mardi 10 décembre 2013

The lunchbox



Comme il est interdit à de nombreux indiens, pour des raisons religieuses, d’ingérer de la nourriture préparée par n’importe qui, il existe à Bombay, un système unique au monde de livraison de ces gamelles, qui fait le lien entre la personne qui prépare le repas, et la personne qui la consomme. Ce système s’appelle les dabbawallahs, qui acheminent des gamelles, selon la distance, à pied, à vélo, en train. Si vous passez par Bombay, rendez-vous à la gare centrale avant l’heure du déjeuner pour voir arriver ces livreurs de repas pas comme les autres. Cette tradition, vieille de 125 ans, livre aujourd’hui près de 200 000 gamelles (dabba) par jour rien que dans la ville de Bombay. 
C’est sur cet univers de dabbawallahs que se noue l’intrigue du film de Ritesh Batra « The lunchbox » : une erreur de livraison met en contact Ila Singh, une jeune femme au foyer de la classe moyenne hindoue conservatrice, délaissée par son mari, avec Saajan Thomas, un employé vieillissant, solitaire et chrétien. S’apercevant de l’erreur, Saajan Thomas entame une correspondance en glissant des petits mots dans la gamelle vide ! 
Des échanges à travers lesquels ils font connaissance, se livrent de confidences qui débouchent sur une véritable connivence… A la sortie du film, vous n’avez qu’une seule envie, celle de vous précipiter vers un restaurant indien, tant les scènes de préparation des déjeuners vous ont excité les sens ! Pour découvrir la bande annonce du film, cliquez ici. Ce film The Lunchbox a été présenté au festival de Cannes 2013 dans le cadre de la Semaine de la critique.

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