La deuxième édition des Assises Nationales de la Bio a eu lieu le 8 octobre 2008 dans la salle des congrès du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du territoire (MEEDDAT) à Paris. Les buts de la journée étaient de mesurer l’évolution de la consommation bio depuis les dernières assises et surtout mesurer ses perspectives de progression dans la restauration collective. L’objectif est d’introduire d’ici l’année 2010, 15% de denrées issues de l’agriculture biologique dans les menus de la restauration collective, et d’atteindre 20% à l’horizon 2012 est toujours d’actualité.
Lors de son discours d’inauguration, Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche a annoncé une série de mesures favorables pour les agriculteurs dans le projet de loi de Finance 2009 :
- Une augmentation du budget de 12 millions d’euros par an en faveur de l’agriculture biologique réparti entre les 2é régions,
- Une suppression du plafond de 7600€ pour les agriculteurs conventionnels qui se convertissement vers l’agriculture bio.
- Un doublement du crédit d’impôt sur pour les agriculteurs bios
- Une formation à l’agriculture biologique plus marquée dans l’enseignement agricole.
Ces mesures doivent augmenter la production des aliments bios en France dans les années à venir. En effet, lors des ateliers consacrés à l’introduction du bio dans la restauration collective, tous les opérateurs qui se sont lancés (pour mémoire, les restaurants d’Etat ont obligation depuis la circulaire du 2 mai 2008 d’introduire des aliments bio dans leurs menus) reconnaissent que l’offre ne suit pas la demande. Le marché bio pour la restauration collective est encore à ses balbutiements. Pour cette raison, il faut :
- augmenter les volumes de denrées bios sur le marché sur le territoire français, et éviter les importations
- structurer la filière pour répondre aux spécificités des produits propres à la restauration collective (grammages, produits transformés en surgelés ou 4ème gamme, logistique…)
- pour la restauration sous-traitée, faire évoluer les cahiers de charges vers plus de souplesses pour gérer les aléas des approvisionnements bios.
Même si monsieur le Ministre insiste sur la fait que la question de l’agriculture bio est aussi un sujet de société par ses aspects qualité, nutrition, sécurité, maintien des paysages, des emplois, tous les établissements de restauration collective pointe le surcoût qu’il engendre (de l’ordre de 15 à 30% par rapport aux produits conventionnels). Ce surcoût n’est pas pris en compte dans le budget des collectivités publiques ou entreprises privés. Les solutions avancées pour neutraliser ce surcoût passent par une réduction des protéines d’origine animale vers les protéines végétales (encore faut-il régler le frein culturel), une réduction des grammages utilisés (la perte à la cuisson est moindre), et surtout, une nouvelle attitude du consommateur par rapport à la qualité de son assiette !
Le nouveau règlement européen CE 834/2007 en vigueur à partir du 1er janvier 2009 permettra d’avoir les mêmes pratiques dans toute l’Union Européenne.
Pour plus d’informations, connectez vous sur le site de l’Agence Bio
www.agencebio.org
ou
www.agriculture.gouv.fr
Lors de son discours d’inauguration, Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche a annoncé une série de mesures favorables pour les agriculteurs dans le projet de loi de Finance 2009 :
- Une augmentation du budget de 12 millions d’euros par an en faveur de l’agriculture biologique réparti entre les 2é régions,
- Une suppression du plafond de 7600€ pour les agriculteurs conventionnels qui se convertissement vers l’agriculture bio.
- Un doublement du crédit d’impôt sur pour les agriculteurs bios
- Une formation à l’agriculture biologique plus marquée dans l’enseignement agricole.
Ces mesures doivent augmenter la production des aliments bios en France dans les années à venir. En effet, lors des ateliers consacrés à l’introduction du bio dans la restauration collective, tous les opérateurs qui se sont lancés (pour mémoire, les restaurants d’Etat ont obligation depuis la circulaire du 2 mai 2008 d’introduire des aliments bio dans leurs menus) reconnaissent que l’offre ne suit pas la demande. Le marché bio pour la restauration collective est encore à ses balbutiements. Pour cette raison, il faut :
- augmenter les volumes de denrées bios sur le marché sur le territoire français, et éviter les importations
- structurer la filière pour répondre aux spécificités des produits propres à la restauration collective (grammages, produits transformés en surgelés ou 4ème gamme, logistique…)
- pour la restauration sous-traitée, faire évoluer les cahiers de charges vers plus de souplesses pour gérer les aléas des approvisionnements bios.
Même si monsieur le Ministre insiste sur la fait que la question de l’agriculture bio est aussi un sujet de société par ses aspects qualité, nutrition, sécurité, maintien des paysages, des emplois, tous les établissements de restauration collective pointe le surcoût qu’il engendre (de l’ordre de 15 à 30% par rapport aux produits conventionnels). Ce surcoût n’est pas pris en compte dans le budget des collectivités publiques ou entreprises privés. Les solutions avancées pour neutraliser ce surcoût passent par une réduction des protéines d’origine animale vers les protéines végétales (encore faut-il régler le frein culturel), une réduction des grammages utilisés (la perte à la cuisson est moindre), et surtout, une nouvelle attitude du consommateur par rapport à la qualité de son assiette !
Le nouveau règlement européen CE 834/2007 en vigueur à partir du 1er janvier 2009 permettra d’avoir les mêmes pratiques dans toute l’Union Européenne.
Pour plus d’informations, connectez vous sur le site de l’Agence Bio
www.agencebio.org
ou
www.agriculture.gouv.fr
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