette raison, elle ne sera jamais dans l’uniformisation des goûts attendue !

Vin bio, mode d’emploi


Sous la pression d’une évidence de plus en plus flagrante – l’existence de milliers de vins bio produits différemment des vins conventionnels – la réglementation européenne pour l’agriculture biologique évolue enfin. Le règlement original [CE 2092/91] excluait explicitement le vin de son champ d’application, rendant ainsi impossible la certification et donc l’existence même de vin certifié biologique. Cette réglementation aura vécu à la fin de l’année 2008, pour être remplacée par un règlement cadre [CE 834/2007] flanqué d’un règlement d’application. Pour ce qui concerne le vin, c’est dans ce règlement d’application qu’on trouvera bientôt les règles encadrant la production du vin biologique, couvrant à fois la culture du raisin et la vinification. C’est ce qui permettra enfin la production de vins certifiés biologiques, en regard d’un cahier des charges européen. Le vin biologique certifié existera donc bientôt, encore un peu de patience… Jérôme van der Putt écrit sur le vin et anime un cours de vin bio depuis plusieurs années. Il parcourt le vignoble à travers le monde à la recherche des meilleurs vins, les plus divers dans leur expression, pourvu qu’ils résultent d’une vinification la plus naturelle possible à partir de «vrais» raisins qui n’ont pas connu de produits chimiques.

Vin bio, mode d’emploi, Jerôme Van Der Putt, édition Rocher.

lundi 10 novembre 2008

Stevia rebaudiana : l’herbe sucrée


Cette plante originaire du Paraguay possède un pouvoir sucrant tout à fait exceptionnel (300 fois le sucre). Elle remplace avantageusement le sucre sans les inconvénients : aucune calorie, pas d’arrière goût, et résiste largement à la chaleur. Elle se prête donc à toutes les préparations alimentaires aussi bien chaudes que froides. C’est la plante « bien être » par excellence : plus de caries, plus de problèmes de poids ! Les feuilles de la plante sont séchées puis réduites en poudre. Elle est d’ailleurs vendue sous cette forme.

Elle est cultivée et consommée dans de nombreux pays comme la Chine, le Japon, la Corée, la Thaïlande, la Malaisie, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay et l’Israël. La Chine est le premier exportateur mondial. Au Japon, elle a remplacé 40% du sucre de canne dans les pratiques alimentaires.

Vous pouvez l’acheter séché en poudre dans les boutiques spécialisées type bios ou en pot de plante chez quelques pépiniéristes, que vous pouvez cultiver ensuite dans votre jardin.

Son utilisation est simple : c’est comme le sucre !

Bar à fromages suisses


Gruyère, appenzeller, tête de moine, vacherin… Les seuls noms de ces délicieux fromages suisses nous mettent l’eau à la bouche. Sans chauvinisme, découvrons-les à leur juste valeur dans un Swiss Lounge ou plus précisément dans un bar à fromage éphémère, à Paris du 18 au 29 novembre 2008. Ils se laissent déguster et profitent de leurs ambassadeurs du bon goût, comme Pascal Barbot ou Alberto Herraïz, pour montrer tout leur atout en cuisine. Et c’est gratuit !

38 rue Quincampois, Paris 4ème
www.barafromagesdesuisse.com/#/accueil/

jeudi 6 novembre 2008

Salon international du livre gourmand à Périgueux

Périgueux célèbre son dixième anniversaire de Salon international du livre gourmand du 14 au 16 novembre 2008. Comme à chaque édition, chacun se régalera de littérature gourmande et de livres de recettes. C’est l’occasion d’échanger en direct avec vos chefs préférés : Olivier Roellinger, Emile Jung, Jacques Thoral, Nicolas Le Bec, Jacques Chinois, Jacques Pourcel, Hélène Darroze, Jacques Le Divellec, Guy Martin, Babette, Bruno Doucet, Michel Roth, Olivier Nasti…. Côté auteurs, vous allez rencontrer sûrement les auteurs à succès du moment : Trish Deseine, Christine Ferber, Pierre Hermé… Clou de cette édition : 7 chefs européens viendront fêter à Périgueux l’Europe gastronomique et pour la première fois, une ville, Strasbourg, sera mise à l’honneur.
www.livre-gourmand.fr/

