
L’émission sur France Culture « On ne parle pas la bouche pleine » a commencé ce lundi. Hier, l’émission était consacrée aux saveurs de l’île verte de Madagascar où j’ai le plaisir de vous raconter ma recette de « Ravitoto », un mijoté de zébu aux feuilles de manioc pilées.
Vous pouvez écouter ou ré-écouter l’émission en podcast ici.Vous pouvez prolonger l’émission avec mon livre « Ma cuisine de Madagascar : recettes, saveurs, et culture alimentaire au pays des lémuriens » aux éditions Jean Paul Rocher
Vous pouvez écouter ou ré-écouter l’émission en podcast ici.Vous pouvez prolonger l’émission avec mon livre « Ma cuisine de Madagascar : recettes, saveurs, et culture alimentaire au pays des lémuriens » aux éditions Jean Paul Rocher

Nous avons dégusté des escargots persillés, bien charnues, délicatement parfumés au beurre et à l’ail ; une terrine de poisson maison bien moelleuse et savoureuse, avec une sauce cocktail ; un melon & jambon à la portion généreuse.
En plat principal, une entrecôte grillée, des aiguillettes de canard sauce agrume, une crêpe de sarrasin croustillante au jambon. Tous servis avec des frites maison, et des carottes à la crème fondantes.
En dessert, de belles tartes d’abricots et de fraises : une pâte brisée croustillante, une fine couche de crème pâtissière, les fruits. Le menu de 18€ comporte une entrée, un plat et un dessert. Que demander plus ?
Le jour de ma visite, ce fut une dégustation de trois vins de Loire en compagnie d’un œnologue qui nous initie à l’art de déguster le vin, en faisant le lien avec la palette d’arômes des plantes du potager : un moment très agréable. Pour y participer, il faut vous inscrire dans la billetterie du château. Une formalité à effectuer avant de visiter ce magnifique château où vécurent du moyen âge au 17ème siècle 7 rois et 10 reines de France !
Les plus connus sont le roi
la reine
la reine
Les anciennes cuisines de François 1er, juste accolées à la salle des Etats se visitent. Elles sont converties en musée lapidaires où vous pourrez admirer de plus près les détails des sculptures du château : gargouilles en pierre, salamandre en plâtre et les cheminés. Ces cheminées qui ne servaient pas qu’à faire la cuisine. Après l’assassinat du duc de Guise et son frère le cardinal de Lorraine par le roi Henri III, leurs corps étaient découpés en pièce et brûlés tout simplement dans les cheminées du château !
D’autres histoires, belles et tristes vous attendent encore au château. 1000 ans d’histoires de France vous attendent. Le dernier film de Bertrand Tavernier, « 
Toutes les pâtisseries proposées sont signées par le chef pâtissier Sébastien Bauer. Vous avez l’intemporel Mont Blanc (meringue, chantilly légère et vermicelle de crème marron) qui a fait la réputation de la maison, le millefeuille à la vanille Bourbon, un must, la religieuse fraise pistache que la reine Marie Antoinette n’aurait pas renié, le ginza natsu (gâteau roulé au thé vert matcha, aux fruits rouges et pistaches) que vous pourrez accompagner d’un thé ou du fameux chocolat dit l’africain (chocolat onctueux à l’ancienne, avec son petit pot de crème). Version salée, vous avez des tartes salées et des plats classiques de la cuisine française à consommer sur le pouce.




De délicats thés (7€) accompagnent ces gourmandises. Le wu hong (thé rouge) aux parfums chocolaté et touche de pruneau, le reng dong (thé bleu vert) aux parfums floraux (mimosa, lys, rose) et accents vanillés, le ye su xin (thé blanc jasmin) aux senteurs fruitées (poire) et floral, avec des nuances de jasmin….Dire que la passion du chocolat de Jacques Genin est née d’une envie de faire plaisir à sa fille. Vous pouvez découvrir 


C’est l’architecte Odile Decq qui a signé la décoration des lieux, avec des fortes contraints techniques. Sans pouvoir toucher aux murs, aux piliers et à la voûte, elle nous livre un espace très contemporaine en blanc et rouge très chic !













Les plaisirs du jardin, de plein nous montrent les joies de vie en plein air, avec un déjeuner, un thé, un pique nique. Nous assistons aussi à travers les 35 toiles et près de 150 tirages modernes de photos un Paris qui s’éveille et qui se transforme.