Conçue au début des années 90 par deux chercheurs nord-américains, William Rees et Mathis Wackernagel, et popularisée ensuite par l’association mondiale WWF, l’empreinte écologique est un outil scientifique qui mesure la demande de l’homme sur la biosphère et la compare à la capacité de la biosphère à se régénérer. La méthodologie consiste à calculer la surface nécessaire pour fournir les ressources naturelles que nous consommons et pour absorber les déchets que nous produisons. Cette surface exprimée en hectares « globaux » comprend :
- les terres cultivées, les pâturages, les forêts, les zones de pêche nécessaires pour produire nourriture, huile, fibre textile, bois…
- la surface utilisée pour les infrastructures (routes, bâtiments…)
- la surface nécessaire pour traiter les déchets et pour absorber le gaz carbonique libéré pour les activités humaines.
A l’échelle de l’humanité, l’empreinte écologique a triplé en 40 ans. En 2003, elle totalisait 14,1 milliards d’hectares, dépassant ainsi de 26% la capacité biologique effectivement disponible, soit 11,2 milliards d’hectares.
Si l’on fait un parallèle avec un relevé bancaire qui indiquerait les dépenses écologiques effectuées en une année (empreinte écologique) et les comparerait aux recettes sur le même période (la biocapacité), l’humanité est en déficit écologique depuis environ 1985. Elle ampute d’année en année le capital naturel, de la même façon qu’un ménage amputerait son capital financer i ses dépenses annuelles excédaient d’un quart ses revenus.
Les multiples manifestations de la crise écologique (réchauffement climatique, déforestation, dégradation des écosystèmes, disparition d’espèces) ne sont que le reflet de cette amputation progressive du capital de la biosphère.
- les terres cultivées, les pâturages, les forêts, les zones de pêche nécessaires pour produire nourriture, huile, fibre textile, bois…
- la surface utilisée pour les infrastructures (routes, bâtiments…)
- la surface nécessaire pour traiter les déchets et pour absorber le gaz carbonique libéré pour les activités humaines.
A l’échelle de l’humanité, l’empreinte écologique a triplé en 40 ans. En 2003, elle totalisait 14,1 milliards d’hectares, dépassant ainsi de 26% la capacité biologique effectivement disponible, soit 11,2 milliards d’hectares.
Si l’on fait un parallèle avec un relevé bancaire qui indiquerait les dépenses écologiques effectuées en une année (empreinte écologique) et les comparerait aux recettes sur le même période (la biocapacité), l’humanité est en déficit écologique depuis environ 1985. Elle ampute d’année en année le capital naturel, de la même façon qu’un ménage amputerait son capital financer i ses dépenses annuelles excédaient d’un quart ses revenus.
Les multiples manifestations de la crise écologique (réchauffement climatique, déforestation, dégradation des écosystèmes, disparition d’espèces) ne sont que le reflet de cette amputation progressive du capital de la biosphère.
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