Championnat de France du dessert


Amateurs ou passionnés de desserts, c’est le moment de vous inscrire pour le 35ème championnat de France de dessert qui aura lieu les 25 et 26 mars 2009 au lycée hôtelier du Touquet (Pas de Calais), sous l’égide de François Adamski, lauréat du Bocuse d’Or 2001 et MOF 2007, qui présidera les jurys.

Créé en 1974 par le CEDUS (Centre d’Etudes et de Documentation du Sucre), en collaboration avec l’Education nationale et les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration française, le Championnat de France du Dessert a pour but d’encourager la pratique du dessert en restauration en distinguant les meilleurs pâtissiers de France. Au-delà de la recherche de nouvelles saveurs, il s’agit pour les candidats de travailler en parallèle les qualités esthétiques et gustatives de leurs créations. Cette année le Championnat fête ses 35 ans : 35 ans de compétitions, 35 ans de créations culinaires les plus surprenantes et de très nombreux pâtissiers, glaciers et autres confiseurs connus et reconnus grâce à ce Championnat.
Renseignements et inscriptions auprès du Cedus sur
www.lesucre.com/championnat.php

mardi 4 novembre 2008

Repas fins et douche chaudes sur l’A380 d’Emirates.








La compagnie Emirates révolutionne les voyages en première classe. Depuis la réception de leur premier A380, la compagnie vous offre un hôtel de luxe aérien qui rend tout possible, surtout, la douche spa embarquée offerte par Timeless spa, la marque de spa haut de gamme de la compagnie aérienne. Pour bénéficier de ce service, il suffit d’en faire la demande auprès de l’équipage dès votre embarquement. Vous choisirez entre le « Revive kit » ou le « Relax kit » de Timeless spa.

A l’avant de l’appareil, se trouvent 14 suites privatives dotées de sièges s’inclinant jusqu’à l’horizontale, en position lit et d’équipement de massage. Des portes avec télécommandes, un bureau de travail, un mini-bar à commande électrique et un système de divertissement en vol sophistiqué sont à la disposition des passagers.

Pour ne pas rester isolé dans votre suite privative, le salon « Première classe convivial » vous permet d’aller à la rencontre d’autres passagers, autour de canapés et de boissons fins.

Hôtel de luxe rime avec restauration de prestige. Les repas vous seront servis directement dans votre suite, ou à votre siège si vous êtes en classe business.

Contrairement à Air France qui met en avant son terroir dans la restauration, Emirates propose une cuisine internationale qui puisse faire honneur aux plus grands restaurants du monde. Par exemple, sur la ligne Brisbane Singapour, la côté de bœuf braisée australienne est servie avec des ingrédients asiatiques ; le homard frais est cuisiné avec une sauce de soja.

Sur les vols long-courriers, le petit-déjeuner comprend un jus de fruits frais, un assortiment de yaourts et de céréales, un choix de trois plats chauds, des viennoiseries du pain et des confitures, ainsi qu'une sélection de thés et de cafés.

Le déjeuner et le dîner, tous deux précédés de petits-fours chauds, comprennent sept plats servis sur un chariot: un choix de trois hors d'oeuvres; une soupe; une salade; quatre plats chauds au choix; deux desserts ainsi que cinq variétés de fromages, servis avec du porto; des fruits frais de saison; du café, une sélection de thés et de liqueurs, ainsi que friandises et sucreries.

Les passagers de Première Classe ont un vaste choix de boissons, comme des cocktails, du champagne et des vins millésimés, à l'exception des vols vers l'Arabie Saoudite.

Tous les repas sont servis dans de la vaisselle en porcelaine fine, sur des plateaux recouverts de tissus de qualité et de fleurs.

