L’érable et la perdrix, l’histoire culinaire du Québec à travers ses aliments.

L’érable, c’est Michel Lambert, historien, connu pour son travail de vulgarisation de la cuisine québécoise sur ses origines, ses influences et son évolution. La perdrix, c’est Elisabeth Cardin, copropriétaire du restaurant montréalais Manitoba dont la mission est de développer des liens forts du terroir québécois entre le territoire, les saisons, les artisans, les savoir-faire et les cuisines. Tous deux viennent de signer un magnifique livre qui fera le bonheur des amoureux de la cuisine québécoise. « L’érable et la perdrix, l’histoire culinaire du Québec à travers ses aliments » aux éditions Cardinal mêle joyeusement livre d’histoire, livre d’art, livre de littérature, livre de cuisine et livre de recettes pour parler d’identité culinaire québécoise sur 14 000 ans d’histoire, à travers les richesses autochtones, les influences françaises et britanniques et les créations d’aujourd’hui. Avec des animaux (phoque, caribou), des fruits (pomme, bleuet) en passant par le maïs, le miel et la morille, 20 aliments emblématiques sont mis en valeur avec l’histoire de chaque produit, des recettes, de poèmes et d’extrait littéraires. Les photos époustouflantes de Philippe Richelet des grands espaces, de la beauté des produits donnent envie de prendre le premier vol pour Montréal. Derrière cette histoire alimentaire unique se dessine aussi l’histoire et l’ingéniosité des familles, venues de partout, qui ont su tirer parti des richesses incroyables de ces territoires nourriciers malgré la rudesse du climat. « Il faut lire ce livre légèrement, peut-être lentement. Se faire bercer par les espaces qu’il contient. Pour ceux et celles qui veulent se réapproprier les savoirs ancestraux qui unissent les familles qui ont posé ici leurs fondations » nous conseille les auteurs !