Au Japon, lorsqu’on voit flotter au vent sur des poteaux des carpes colorées sous un ciel bleu azur, c’est le 5 mai, le kodomono-hi こどもの日, la fête des enfants. C’est aussi le jour d’anniversaire de mon ami japonais à Tokyo.
Ces drapeaux de carpes (koinobori 鯉のぼ) sont devenus le principal symbole de cette fête dédié aux petits garçons. Les carpes symbolisent la virilité et le courage. La carpe noire (la plus grosse) représente le père, la rouge la mère et les petites suivantes représentent les enfants.
Dans les familles très traditionnelles, on suspend également aux portes des maisons des feuilles de shōbu et de yomogi (famille de feuille d’armoise, aux pointes piquantes) pour conjurer le mauvais sort. Tous les enfants prennent des bains d’iris shōbu-yu. Ils ont parfois même le droit de boire du saké aromatisé à l'iris. En effet, il faut combattre par tous les moyens les énergies maléfiques du 5 mois de l’année.
Ce jour là, les enfants se régalent des kashiwa-mochi (かしわ餅), gâteaux de riz fourré avec une purée d’azuki sucrée (haricots rouges), enroulée dans une feuille de chêne kashiwa. Les feuilles de chêne représentent la prospérité car elles ne doivent pas tomber avant que les nouveaux bourgeons n’apparaissent, ce qui symbolise que les parents ne doivent pas mourir tant que les enfants ne sont pas nés. Ils dégustent également des chimaki (ちまき), du gâteau de riz glutineux sucré, cuit dans des feuilles de bambous.
Il est très dommage que les petits garçons en ce jour ne reçoivent plus d’armure de samouraï. Cependant, dans le tokomona床の間, l’alcôve de la maison, on expose encore des poupées de samouraï de la 5ème lune gogatsu ningyō 五月人形.
Tous ces rituels de purification, de gourmandise expriment des souhaits de virilité, de force, de courage, de persévérance. Des qualités qu’on espère retrouver chez les petits garçons pour qu’ils grandissent en paix et en sagesse.
Ces drapeaux de carpes (koinobori 鯉のぼ) sont devenus le principal symbole de cette fête dédié aux petits garçons. Les carpes symbolisent la virilité et le courage. La carpe noire (la plus grosse) représente le père, la rouge la mère et les petites suivantes représentent les enfants.
Dans les familles très traditionnelles, on suspend également aux portes des maisons des feuilles de shōbu et de yomogi (famille de feuille d’armoise, aux pointes piquantes) pour conjurer le mauvais sort. Tous les enfants prennent des bains d’iris shōbu-yu. Ils ont parfois même le droit de boire du saké aromatisé à l'iris. En effet, il faut combattre par tous les moyens les énergies maléfiques du 5 mois de l’année.
Ce jour là, les enfants se régalent des kashiwa-mochi (かしわ餅), gâteaux de riz fourré avec une purée d’azuki sucrée (haricots rouges), enroulée dans une feuille de chêne kashiwa. Les feuilles de chêne représentent la prospérité car elles ne doivent pas tomber avant que les nouveaux bourgeons n’apparaissent, ce qui symbolise que les parents ne doivent pas mourir tant que les enfants ne sont pas nés. Ils dégustent également des chimaki (ちまき), du gâteau de riz glutineux sucré, cuit dans des feuilles de bambous.
Il est très dommage que les petits garçons en ce jour ne reçoivent plus d’armure de samouraï. Cependant, dans le tokomona床の間, l’alcôve de la maison, on expose encore des poupées de samouraï de la 5ème lune gogatsu ningyō 五月人形.
Tous ces rituels de purification, de gourmandise expriment des souhaits de virilité, de force, de courage, de persévérance. Des qualités qu’on espère retrouver chez les petits garçons pour qu’ils grandissent en paix et en sagesse.
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