L’avion est doté de moteurs silencieux GP7200, ce qui vous permet de passer une bonne nuit comme chez vous à la maison après votre dîner.

L’A380 opère depuis le 8 août 2008 sur les vols Emirates EK201 de Dubai à l’aéroport de New York JFK, et le EK 202 de New York à Dubai.

www.emirates.com/fr/french/flying/our_fleet/emirates_a380/first_class/first_class.aspx

lundi 3 novembre 2008

Devenez « chef d’un soir »


Vous êtes passionné de cuisine et rêvez d’être chef d’un soir dans un vrai restaurant avec des vrais clients ? Claire Seban et Serge Haguenauer, propriétaires du restaurant « A la table de Claire » vont vous rendre heureux. Deux jours par semaine, le restaurant ouvre sa cuisine à des gastrononomes anonymes qui viennent préparer pour de vrais clients leurs plats préférés. Michel Boujut, journaliste et écrivain a servi une ratatouille de fin d’été. Georges London, physicien, son bœuf à l’écorce de clémentine. Blandine Guihot, productrice, son plum pudding. Chef d’un soir a débuté en février 2006. En 2005, après avoir travaillé dans la communication, les propriétaires Claire et Serge décident de changer de vie. A 50 ans, Claire passe son CAP de cuisine, et c’est sur l’insistance de leurs amis d’être chef d’un soir que l’idée était née. Le concept, servi par le bouche à oreille a eu son effet immédiat.

Comment sont choisis les chefs d’un soir ? Tout simplement sur la sympathie et la passion du postulant. Ce dernier est censé savoir faire la cuisine. Il ne s’agit donc pas de débutant ! Un filet de sécurité est mis en place. Avant de leur céder la place, Claire et Serge goûtent les plats, les valident quitte à amener une petite touche. Le chef d’un soir vient ensuite prendre possession de la cuisine dès la veille de son « Jour de chef ».

Professionnels aussi de la communication, Claire et Serge n’ont pas oublié de mettre en valeur cette expérience à travers un livre. Ils ont photographié tous les chefs d’un soir, leurs recettes dans un très beau livre « Chef d’un soir ». Si vous désirez être dans la prochaine édition et vous faire très plaisir, contactez dès aujourd’hui Claire et Serge.

« La table de Claire », 3à rue Emile Lepeu, Paris 11, téléphone 01 43 70 59 84

Equip hotel 2008




Pour cette édition 2008, du 15 au 19 novembre, Equip’hôtel s’agrandit et crée de nouvelles animations pour mieux anticiper les évolutions du marché. Si vous n’avez pas encore votre invitation gratuite, il est temps de vous rendre sur le site www.equiphotel.com pour vous enregistrer et découvrir en même temps le programme.

Et comme les autres éditions, beaucoup d’évènementiels seront proposés comme

- L’OPÉRATION INNOVATIONS & NOUVEAUTÉS : une opération mettant en exergue les innovations et nouveautés présentes sur le salon.
- LA LIBRAIRIE : En partenariat avec la librairie « 107 Rivoli », les grandes signatures professionnelles dédicaceront leurs meilleurs ouvrages au sein de ce nouvel espace, dédié aux pages cuisine et décoration.

- LE THÉATRE DES CHEFS : sous forme de cours de cuisine, les plus grands chefs se succéderont pour réaliser des démonstrations techniques. Le matin, découvrez les techniques culinaires les plus innovantes et spectaculaires. L’après-midi, les cuisines du monde seront à l’honneur ! Toshiba est d’ores et déjà partenaire de l’événement.


Des événements « gourmands » confirment leur succès :

- LE SNACKING DES CHEFS : une 2ème édition, aussi prometteuse que la 1ère. Un rendez-vous de jeunes chefs talentueux, accompagnés de Jacques et Laurent Pourcel, du Jardin des Sens. En partenariat avec Metos, Arc International et Toshiba.

- L’ATELIER CAFÉ / BAR : le lieu incontournable qui révèle les dernières tendances de la filière boissons। En partenariat avec Toshiba, l’Atelier Café/Bar sera réalisé par le cabinet Simone & Hug, avec la collaboration de l’IDCCB (Institut de Développement des Cafés & Cafés-Brasseries).

