« Je suis né gourmand. Enfant, l’un de mes plaisirs était de traîner dans la cuisine alors que mes parents recevaient. L’atmosphère et la frénésie des préparatifs autour d’un repas m’ont toujours été familières. Les couleurs, les formes, les textures, les saveurs des plats fascinaient autant mon regard qu’elles enchantaient le palais des convives de mon père, haut fonctionnaire, maître des requêtes au Conseil d’ Etat. J’observais depuis l’office, humais, goûtais, mettais la main à la pâte, apprenais aussi que dans un livre de recettes. Le choix des produits, la justesse de la cuisson, l’harmonie et la présentation racontaient à chacune des réceptions une histoire unique à laquelle je prenais part à ma façon ».
C’est par cette introduction dans Paris Match du 18 octobre 2007 (le numéro où Cécilia est en couverture) que j’ai découvert que notre ancien ministre de la culture est passionné par la cuisine et les arts de la table. Il a même officié comme maître d’hôtel dans les maisons parisiennes durant ses études pour les financer. Il pouvait prendre en charge un dîner jusqu’à 10 personnes en faisant les courses, la cuisine, la mise en place de la table et le service. Empruntant à l’occasion la vaisselle familiale. Dans sa vie de ministre, il dit avoir toujours mis un point d’honneur à faire applaudir et féliciter les cuisiniers et les maîtres d’hôtels à l’issus des repas officiels. Pour des professionnels, cela fait plaisir à entendre. Il pense que la gastronomie comme l’accueil et le service à table font partie de la grande tradition française de l’art de vivre. Et je suis d’accord avec lui. Et il continue toujours à cuisiner et faire plaisir à ses amis.
Au fait, qu’est-ce qu’il devient ?
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