Ce chef d’œuvre du XIème siècle avec une architecture somptueuse de style roman est encastré dans la vallée du Dourdou en Aveyron. Cet abbatiale est à la fois un centre de spiritualité et d’art. Il est même encore aujourd’hui une étape obligatoire des pèlerins sur la route de Compostelle, en venant du Puy en Velay. Lorsqu’on l’aperçoit de loin, on est impressionné par sa stature massive. En haut de la porte d’entrée principale, on admire l’incroyable tympan du jugement dernier avec une multitudes de scènes et de personnages.
Une fois à l’intérieur, on est saisi de vertige par sa hauteur, ses lignes épurées et élancées qui effacent l’aspect massif externe, ses chapiteaux d’une extrême finesse, et sa lumière filtrée par les célèbres vitraux signés par l’artiste Pierre Soulages.
Artiste connu pour son penchant de la couleur noire sous toutes les tonalités, Pierre Soulages a fait le choix des verres incolores (dit blancs) qui respectent les longueurs d’ondes de la lumière naturelle. L’église abbatiale de Saint Foy est ouverte à tous avec des temps de prières en plus de la messe quotidienne.
Chaque soir d’avril à octobre, il y a une bénédiction des pèlerins.
Ce village de Conques est plus animé l’été avec ses cafés, ses restaurants, ses boutiques de souvenirs. Dans les offres gourmandes, une seule boutique propose le fameux gâteau à la broche. Ce gâteau n’est pas propre à l’Aveyron. Il en existe aussi en Auvergne, dans les Pyrénées. La tradition attribue sa création au maître pâtissier du roi de Prisse en 1790 à Salzwedel en Allemagne. Il serait arrivé en France dans les valises des soldats de Napoléon !
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