Après cette période de confinement, la joie de déjeuner
un dimanche à la campagne est encore plus intense. Il y a l’émotion des
retrouvailles en physique avec les amis, le plaisir et la volupté de partager
un repas autour d’une même table. Pour cette occasion, j’ai dressé une belle
table et cuisiné un déjeuner simple.
En entrée, une quiche lorraine dégustée encore
tiède et croustillante quinze minutes à sa sortie de four.
En plat principal,
un sauté de veau Marengo et des pommes de terre au beurre. Pour plus de
saveurs, les pommes de terre étaient cuites à la vapeur parfumée aux feuilles
de laurier du jardin. L’avantage d’un plat mijoté, c’est sa convivialité. Il
mijote lentement et s’adapte à la longueur des conservations sans risque de
surcuisson !
S’ensuit un plateau de fromages composé de camembert au lait
cru, d’un vieux Comté, d’un Brie de Meaux et de Roquefort.
Pour le dessert,
nous avons voulu nous faire plaisir avec les beaux gâteaux du pâtissier du
village.
Par ce déjeuner, j’ai voulu faire honneur au « repas
gastronomique des Français » classé comme patrimoine culturel immatériel
de l’humanité en 2010. Cette pratique sociale porte plus que jamais ses valeurs
de convivialité, de plaisir du goût, de partage, d’association avec les vins,
le terroir.
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