Heureux comme un pape en Avignon ! Le Palais des Papes en Avignon
est certainement l’un des plus beaux palais gothique de France. 9 papes y ont
séjourné de 1305 à 1429.
Sa visite nous permet de nous immerger au cœur de
pouvoir, de découvrir la vie de ces dignitaires au quotidien, y compris leurs
habitudes de tables.
Lors de la première visite, nous sommes toujours
impressionnés par la taille du Palais. Son architecture massive impose d’emblée
un sentiment de pouvoir. Il s’agit d’impressionner les visiteurs sur la puissance
pontificale.
Derrière les murs épais, un raffinement s’exprime dans les pièces
d’apparats et de vie avec des peintures et des fresques, comme la chambre du
Pape, la chambre du cerf, les chapelles Saint Martial et Saint Jean. Les meilleurs
talents de l’époque étaient tous conviés pour l’embellissement et éblouissement
de ce Palais.
Grâce aux tablettes histopads, les pièces nues et délabrées comme
la chambre antique du Camérier reprend vie. Avec la magie du numérique, on
retrouve la chambre décorée et équipée dans son état d’époque.
D’autres
immenses salles d’apparat reprennent aussi vie avec les tablettes histopads
comme la salle du grand Tinel aux proportions géantes (48 mètres de long et
10,25 de large). Le terme de Tinel est employé en Italie et dans le sud de la
France pour désigner les salles à manger ou les réfectoires. C’est dans cette
salle que se déroulent les grands banquets des jours de fête, lors du
couronnement d’un Pape ou lors de la nomination des Cardinaux. La pièce
communique avec la cuisine. Sa voûte lambrissée en berceau brisée était tendues
à l’époque de toiles de couleur bleue, constellés d’or pour figurer une voûte
céleste. Les tables étaient nappées avec d’exquise vaisselle.
Les banquets étaient de vrais festins avec en moyenne 5 services de quatre plats différents. La table pontificale est installée sur une estrade. Dans sa position surélevée, le pape y mange seul assis sur une cathèdre surmonté d’un dais. Les invités sont installés le long des murs sur des bancs avec des tables en U. Le service se fait par le centre. Pour dissimuler les préparatifs aux invités, une cloison percée de quatre portes se trouve près de la grande cheminée. Cet espace nommé dressoir communique avec la cuisine. Il permet de mettre en scène les aliments pour éblouir les invités avant d’être servis.
La cuisine haute, avec une hotte pyramidale à huit pans d’une hauteur de 18 mètres est le lieu de cuisson et de préparation des aliments. Elle communique avec le grand Tinel.
L’histopad permet de le voir équipée et en activité. Sa rôtisserie est d’une telle dimension qu’on peut y rôtir un bœuf en entier. Au quotidien, la cuisine confectionne plus de 300 repas par jour pour les habitants du Palais.
Une autre cuisine plus petite assure la fourniture de repas aux pauvres, avec la distribution du pain et du vin. Pour la table des papes, les meilleurs produits étaient servis certains qu’on ne consomme plus actuellement comme la baleine salée. Pour avoir une idée du faste des repas servi, celui du couronnement de Clément VI le 19 mai 1342 comprend bœuf, mouton, veau, chevreau, oie, canard, faisan, tourterelle, caille mais aussi du paon, de la grue et du louveteau. Sur les produits de l’eau, il y avait des esturgeons et des brochets. Ces viandes rôties et braisées étaient servies avec de la sauce verte (fine herbes, verjus, pain) et de la sauce cameline (vinaigre, vin rouge, verjus, cannelle, gingembre, poivre, clou de girofle, liée au pain trempé). Des pâtés à base de fromage frais ainsi que des tartes étaient aussi servies.
