A l’heure où les OGM font débat en France à l’Assemblée nationale, notre rôle de consommateur dans les choix de société à venir paraît essentiel. Depuis des années, les enquêtes d’opinion de consommateurs confirment qu’ils n’ont pas envie de consommer des aliments contenant des OGM. Toutefois, la législation européenne, donc appliquée en France, ne permet pas toujours de faire ses courses le cœur net.
En effet, la législation ne permet pas de garantir une alimentation sans OGM. A partir du moment où le seuil de 0.9% d’OGM est atteint ou dépassé dans un produit, leur présence doit être indiquée dans la liste des ingrédients. Cette précision dans l’étiquetage issue d’une réglementation européenne est en vigueur depuis avril 2004. Il faut savoir que ce seuil de 0.9% n’a pas de fondement scientifique, mais le résultat d’un compromis passé au niveau européen. Actuellement, les associations de consommateurs et ONG font pression pour que la présence d’OGM soit indiquée à partir d’un seuil de détection d’environ 0.1%.
Pour se passer complètement d’OGM, pour le moment, seuls les produits issus de l’agriculture biologique sont garantis 100% sans OGM. C’est leur cahier de charges qui le garantit. Ce qui n’est pas le cas d’autres labels de qualité comme l’AOC (Appellation d’origine contrôlée). En effet, leurs cahiers de charges n’interdisent pas de nourrir des animaux avec du maïs ou du soja transgénique !
Si nous n’avons pas les moyens d’acheter des produits bios au quotidien, bien lire les étiquettes est notre seule et unique moyen d’information, et de choix dans nos achats.
Cette mention d’ingrédients OGM à partir de 0.9% de présence de cette fragile étiquette nous informe dans notre espace européen, mais sachez qu’en dehors de cette espace, nous sommes livrés à nous même !
samedi 17 mai 2008
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