Ce film « Black tea » du cinéaste franco-mauritanien Abderrahmane Sissako (7 fois césarisé et nommé à l’Oscar du meilleur film étranger pour Timbuktu) nous plonge dans l’univers du thé chinois à travers le destin d’Aya, une jeune femme ivoirienne qui a renoncé à son mariage en Afrique.
Elle change de décor et de vie en immigrant en Chine, pour travailler comme apprentie d’un maître de thé Cai.
Les sentiments naissent entre Aya et Cai, mais leur histoire survivra-t-elle aux tumultes de leurs passés et aux préjugés dans un quartier où vit la diaspora d’Afrique subsaharienne ?
Cette histoire d’amour universelle contrariée qui nait dans les arômes et effluves du thé est tournée principalement à Taiwan, avec ses magnifiques jardins de thés, ses traditionnelles maisons de thé.
La cérémonie du thé à la mode chinoise est bien mise en valeur avec ses étapes d’infusion et ses rituels de dégustation.
Comme le dit Cai auprès de son apprentie, « En Asie, on parle de goûter le thé. Une tasse se déguste en trois gorgées. La première gorgée pour se mettre en harmonie avec son environnement, la deuxième, pour apprécier les saveurs du breuvage, la troisième, pour révéler et se concentrer sur ses sentiments ! ». L’actrice française, Nina Mélo qui joue le rôle d’Aya est juste extraordinaire. Parce que le film est tourné en chinois mandarin, ne parlant pas cette langue, Abderrahmane Sissako précise qu’elle a dû apprendre phonétiquement tous ses dialogues pendant six mois ! Elle est accompagnée de stars taiwanaises formidables, l’acteur réalisateur Chang Han 張翰 et l’actrice Wu Kexi 吳可熙.
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