Nous mangeons de moins en moins, notre alimentation est sans cesse moins riche en calories et en graisses animales et pourtant l'obésité, le surpoids et les maladies « à origine nutritionnelle » explosent. Alors qu'on s'efforce d'y remédier en accusant tour à tour la malbouffe et la sédentarité, personne ne se pose les bonnes questions :
- Comment le lait maternel a-t-il changé de composition depuis quarante ans si bien qu'aujourd'hui la France compte près de 10% de bébés obèses ?
- Pourquoi un réel décalage s'est-il établi entre nos gênes et notre nourriture ? Alors que l'homme moderne a encore les gènes d'un chasseur-cueilleur du paléolithique, notre alimentation actuelle ne concorde pas avec nos gènes. Au fil des siècles, un lien fort s'était constitué entre notre environnement, notre façon de produire, de nous nourrir. Comment, et au nom de quels intérêts ce lien a-t-il été rompu ?
- Pourquoi, alors que des solutions existent, les industries agroalimentaires et pharmaceutiques s'entendent-elles pour faire régner un consensus nutritionnel aux effets dévastateurs ?
Ce livre, qui dénonce plus de quarante ans d'erreurs nutritionnelles se veut aussi porteur de solutions en nous apprenant à nous repérer dans la multitude des produits alimentaires pour éviter d'être Tous gros demain.
Chercheur et agronome, Pierre Weill travaille depuis quinze ans sur le lien entre modes de production agricole et santé. Il a signé de nombreux articles scientifiques sur le sujet et anime un site www.bleu-blanc-coeur.com et travaillé en collaboration avec des ingénieurs agricoles pour le développement de produits bon pour la santé comme
Exemple de produits label bleu blanc coeur :
« Cochon oméga 3 », développé par Jacques Mourot de l’Inra. Il a amélioré la qualité nutritionnelle du porc sans détériorer ni le goût, ni le coût en nourrissant les porcs aux graines de lin selon la méthode traditionnelle des éleveurs bretons, qui avaient toujours distribué une bouillie de graines de lin cuit qu’ils appelaient « la gâche ». Ces « cochons oméga 3 » produisent plus de viande et moins de gras. Et ils contiennent trois plus d’oméga 3 et moins d’oméga 6.
« Bœuf fermier du Maine » : dans le cahier de charges de cette viande, les règles d’alimentation décrivent précisément les conditions de production d’une bonne viande telle que les éleveurs et les abatteurs les avaient constatés empiriquement. Les croissances longues reposaient sur des périodes de pâturage extensif, tandis que la phase de finition des animaux exclue l’utilisation du maïs, du blé, du soja et oblige les éleveurs à utiliser le lin. Les cent cinquante animaux label rouge « Bœuf fermier du Maine » abattus chaque semaine sont produits par mille éleveurs adhérents à l’association selon un cahier de charges qui rend obligatoirement la consommation de 10 000 g d’oméga 3 (sous forme de graisse de lin cuites) sur les 100 derniers jours de vie de l’animal.
Ces deux viandes sont vendues dans les grandes surfaces.
- Comment le lait maternel a-t-il changé de composition depuis quarante ans si bien qu'aujourd'hui la France compte près de 10% de bébés obèses ?
- Pourquoi un réel décalage s'est-il établi entre nos gênes et notre nourriture ? Alors que l'homme moderne a encore les gènes d'un chasseur-cueilleur du paléolithique, notre alimentation actuelle ne concorde pas avec nos gènes. Au fil des siècles, un lien fort s'était constitué entre notre environnement, notre façon de produire, de nous nourrir. Comment, et au nom de quels intérêts ce lien a-t-il été rompu ?
- Pourquoi, alors que des solutions existent, les industries agroalimentaires et pharmaceutiques s'entendent-elles pour faire régner un consensus nutritionnel aux effets dévastateurs ?
Ce livre, qui dénonce plus de quarante ans d'erreurs nutritionnelles se veut aussi porteur de solutions en nous apprenant à nous repérer dans la multitude des produits alimentaires pour éviter d'être Tous gros demain.
Chercheur et agronome, Pierre Weill travaille depuis quinze ans sur le lien entre modes de production agricole et santé. Il a signé de nombreux articles scientifiques sur le sujet et anime un site www.bleu-blanc-coeur.com et travaillé en collaboration avec des ingénieurs agricoles pour le développement de produits bon pour la santé comme
Exemple de produits label bleu blanc coeur :
« Cochon oméga 3 », développé par Jacques Mourot de l’Inra. Il a amélioré la qualité nutritionnelle du porc sans détériorer ni le goût, ni le coût en nourrissant les porcs aux graines de lin selon la méthode traditionnelle des éleveurs bretons, qui avaient toujours distribué une bouillie de graines de lin cuit qu’ils appelaient « la gâche ». Ces « cochons oméga 3 » produisent plus de viande et moins de gras. Et ils contiennent trois plus d’oméga 3 et moins d’oméga 6.
« Bœuf fermier du Maine » : dans le cahier de charges de cette viande, les règles d’alimentation décrivent précisément les conditions de production d’une bonne viande telle que les éleveurs et les abatteurs les avaient constatés empiriquement. Les croissances longues reposaient sur des périodes de pâturage extensif, tandis que la phase de finition des animaux exclue l’utilisation du maïs, du blé, du soja et oblige les éleveurs à utiliser le lin. Les cent cinquante animaux label rouge « Bœuf fermier du Maine » abattus chaque semaine sont produits par mille éleveurs adhérents à l’association selon un cahier de charges qui rend obligatoirement la consommation de 10 000 g d’oméga 3 (sous forme de graisse de lin cuites) sur les 100 derniers jours de vie de l’animal.
Ces deux viandes sont vendues dans les grandes surfaces.
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