La lavande est en pleine floraison sur les routes de la Haute
Provence. Cette floraison qui ne dure que quelques semaines de juin à août nous
enchante par ses paysages somptueux de carte postale qu’elle nous offre.
Déjà,
de la fenêtre de la voiture, on peut admirer de loin ses tapis de couleur bleu
violet, avant de s’y retrouver dedans, immergé dans ses parfums capiteux.
Comme
le disait Jean Giono, « la lavande est l’âme de la Provence » qui l’utilisait
depuis le moyen âge pour ses vertus olfactives et médicinales.
De la même
famille que le thym, le romarin et la sarriette, la lavande commence à être
utilisée timidement à la fois en cuisine et en pâtisserie. Dans les restaurants
en Provence, les chefs l’utilisent discrètement pour parfumer une glace, une
crème anglaise. Son usage version salée reste rare.
Dans son livre « La
lavande, dix façons de la préparer » aux éditions de l’Epure, Olivier
Etcheverria la sublime aussi bien en version salée comme sucrée. Il y a par
exemple le foie gras de canard escorté d’une purée de figues à la lavande, le
soufflé de chèvre et lavande comme le Mont Ventoux, le feuille à feuille Van
Gogh avec sa vinaigrette à la lavande. Il nous conseille d’utiliser la lavande avec
parcimonie pour éviter le développement d’une astringence désagréable. Il nous
précise aussi que ses recettes peuvent être préparées avec les fleurs fraîches
comme les fleurs séchées.
La fin de la
floraison de la lavande est marquée par une fête chaque année le 15 août. Depuis
34 ans, elle a lieu à Sault au pied du Mont Ventoux. Souhaitons que cette
fête de la lavande de Sault la mette aussi à l’honneur dans ses menus.
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