Bibracte, site exceptionnel en Europe, où César a écrit sa fameuse Guerre des Gaules, est situé à 800 mètres d’altitude au sommet du mont Beuvray en plein cœur du Morvan. La ville fut fondée au IIème siècle avant JC par les Eduens, un peuple celte qui y installèrent leur capitale. Des vestiges furent mis au jour au milieu du XIXème siècle par un amateur éclairé, Jean Gabriel Bulliot.
Dans les années 1980, le président François Mitterand décide d’inscrire le site de Bibracte sur la liste des grands travaux de l’Etat. Le musée éponyme est crée ainsi que le centre de recherche sur la commune de Glux-en-Glenne (Nièvre).
A partir du 1er juillet au 31 août 2008, vous pourrez déguster à la cuisine gauloise au restaurant « Le chaudron de Bibracte » attenant au musée. Les Gaulois n’ont pas laissé de recettes écrites, dignes de celles des romains comme Lucullus ou Apicius. Mais Anne Flouest, archéologue et adjointe au directeur du musée a réussi à recomposer le panier de la ménagère de Bibracte au IIème siècle avant JC.
Pour rassembler les ingrédients et les ustensiles de cette époque, elle a rassemblé de nombreuses données archéologiques avec le concours d’archéobotanistes de l’Institut national de la recherche archéologique préventive (Inrap) et d’archéozoologistes du CNRS. En effet, les plantes, fruits, graines ou tiges se conservent très bien dans les sédiments, même lorsqu’ils sont carbonisés.
Les aliments étaient braisés avec un peu d’eau, cuits à l’étouffé grâce à des couvercles ou des pâtes à pain. Ils étaient relevés avec du sel et des herbes. Le bouilli permettait de recueillir la matière grasse. Le gland était préparé à toutes les sauces. Il y avait aussi des lentilles, des fèves, et autres légumineuses qui servaient à faire la soupe, de la poule au chaudron (ancêtre de la poule au pot), du bœuf, du veau. Et il y a vraisemblablement du lait, du beurre et de la crème puisque la vache était domestiquée au néolithique il y a environ 6000 ans. Et l’on arrosait le repas avec du vin d’Italie ou de la bière aromatisée aux herbes ou aux myrtilles.
La ménagère gauloise utilisait des assiettes et des pots de cuisson en terre, des agitateurs, des fouets, des louches en bois. Elle faisait cuire ses ingrédients dans des chaudrons en cuivre ou sur des broches et des grills. Et les servait ensuite dans des assiettes en céramique.
Il y a 400 000 ans, le feu était inventé. C’est ainsi que les hommes passaient du cru ou cuit. Mais la grande révolution culinaire du néolithique, c’est le passage d’une cuisine grillée à une cuisine bouillie !
Après votre visite et votre premier repas gaulois, vous pouvez continuer l’aventure culinaire gauloise en achetant les deux livres de recettes, une façon de se familiariser avec la cuisine et la société de l’époque.
Réservation du restaurant conseillé au 03 85 86 52 35.
www.bibracte.fr/restauration_fr_02_05_04.html
Dans les années 1980, le président François Mitterand décide d’inscrire le site de Bibracte sur la liste des grands travaux de l’Etat. Le musée éponyme est crée ainsi que le centre de recherche sur la commune de Glux-en-Glenne (Nièvre).
A partir du 1er juillet au 31 août 2008, vous pourrez déguster à la cuisine gauloise au restaurant « Le chaudron de Bibracte » attenant au musée. Les Gaulois n’ont pas laissé de recettes écrites, dignes de celles des romains comme Lucullus ou Apicius. Mais Anne Flouest, archéologue et adjointe au directeur du musée a réussi à recomposer le panier de la ménagère de Bibracte au IIème siècle avant JC.
Pour rassembler les ingrédients et les ustensiles de cette époque, elle a rassemblé de nombreuses données archéologiques avec le concours d’archéobotanistes de l’Institut national de la recherche archéologique préventive (Inrap) et d’archéozoologistes du CNRS. En effet, les plantes, fruits, graines ou tiges se conservent très bien dans les sédiments, même lorsqu’ils sont carbonisés.
Les aliments étaient braisés avec un peu d’eau, cuits à l’étouffé grâce à des couvercles ou des pâtes à pain. Ils étaient relevés avec du sel et des herbes. Le bouilli permettait de recueillir la matière grasse. Le gland était préparé à toutes les sauces. Il y avait aussi des lentilles, des fèves, et autres légumineuses qui servaient à faire la soupe, de la poule au chaudron (ancêtre de la poule au pot), du bœuf, du veau. Et il y a vraisemblablement du lait, du beurre et de la crème puisque la vache était domestiquée au néolithique il y a environ 6000 ans. Et l’on arrosait le repas avec du vin d’Italie ou de la bière aromatisée aux herbes ou aux myrtilles.
La ménagère gauloise utilisait des assiettes et des pots de cuisson en terre, des agitateurs, des fouets, des louches en bois. Elle faisait cuire ses ingrédients dans des chaudrons en cuivre ou sur des broches et des grills. Et les servait ensuite dans des assiettes en céramique.
Il y a 400 000 ans, le feu était inventé. C’est ainsi que les hommes passaient du cru ou cuit. Mais la grande révolution culinaire du néolithique, c’est le passage d’une cuisine grillée à une cuisine bouillie !
Après votre visite et votre premier repas gaulois, vous pouvez continuer l’aventure culinaire gauloise en achetant les deux livres de recettes, une façon de se familiariser avec la cuisine et la société de l’époque.
Réservation du restaurant conseillé au 03 85 86 52 35.
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4 commentaires:
We should have a great day today.
Alla hu akhbar!!!
To the owner of this blog, how far youve come?You were a great blogger.
Baw ah, kasagad sa imo maghimo blog. Nalingaw gd ko basa.
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