Les vins étaient largement présents au menu des Palais des Papes. La boutique du Palais en vend à l’effigie de chaque Pape. C’est grâce à la présence des Papes que le vignoble de Châteauneuf du Pape a pu se développer. Nous profitons chaque été d’un autre héritage gourmand des Papes : le melon. Cultivé près de Rome à Cantalupo, le fruit a suivi l’installation des Papes à Avignon et fut cultivé à Cavaillon. Le melon était devenu la gourmandise des Papes. Il se dit même que le pape Paul II meurt d’apoplexie à 54 ans après avoir mangé trop de melon. Les repas se prennent aussi dans d’autres lieux comme dans la chambre du Parement.
Une visite conférence « A la table du pape d’Avignon » proposé par le Palais vous permet de mieux connaître encore comment était organisé « l’Hôtel du Pape » et les services de bouche ? Et quels types de mets étaient privilégiés ? Comment étaient organisés les banquets somptueux ?
Les produits alimentaires, la belle vaisselle aux motifs du Palais, les livres sur la cuisine médiévale et sur l’histoire de Papes et du Palais sont largement proposés dans la boutique qui clôture la visite. La tenue en cours du festival ne permet pas de visiter la cour du Palais dans sa nudité.
Les banquets étaient de vrais festins avec en moyenne 5 services de quatre plats différents. La table pontificale est installée sur une estrade. Dans sa position surélevée, le pape y mange seul assis sur une cathèdre surmonté d’un dais. Les invités sont installés le long des murs sur des bancs avec des tables en U. Le service se fait par le centre. Pour dissimuler les préparatifs aux invités, une cloison percée de quatre portes se trouve près de la grande cheminée. Cet espace nommé dressoir communique avec la cuisine. Il permet de mettre en scène les aliments pour éblouir les invités avant d’être servis.
La cuisine haute, avec une hotte pyramidale à huit pans d’une hauteur de 18 mètres est le lieu de cuisson et de préparation des aliments. Elle communique avec le grand Tinel.
L’histopad permet de le voir équipée et en activité. Sa rôtisserie est d’une telle dimension qu’on peut y rôtir un bœuf en entier. Au quotidien, la cuisine confectionne plus de 300 repas par jour pour les habitants du Palais.
Une autre cuisine plus petite assure la fourniture de repas aux pauvres, avec la distribution du pain et du vin. Pour la table des papes, les meilleurs produits étaient servis certains qu’on ne consomme plus actuellement comme la baleine salée. Pour avoir une idée du faste des repas servi, celui du couronnement de Clément VI le 19 mai 1342 comprend bœuf, mouton, veau, chevreau, oie, canard, faisan, tourterelle, caille mais aussi du paon, de la grue et du louveteau. Sur les produits de l’eau, il y avait des esturgeons et des brochets. Ces viandes rôties et braisées étaient servies avec de la sauce verte (fine herbes, verjus, pain) et de la sauce cameline (vinaigre, vin rouge, verjus, cannelle, gingembre, poivre, clou de girofle, liée au pain trempé). Des pâtés à base de fromage frais ainsi que des tartes étaient aussi servies.
Les vins étaient largement présents au menu des Palais des Papes. La boutique du Palais en vend à l’effigie de chaque Pape. C’est grâce à la présence des Papes que le vignoble de Châteauneuf du Pape a pu se développer. Nous profitons chaque été d’un autre héritage gourmand des Papes : le melon. Cultivé près de Rome à Cantalupo, le fruit a suivi l’installation des Papes à Avignon et fut cultivé à Cavaillon. Le melon était devenu la gourmandise des Papes. Il se dit même que le pape Paul II meurt d’apoplexie à 54 ans après avoir mangé trop de melon. Les repas se prennent aussi dans d’autres lieux comme dans la chambre du Parement.
Une visite conférence « A la table du pape d’Avignon » proposé par le Palais vous permet de mieux connaître encore comment était organisé « l’Hôtel du Pape » et les services de bouche ? Et quels types de mets étaient privilégiés ? Comment étaient organisés les banquets somptueux ?
Les produits alimentaires, la belle vaisselle aux motifs du Palais, les livres sur la cuisine médiévale et sur l’histoire de Papes et du Palais sont largement proposés dans la boutique qui clôture la visite. La tenue en cours du festival ne permet pas de visiter la cour du Palais dans sa nudité.
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