Dictionnaire gourmand du bien boire et du bien manger de Jean-Claude Ribaut

Jean Claude Ribaut tenait pendant deux décennies la chronique gastronomique du journal le Monde. Je retrouve avec plaisir sa belle écriture et son érudition dans son « Dictionnaire gourmand du bien boire et du bien manger » paru aux éditions du Rocher. A travers les entrées classées par ordre alphabétique, il nous livre son point de vue de « gastronome libéral » sur les ingrédients culinaires nobles et roturiers, les plats emblématiques de la cuisine française, les femmes et les hommes qui contribuent à la cuisine ménagère comme de la grande cuisine étoilée, les vins, et les usages de tables. Son dictionnaire, avec de nombreuses anecdotes historiques, est à picorer avec gourmandise sans respecter l’ordre alphabétique !

Le champignon géant de Carsten Höller, place Vendôme Paris

Ce champignon géant de trois mètres de haut place Vendôme à Paris, l’une des places les plus chics de la capitale, n’est pas une hallucination. Il s’agit d’une installation de l’artiste Carster Höller, de la galerie Gagosian, faisant parti du programme public hors les murs d’Art Basel de Paris. 

Sa sculpture de « Giant triple mushroom » associe trois différentes espèces de champignons sauvages : l’amanita muscaria, reconnaissable avec son chapeau rouge vif, le phallus indusiatus, identifiable avec son « voile » distinctif, et le tricholoma columbetta, composé de lamelles côtelées. Si les deux derniers sont des champignons comestibles, le premier est le plus célèbre de toute la flore mycologique en raison de sa toxicité et de ses effets psychotropes. Avec son chapeau rouge et aux pois blancs, c’est celui qui est le plus représenté dans les décors de conte de fées.

L’artiste réalise de sculptures de champignons depuis 1994, et des triples organismes hybrides depuis 2009. Vous avez jusqu’au 29 novembre 2024 pour admirer de près son champignon géant place Vendôme !

 

Se nourrir de choucroute garnie et de la beauté de la nuit à Colmar

Même si Colmar n’a pas encore revêtu ses habits d’apparat pour la célébration de noël, il y a une vraie beauté dans la nuit colmarienne. 

Les illuminations de ses façades souvent avec un joli rose, mettent en valeur la beauté et les décors de son architecture, de ses façades en colombage. La ville devient une vraie carte postale. 

On se nourrit de sa beauté avant de se régaler d’une belle choucroute garnie de saucisses de porc salé, accompagnée d'une bonne bière alsacienne. Les promenades nocturnes ouvrent l’appétit ! Pour une promenade en plein jour de Colmar, cliquez-ici.

Les recettes de la couronne, de la Reine Victoria à nos jours, de Tom Parker Bowles

Pour les personnes friandes d’histoires secrètes gourmandes des palais royaux britanniques, ce livre « Les recettes de la couronne, de la Reine Victoria à nos jours » disponible en français est pour vous. 

Ecrit par Tom Parker Bowles, il est l’un des chroniqueurs culinaires le plus connu du pays. Il est aussi le fils de la Reine Camilla, reine consort actuelle du Royaume-Uni ! Les agapes de la couronne lui sont donc familières. Son livre nous présente des recettes royales, des petits-déjeuners, aux déjeuners et dîners sans oublier les pique-niques et l’heure du thé ! 

Plus qu’un livre de recettes familiales et de banquets d’Etat, chaque chapitre est accompagné d’histoires de cuisines royales de la Reine Victoria au roi Charles III, des chefs et des traditions culinaires puisées dans les archives royales et de ses expériences personnelles. 

Nous savons ainsi que sa mère la Reine Camilla est fan du porridge. 

On retrouve le bouillon écossais de Balmoral, curry préféré du de George V, les galettes de saumon d’Elisabeth II et les sandwichs de son couronnement, le soufflé au haddock de Charles III, le célèbre bœuf du duc Wellington, les biscuits et le gâteau d’anniversaire de la reine Mary, la recette de Martini pour un roi !

 

 

Célébration réussie des 60 ans du salon international de l’alimentation 2024 Paris Villepinte

Le salon international de l’alimentation de Paris Villepinte, qui s’est tenu du 17 au 20 octobre 2024, a fermé ses portes cette semaine. 

Cette édition qui célèbre ses 60 ans a été un vrai succès. Les acheteurs des 5 continents étaient au rendez-vous (plus de 8% de fréquentation avec le chiffre d’avant pandémie) pour découvrir les produits alimentaires des 7500 exposants en provenance de 127 pays sur 270 000 m2 d’exposition. Les quatre jours d’ouverture du salon ne sont pas suffisants pour tout visiter. 

Pour cette raison, tout visiteur professionnel commence son parcours par l’espace des innovations et des tendances, histoire de prendre le pouls des concepts et des produits novateurs. Une des nouveautés cette année est l’espace dégustation de 5 produits, commentés. 

Le graal pour les exposants est d’être sur le podium du concours SIAL innovation. Et la France est obtient le prix SIAL innovation or avec les préparations pour galettes végétales de l’entreprise Sabarot qui répond à plusieurs attentes clés : l’envie de « faire soi-même », l’intérêt croissant pour une alimentation végétale et l’exigence d’une composition simple, sans ingrédients controversés. 

Le 2^ème prix en bronze est remporté par l’entreprise mauricienne Aryze pour sa boisson Boost It à la moringa, une plante aux multiples vertus nutritionnelles et médicinales. Ce produit illustre la tendance vers des aliments fonctionnels, apportant à la fois bien-être et plaisir aux consommateurs. 

Le prix en bronze est attribué aux Finlandais de King Konjac pour leurs bases de sushis au konjac, un ingrédient naturel, très peu calorique et sans gluten, qui permet de réinventer la consommation de sushis tout en répondant aux attentes des consommateurs soucieux de leur santé. 

Dans l’espace des innovations, les tendances et attentes alimentaires des consommateurs des cinq continents sont décryptés et analysées. Dans ce commerce mondial, la France défend ses produits sur son stand businesse France. 

Une fois tous les rendez-vous professionnels effectués, le plaisir de ce SIAL est de déambuler dans ses allées, choisir un pays, un continent, découvrir les produits exposés, s’ouvrir aux échanges et à la dégustation. 

Je note ainsi que les produits icônes des pays dépassent les frontières. Les mochis garnis de glaces sont produits par les espagnols, les gua bao, ces brioches chinoises farcies par une entreprise finlandaise. La viennoiserie française n’est plus consommée nature, mais garnie comme des sandwichs ! J’ai dégusté les meilleures dattes sur un stand du Pakistan, bien charnue, avec une chaire sucrée et fondante !