- LES ATELIERS GOURMANDS : démonstrations et dégustations permanentes mettront en scène le savoir-faire des équipementiers de cuisine en collaboration avec de grandes marques alimentaires. Enodis, Bonnet et Matfer seront partenaires de l’événement.

samedi 1 novembre 2008

My Smoothies : 100% fruit inside


Le succès des smoothies s’explique par sa naturalité, c'est-à-dire un produit qui est le plus proche possible de l’aliment naturel d’origine. Qu’est-ce un smoothie après tout ? Des fruits mixés avec un liquide à base de jus de fruits sans additifs, sans conservateurs et sans sucre ajouté.

Jusqu’à présent, vous connaissez la marque Innocent. Vous avez le choix désormais avec MySmoothies qui vous arrive tout droit de Suède, avec son image sain, sportif et sympa ! L’histoire commence en 2004 dans la cuisine de Domenique Forsberg, sa créatrice. Elle voulait une recette simple, avec les meilleurs fruits et une texture onctueuse. Finalement, elle avait opté pour 6 recettes : myrtille, mangue, fruit de la passion, pêche, framboise et fraise.

Quelle est la différence de cette nouvelle marque MySmmothie avec Innocent ? Tout simplement sa conservation. Côté recettes et goûts, les deux marques sont aussi délicieuses et créatives. Si les smoothies d’Innocent doivent être gardés impérativement au frais, avec des délais de conservation très courts, MySmoothies est un produit qui se garde à température ambiante, avec un délai de conservation supérieur à trois mois. Vous pouvez donc l’amener partout, sans se soucier de la chaîne du froid, et le consommer quand vous voulez. De plus, le berlingot de 250ml, équipé d’une paille représente l’équivalent de 2 portions de fruits !

Mes mySmmothies préférés : mangue et fruit de la passion. Tous les packagings son très beaux et vous réconcilie avec la consommation des fruits !

Pour le moment, vous trouverez ce produit en bar TGV et dans les distributeurs automatiques Selecta.

www.my-smoothie.com

Festival international du film d’environnement.


L’avenir de la planète et son développement durable sont au cœur de la 26ème édition du festival du 19 au 25 novembre 2008, au cinéma La Pagode, 57 bis rue de Babylone, Paris 7ème.
www.festivalenvironnement.com

Près de 2000 films visionnés, une centaine de documentaires, fictions et courts métrages sélectionnés seront présentés en et hors compétition. Les thèmes abordés sont ceux de l’écologie et du développement durable : déforestation, biodiversité, immigration, gestion du plastique, survie des orques, avancée du désert, nucléaire… Au programme également : des débats. L’un portera sur l’agriculture périurbaine. Plus de 10 000 festivaliers sont attendus.

Premier bar low cost


Si vous êtes ce weekend à Nantes, profitez-en pour rendre visite au premier bar low cost de France qui vient d’être inauguré.

Après les compagnies aériennes, Nantes a inauguré son premier bar low cost au Hangar à bananes, ZE BAR. Ironie du sort, il remplace un bar haut de gamme, qui a fait faillite au printemps dernier. Ici, le café est vendu à 0.60€ (1.3€ en moyenne ailleurs), et la demie à 1.3€ (2 à 2,5€ ailleurs). Pour offrir de tels prix, les cost killers ont passé en revue tous les coûts. Ici, il n’y a pas de personnel de service d’où baisse de la masse salariale. Le client passe et prend sa commande directement au bar. Les marchandises sont achetées en volume très importante. Ze Bar, contrairement aux autres concurrents, ont des volumes de stockages importantes. Pour la serviette en papier, vous aurez une et pas deux !
Les réactions des autres cafetiers sont partagées. Certains pensent que le concept ne sera viable sur le long terme. L’avenir nous le dira. Dans un contexte de baisse de pouvoir d’achat, les clients sont plus que satisfaits.